Dans son analyse de l'évolution de la Covid-19 des dernières semaines le Conseil scientifique souligne que "après une sortie de confinement avec une circulation limitée du SARS-CoV-2 en mai-juin dernier, la circulation du virus a repris pendant l’été 2020 sur l’ensemble du territoire français, notamment chez les jeunes adultes.
Le nombre de cas diagnostiqués chaque jour a atteint les 10 000 au premier septembre, pour continuer à augmenter dans le contexte de la rentrée scolaire, universitaire et professionnelle courant septembre. Cette hausse s’est traduite par une hausse légèrement différée des hospitalisations, confirmant que les personnes à risque de formes graves (âgées et/ou avec co-morbidités) faisaient désormais partie des populations infectées.
On observe au cours de la deuxième moitié de septembre un tassement de ces chiffres qui ont laissé penser à une efficacité des interventions mises en place et un contrôle relatif de la circulation du virus, à des taux cependant élevés (proche de 15000 infections par jour).
A partir du premier octobre, on constate une remontée extrêmement rapide du nombre de nouveaux cas, qui fait suite à une baisse généralisée des températures (baisse atteignant 25°C pour les maximales par endroit) qui a débuté entre le 20 et le 25 septembre selon les régions.'
Dans son avis dernier avis publié vendredi soir, le Conseil, qui laisse clairement entendre que la deuxième avait été envisagée, préconise "devant la situation de circulation massive du virus, et donc d’une possible seconde vague Covid 19 plus sévère que la première, insiste sur l’importance de préciser les objectifs stratégiques et en même temps de proposer des options de réponse."
Le nombre de cas diagnostiqués chaque jour a atteint les 10 000 au premier septembre, pour continuer à augmenter dans le contexte de la rentrée scolaire, universitaire et professionnelle courant septembre. Cette hausse s’est traduite par une hausse légèrement différée des hospitalisations, confirmant que les personnes à risque de formes graves (âgées et/ou avec co-morbidités) faisaient désormais partie des populations infectées.
On observe au cours de la deuxième moitié de septembre un tassement de ces chiffres qui ont laissé penser à une efficacité des interventions mises en place et un contrôle relatif de la circulation du virus, à des taux cependant élevés (proche de 15000 infections par jour).
A partir du premier octobre, on constate une remontée extrêmement rapide du nombre de nouveaux cas, qui fait suite à une baisse généralisée des températures (baisse atteignant 25°C pour les maximales par endroit) qui a débuté entre le 20 et le 25 septembre selon les régions.'
Dans son avis dernier avis publié vendredi soir, le Conseil, qui laisse clairement entendre que la deuxième avait été envisagée, préconise "devant la situation de circulation massive du virus, et donc d’une possible seconde vague Covid 19 plus sévère que la première, insiste sur l’importance de préciser les objectifs stratégiques et en même temps de proposer des options de réponse."
Quels objectifs stratégiques alors ?
"Il y a 3 de "grands objectifs/piliers de la réponse sont à prendre en compte.
D'abord protéger les anciens, les personnes fragiles et les personnes en situation de précarité pour réduire la mortalité et la saturation du système de soins,
Préserver, ensuite, l(économie l’économie même partiellement, respecter la vie scolaire et la formation,
Et limiter la circulation du virus pour revenir à un niveau plus bas, permettant d’être efficace avec la stratégie Tester, Tracer, Isoler qui reste l’outil majeur de contrôle de l’épidémie avec l’application des mesures barrière."
Il n'en demeure pas moins que la "pandémie Covid 19 va durer dans le temps"
"On peut faire une hypothèse d’une sortie de 2ème vague en fin d’année ou début d’année 2021. Cette sortie devrait s’accompagner d’un retour de la circulation du virus à un niveau très contrôlé (5 000 à 8000 nouvelles contaminations par jour maximum)" note le Conseil scientifique.
En attendant, il ne faut pas perdre de vue que cette deuxième vague va entrainer une situation sanitaire critique ainsi que le souligne le Conseil scientifique dans sa note du 26 octobre réactualisée le 28 du même mois.
"Il y a 3 de "grands objectifs/piliers de la réponse sont à prendre en compte.
D'abord protéger les anciens, les personnes fragiles et les personnes en situation de précarité pour réduire la mortalité et la saturation du système de soins,
Préserver, ensuite, l(économie l’économie même partiellement, respecter la vie scolaire et la formation,
Et limiter la circulation du virus pour revenir à un niveau plus bas, permettant d’être efficace avec la stratégie Tester, Tracer, Isoler qui reste l’outil majeur de contrôle de l’épidémie avec l’application des mesures barrière."
Il n'en demeure pas moins que la "pandémie Covid 19 va durer dans le temps"
"On peut faire une hypothèse d’une sortie de 2ème vague en fin d’année ou début d’année 2021. Cette sortie devrait s’accompagner d’un retour de la circulation du virus à un niveau très contrôlé (5 000 à 8000 nouvelles contaminations par jour maximum)" note le Conseil scientifique.
"Néanmoins, il est probable que ces mesures même optimisées ne suffiront pas pour éviter d’autres vagues, après la deuxième. On peut ainsi avoir plusieurs vagues successives durant la fin de l’hiver/printemps 2021, en fonction de différents éléments : état climatique, niveau et efficacité opérationnelle de la stratégie Tester, Tracer, Isoler."
En attendant, il ne faut pas perdre de vue que cette deuxième vague va entrainer une situation sanitaire critique ainsi que le souligne le Conseil scientifique dans sa note du 26 octobre réactualisée le 28 du même mois.