"Un jour je suis tombé sur l'histoire de ces pertes d'eau dans les canalisations, et c'est un peu ce qui m'a mis la puce à l'oreille" raconte Jean-François Rossi, à l'initiative de ce projet innovant. "Tout le monde ne le sait peut-être pas, mais 32 milliards de m³ d'eau sont perdus dans les canalisations avant que la ressource n'arrive à destination, et ça représente jusqu'à 40% du volume d'eau transporté".
C'est pour cette raison qu'en compagnie de son équipe, il s'est lancé dans la création d'ACWA ROBOTICS. "Actuellement, le prix du m³ est de 6€ pour le contribuable, alors imaginez la perte pour une famille qui consomme en moyenne 120m³ par an." L'objectif de ce produit : développer des solutions robotisées de cartographie et d'inspection des réseaux d'eau potable, sans pour autant interrompre le service de distribution de l'eau.
Via plusieurs prototypes de robots, cette innovation devrait venir suppléer les technologies actuelles, qui semblent aujourd'hui limitées dans la réparation et le renouvellement des réseaux de distribution, ces derniers se voulant de plus en plus obsolètes.
En plus d'augurer de belles promesses d'avenir, cet outil a déjà fait parler de lui de l'autre côte de la Méditerranée. Après seulement 18 mois d'existence, la start-up s'est vue récompensée lors des concours d'innovation i-Lab et i-Nov de la grande exposition "Fabriqué en France" qui s'est déroulé au Palais de l'Elysée, la semaine dernière. Outre ces distinctions officielles, le projet a également déjà marqué son empreinte à l'échelle internationale. "On a déjà été contactés par des semblables américains ou coréens. L'équivalent de Véolia en Inde, qui nous a également invité et nous a parlé de certains chantiers disponibles."
Pour autant, en parallèle de ces ambitions légitimes, le souhait est de rester proche de la Corse. "On souhaite vraiment garder, et tant que faire se peut, la valeur ajoutée intellectuelle ici". Mais pour se faire, le projet qui se situe aujourd'hui à mi-chemin entre la recherche et la commercialisation a besoin de certaines garanties financières.
Un constat partagé par Alexandre Vinciguerra, président d'Inizià, incubateur régional qui accompagne l'équipe depuis ses débuts, notamment à travers le financement de deux dépôts de brevet : "Même si vous êtes très attachés au territoire, il existe un risque de vous perdre. Ce qui manque aujourd'hui, c'est l'amorçage. C'est à dire convaincre les investisseurs pour faire en sorte que ces produits soient diffusés sur le marché local, national, et international".
"Un projet ambitieux mais risqué" rassure le président d'ACWA ROBOTICS, Jean-François Guilerdoni. "Il n'y a pas d'impossibilités, seulement des choses à mettre en place. La seule chose qui peut nous faire défaut aujourd'hui, c'est le manque de compétences dans ce secteur."
En effet, si l'équipe est à ce jour composée de 6 personnes, l'absence d'ingénieur mécatronique (mécanique, électronique, informatique) se fait cruellement ressentir, notamment sur le territoire insulaire. "On serait contents de développer une pépinière locale, notamment auprès de l'Université de Corse et, par exemple, de sa branche Paoli Tech".
A quelques semaines du début des essais sur leur premier robot prévus fin février, et d'un test en partenariat avec Acqua Publica programmé pour le mois d'avril, les deux hommes restent néanmoins plutôt confiants, et espèrent même une sortie de leurs produits sur le marché dans le courant de l'année prochaine.
C'est pour cette raison qu'en compagnie de son équipe, il s'est lancé dans la création d'ACWA ROBOTICS. "Actuellement, le prix du m³ est de 6€ pour le contribuable, alors imaginez la perte pour une famille qui consomme en moyenne 120m³ par an." L'objectif de ce produit : développer des solutions robotisées de cartographie et d'inspection des réseaux d'eau potable, sans pour autant interrompre le service de distribution de l'eau.
Via plusieurs prototypes de robots, cette innovation devrait venir suppléer les technologies actuelles, qui semblent aujourd'hui limitées dans la réparation et le renouvellement des réseaux de distribution, ces derniers se voulant de plus en plus obsolètes.
En plus d'augurer de belles promesses d'avenir, cet outil a déjà fait parler de lui de l'autre côte de la Méditerranée. Après seulement 18 mois d'existence, la start-up s'est vue récompensée lors des concours d'innovation i-Lab et i-Nov de la grande exposition "Fabriqué en France" qui s'est déroulé au Palais de l'Elysée, la semaine dernière. Outre ces distinctions officielles, le projet a également déjà marqué son empreinte à l'échelle internationale. "On a déjà été contactés par des semblables américains ou coréens. L'équivalent de Véolia en Inde, qui nous a également invité et nous a parlé de certains chantiers disponibles."
Pour autant, en parallèle de ces ambitions légitimes, le souhait est de rester proche de la Corse. "On souhaite vraiment garder, et tant que faire se peut, la valeur ajoutée intellectuelle ici". Mais pour se faire, le projet qui se situe aujourd'hui à mi-chemin entre la recherche et la commercialisation a besoin de certaines garanties financières.
Un constat partagé par Alexandre Vinciguerra, président d'Inizià, incubateur régional qui accompagne l'équipe depuis ses débuts, notamment à travers le financement de deux dépôts de brevet : "Même si vous êtes très attachés au territoire, il existe un risque de vous perdre. Ce qui manque aujourd'hui, c'est l'amorçage. C'est à dire convaincre les investisseurs pour faire en sorte que ces produits soient diffusés sur le marché local, national, et international".
"Un projet ambitieux mais risqué" rassure le président d'ACWA ROBOTICS, Jean-François Guilerdoni. "Il n'y a pas d'impossibilités, seulement des choses à mettre en place. La seule chose qui peut nous faire défaut aujourd'hui, c'est le manque de compétences dans ce secteur."
En effet, si l'équipe est à ce jour composée de 6 personnes, l'absence d'ingénieur mécatronique (mécanique, électronique, informatique) se fait cruellement ressentir, notamment sur le territoire insulaire. "On serait contents de développer une pépinière locale, notamment auprès de l'Université de Corse et, par exemple, de sa branche Paoli Tech".
A quelques semaines du début des essais sur leur premier robot prévus fin février, et d'un test en partenariat avec Acqua Publica programmé pour le mois d'avril, les deux hommes restent néanmoins plutôt confiants, et espèrent même une sortie de leurs produits sur le marché dans le courant de l'année prochaine.