Nicole Ottavy, adjointe déléguée à l’urbanisme, Jean-Pierre Aresu, adjoint à l’hygiène et à la santé, Chouaib Nounes, cofondateur de la plateforme Histologe, Marie-Céline Battesti, directrice de l’habitat et du renouvellement urbain et Lucienne Geronimi (Adil de Corse), ont présenté ce vendredi à la salle Charles Ornano de la mairie d’Ajaccio, une nouvelle plateforme numérique de lutte contre l’habitat indigne
En France, 4 millions de personnes sont touchées par le « mal logement » et 7 millions par la précarité énergétique. En Corse-du-Sud, ils sont tout autant alarmants avec 8 % des résidences principales privées, soit 4287 logements, qui présentent un risque d’indignité.
Mais qu’est-ce qu’un logement indigne ? « C’est un habitat qui fait prendre des risques à ses occupants, explique Nicole Ottavy, adjointe déléguée à l’urbanisme à la Ville d’Ajaccio, ce peut être des risques sur la santé ou sur l’intégrité physique pouvant aller jusqu’à la précarité énergétique... »
Engagée depuis plusieurs années dans la lutte contre l’habitat indigne la Ville d’Ajaccio a franchi ce vendredi 21 janvier un nouveau pas avec la mise en place d’une plateforme numérique Signalicasa, un outil de signalisation rapide et facile, rappelle l’adjointe, il va nous permettre d’être plus efficients dans la reconnaissance de ces habitats indignes.
La situation est aujourd’hui préoccupante
Ce nouveau dispositif a pu voir le jour à la faveur d’un partenariat incluant une autre plateforme, l’Adil de Corse, la Direction et l’Habitat du renouvellement urbain et Histolge, "une plateforme publique d’Etat, comme l'explique Chouaib Nounes, son cofondateur, qui permet à tout usager de signaliser toutes les problématiques rencontrées dans son logement à partir d’un outil numérique (smartphone, tablette, ordinateur) »
Si l’occupant n’est pas à l’aise avec l’outil numérique, il peut contacter l’Adil du territoire qui pourra l’accompagner. En Corse, Lucienne Geronimi gère la structure. « Nous sommes un centre d’information sur le logement et l’habitat, explique-t-elle, depuis de nombreuses années, nous recevons des appels de personnes qui vivent dans des logements indécents. La situation est aujourd’hui préoccupante, c’est la raison pour laquelle on s’est battus depuis longtemps pour obtenir un résultat. On est ravi de lancer cette plateforme qui va changer considérablement la donne. »
Une prise en charge globale
Concrètement, les personnes souhaitant déclarer des carences dans leur logement sont encadrées et accompagnées grâce aux indications concernant la plateforme ou en ayant pris l’initiative de contacter l’Adil. « D’un simple clic, sans création de compte ni téléchargement, ajoute Chouaib Nounes, le signalement est pris en charge et orienté vers l’ensemble des acteurs qui auront la solution pour l’accompagner. Si, au contraire et pour diverses raisons, les personnes ne souhaitent pas faire de déclarations, elles ne resteront pas indéfiniment dans le logement s’il est insalubre, c’est dont un turn-over, un autre locataire fera le signalement. »
La direction de l’Habitat peut, alors entrer en scène. « Deux principaux services gèrent ces thématiques, affirme Marie-Céline Battesti, la Direction de l’Habitat que je pilote et qui s’occupe avec ses équipes, de sécurité et le service communal d’hygiène et de santé qui va s’occuper des problématiques liées à l’insalubrité. »
4200 logements concernés
Cette nouvelle plateforme va permettre de coordonner, en interne, l’ensemble des services concernés : « Il concerne plus de 4200 logements sur le Grand Ajaccio, précise Nicole Ottavy, et 1118 sur la ville, intra-muros. Ce sont des logements majoritairement occupés par des locataires (78%), dont 50 % des habitants ont plus de 60 ans. »
En Corse, Ajaccio a été choisie comme ville-pilote d’un dispositif qui devrait rapidement s’étendre à l’ensemble de l’île.
Mais qu’est-ce qu’un logement indigne ? « C’est un habitat qui fait prendre des risques à ses occupants, explique Nicole Ottavy, adjointe déléguée à l’urbanisme à la Ville d’Ajaccio, ce peut être des risques sur la santé ou sur l’intégrité physique pouvant aller jusqu’à la précarité énergétique... »
Engagée depuis plusieurs années dans la lutte contre l’habitat indigne la Ville d’Ajaccio a franchi ce vendredi 21 janvier un nouveau pas avec la mise en place d’une plateforme numérique Signalicasa, un outil de signalisation rapide et facile, rappelle l’adjointe, il va nous permettre d’être plus efficients dans la reconnaissance de ces habitats indignes.
La situation est aujourd’hui préoccupante
Ce nouveau dispositif a pu voir le jour à la faveur d’un partenariat incluant une autre plateforme, l’Adil de Corse, la Direction et l’Habitat du renouvellement urbain et Histolge, "une plateforme publique d’Etat, comme l'explique Chouaib Nounes, son cofondateur, qui permet à tout usager de signaliser toutes les problématiques rencontrées dans son logement à partir d’un outil numérique (smartphone, tablette, ordinateur) »
Si l’occupant n’est pas à l’aise avec l’outil numérique, il peut contacter l’Adil du territoire qui pourra l’accompagner. En Corse, Lucienne Geronimi gère la structure. « Nous sommes un centre d’information sur le logement et l’habitat, explique-t-elle, depuis de nombreuses années, nous recevons des appels de personnes qui vivent dans des logements indécents. La situation est aujourd’hui préoccupante, c’est la raison pour laquelle on s’est battus depuis longtemps pour obtenir un résultat. On est ravi de lancer cette plateforme qui va changer considérablement la donne. »
Une prise en charge globale
Concrètement, les personnes souhaitant déclarer des carences dans leur logement sont encadrées et accompagnées grâce aux indications concernant la plateforme ou en ayant pris l’initiative de contacter l’Adil. « D’un simple clic, sans création de compte ni téléchargement, ajoute Chouaib Nounes, le signalement est pris en charge et orienté vers l’ensemble des acteurs qui auront la solution pour l’accompagner. Si, au contraire et pour diverses raisons, les personnes ne souhaitent pas faire de déclarations, elles ne resteront pas indéfiniment dans le logement s’il est insalubre, c’est dont un turn-over, un autre locataire fera le signalement. »
La direction de l’Habitat peut, alors entrer en scène. « Deux principaux services gèrent ces thématiques, affirme Marie-Céline Battesti, la Direction de l’Habitat que je pilote et qui s’occupe avec ses équipes, de sécurité et le service communal d’hygiène et de santé qui va s’occuper des problématiques liées à l’insalubrité. »
4200 logements concernés
Cette nouvelle plateforme va permettre de coordonner, en interne, l’ensemble des services concernés : « Il concerne plus de 4200 logements sur le Grand Ajaccio, précise Nicole Ottavy, et 1118 sur la ville, intra-muros. Ce sont des logements majoritairement occupés par des locataires (78%), dont 50 % des habitants ont plus de 60 ans. »
En Corse, Ajaccio a été choisie comme ville-pilote d’un dispositif qui devrait rapidement s’étendre à l’ensemble de l’île.