(Photo d'illustration)
Comme ces derniers mois, le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) dessine dans son bulletin mensuel un tableau très contrasté du pays, qui est dans une situation favorable globalement mais avec de très notables exceptions dans la partie méridionale."La situation reste très satisfaisante, avec 70% des niveaux au-dessus des normales mensuelles", grâce à des pluies abondantes, indique ainsi le bulletin de situation au 1er septembre. C'est le même pourcentage qu'en juin et juillet.
"Seules les nappes du littoral du Roussillon, du Languedoc, du Cap-Corse et du littoral oriental de Corse enregistrent des niveaux très inférieurs aux normales mensuelles", ajoute le BRGM dans son bulletin de situation."L'état actuel de ces nappes est peu satisfaisant à très préoccupant et l'étiage 2024 s'annonce très sévère. La période de recharge 2024-2025 devra faire l'objet d'une surveillance accrue", met-il en garde.
"On a des difficultés en cours qui vont probablement perdurer sur les prochaines semaines sur les nappes qui affichent aujourd'hui des niveaux sous les normales", a souligné Violaine Bault, hydrogéologue du BRGM, lors d'une présentation à la presse.
En particulier dans le Roussillon, à Perpignan et ses environs, "les niveaux sont tellement bas que même un niveau exceptionnellement humide pourrait ne pas suffire pour reconstituer les réserves", ajoute-t-elle.
A l'échelle nationale, la situation est en revanche "beaucoup plus favorable" que l'année dernière: en août 2023, 62% des niveaux se trouvaient sous les normales mensuelles (contre seulement 17% en août 2024).
"C'est une situation qui s'est complètement inversée", par rapport à l'an dernier, souligne Violaine Bault. L'été dernier comme le précédent avaient été marqués par des sécheresses importantes dans le pays, se traduisant localement par de fortes restrictions d'usages de l'eau: interdictions d'arrosage pour les particuliers et les agriculteurs, remplissage des piscines interdit, prélèvements réduits pour certains usages industriels...
La période d'étiage, ou de basses eaux, survient habituellement entre mi-octobre et novembre. Mais outre les difficultés locales, les niveaux de l'étiage cette année "devraient être particulièrement satisfaisants sur une grande partie du territoire".
Pour l'instant, la plupart des nappes sont encore en période de vidange, phénomène qui devrait "se poursuivre" avec des épisodes de recharge qui "devraient rester ponctuels et peu intenses jusqu'à la mise en dormance de la végétation et la survenue d'épisodes pluviométriques abondants" cet automne.
Dans ses tendances à trois mois (septembre à novembre), Météo-France indique que "des conditions plus sèches que la normale sont les plus probables sur le sud du pays" alors qu'aucun scénario ne se dégage sur le reste de la France.
"Seules les nappes du littoral du Roussillon, du Languedoc, du Cap-Corse et du littoral oriental de Corse enregistrent des niveaux très inférieurs aux normales mensuelles", ajoute le BRGM dans son bulletin de situation."L'état actuel de ces nappes est peu satisfaisant à très préoccupant et l'étiage 2024 s'annonce très sévère. La période de recharge 2024-2025 devra faire l'objet d'une surveillance accrue", met-il en garde.
"On a des difficultés en cours qui vont probablement perdurer sur les prochaines semaines sur les nappes qui affichent aujourd'hui des niveaux sous les normales", a souligné Violaine Bault, hydrogéologue du BRGM, lors d'une présentation à la presse.
En particulier dans le Roussillon, à Perpignan et ses environs, "les niveaux sont tellement bas que même un niveau exceptionnellement humide pourrait ne pas suffire pour reconstituer les réserves", ajoute-t-elle.
A l'échelle nationale, la situation est en revanche "beaucoup plus favorable" que l'année dernière: en août 2023, 62% des niveaux se trouvaient sous les normales mensuelles (contre seulement 17% en août 2024).
"C'est une situation qui s'est complètement inversée", par rapport à l'an dernier, souligne Violaine Bault. L'été dernier comme le précédent avaient été marqués par des sécheresses importantes dans le pays, se traduisant localement par de fortes restrictions d'usages de l'eau: interdictions d'arrosage pour les particuliers et les agriculteurs, remplissage des piscines interdit, prélèvements réduits pour certains usages industriels...
La période d'étiage, ou de basses eaux, survient habituellement entre mi-octobre et novembre. Mais outre les difficultés locales, les niveaux de l'étiage cette année "devraient être particulièrement satisfaisants sur une grande partie du territoire".
Pour l'instant, la plupart des nappes sont encore en période de vidange, phénomène qui devrait "se poursuivre" avec des épisodes de recharge qui "devraient rester ponctuels et peu intenses jusqu'à la mise en dormance de la végétation et la survenue d'épisodes pluviométriques abondants" cet automne.
Dans ses tendances à trois mois (septembre à novembre), Météo-France indique que "des conditions plus sèches que la normale sont les plus probables sur le sud du pays" alors qu'aucun scénario ne se dégage sur le reste de la France.