« Notre histoire a commencé en 2018, à l’occasion de BD Bastia » explique Nini, pardon, Anaïs Gaggeri ou l'inverse ! « Juana Macari, la directrice d’Una Volta, qui avait dédié une exposition aux années folles dans le péristyle du théâtre m’avait demandé de produire des saynètes musicales sur ce thème, connaissant mon appétence pour le jazz et le swing des années 20 et 30. Je finissais alors mes études au conservatoire et j’ai pioché parmi mes copains pour composer mon set. Set est un terme de jazz qui correspond à une expérience musicale».
Le Nini Set comprend ainsi à l’origine, outre notre chanteuse, Pierre Reboulleau, Nicolas Perraud, Philippe Salort et Isabelle Bocognano.
- Mais pourquoi Nini ?
- Nini était le surnom que me donnait ma grand-mère
Une Nini, qui si elle adorait musique et chant depuis toute petite, ne s’est plongée au conservatoire qu’à 26 ans ! «J’ai toujours aimé la musique. C’était un besoin. Pour moi, c’était une personne de la famille. J’étais surtout passionnée par le chant lyrique et j’ai débuté au conservatoire de Bastia avec Anne-Marie Grisoni comme professeur. J’ai ensuite fréquenté la classe de jazz mais hélas il n’y avait aucun professeur de chant. Je me suis donc faite toute seule dans ce registre mais bien sûr avec l’aide du lyrique ».
- Sur scène Nini porte une perruque blonde ?
- J’ai fait du théâtre et j’y ai découvert que l’accessoire permet de se décomplexer, d’interpréter un personnage. Avec cette perruque j’oublie l’Anaïs que je suis. C’est une autre facette de ma personnalité. Nini a eu autre façon de s’exprimer, de bouger, de s’adresser aux gens ».
- Nini set » est à géométrie variable …
-Sur scène on peut être de 3 à 6. Selon les disponibilités des uns et des autres. Depuis 2020 un nouveau projet est né et la formation est composée de Delphine Nafteux, danseuse, Philippe Salort, guitare, Sacha Duvigneau, guitare et basse, Pedro Teixeira, rythmique et François Colin au piano. On peut ainsi se produire en trio, quartet ou à 6. En concert on a une grille sur laquelle on improvise. Quand on est 6 on est en version cabaret, en version spectacle avec un ingé son. Un spectacle intitulé Corsican skies. On l’a créé en résidence à Pigna. C’est en fait une émission radio avec interaction avec le public. On a d’ailleurs en projet d’enregistrer sur CD cette émission .
- Le répertoire ?
- Au centre, le swing des années 20 et 30 mais aussi du bel canto où des chansons modernes adaptées en swing. On fait aussi de plus en plus de créations à partir de partitions anciennes corses. On les réécrit.
- Les prochains rendez-vous de Nini ?
- Le 4 mars, comme très souvent, nous serons en version quartet à l’Umbrage, boulevard Gaudin à Bastia. Le 30 mars nous donnerons Corsica Skies au Spaziu Natale Luciani à Corte, le 16 juin à Pigna. On a aussi des contacts pour Porto Vecchio, Migliacciaro et Bastia au mois de Juillet dans un nouvel espace au pied de l’église Saint Charles .
- Et Anaïs, de son côté ?
- J’interviens dans le cadre de l’association Citàdell'Anima dans le domaine culture et musique dans des écoles mais aussi en soutien pratique aux adultes. Je fais aussi partie du trio EmA# dans un tout autre registre avec Emmanuelle Mariini et Andria Aïtelli ».
Le Nini Set comprend ainsi à l’origine, outre notre chanteuse, Pierre Reboulleau, Nicolas Perraud, Philippe Salort et Isabelle Bocognano.
- Mais pourquoi Nini ?
- Nini était le surnom que me donnait ma grand-mère
Une Nini, qui si elle adorait musique et chant depuis toute petite, ne s’est plongée au conservatoire qu’à 26 ans ! «J’ai toujours aimé la musique. C’était un besoin. Pour moi, c’était une personne de la famille. J’étais surtout passionnée par le chant lyrique et j’ai débuté au conservatoire de Bastia avec Anne-Marie Grisoni comme professeur. J’ai ensuite fréquenté la classe de jazz mais hélas il n’y avait aucun professeur de chant. Je me suis donc faite toute seule dans ce registre mais bien sûr avec l’aide du lyrique ».
- Sur scène Nini porte une perruque blonde ?
- J’ai fait du théâtre et j’y ai découvert que l’accessoire permet de se décomplexer, d’interpréter un personnage. Avec cette perruque j’oublie l’Anaïs que je suis. C’est une autre facette de ma personnalité. Nini a eu autre façon de s’exprimer, de bouger, de s’adresser aux gens ».
- Nini set » est à géométrie variable …
-Sur scène on peut être de 3 à 6. Selon les disponibilités des uns et des autres. Depuis 2020 un nouveau projet est né et la formation est composée de Delphine Nafteux, danseuse, Philippe Salort, guitare, Sacha Duvigneau, guitare et basse, Pedro Teixeira, rythmique et François Colin au piano. On peut ainsi se produire en trio, quartet ou à 6. En concert on a une grille sur laquelle on improvise. Quand on est 6 on est en version cabaret, en version spectacle avec un ingé son. Un spectacle intitulé Corsican skies. On l’a créé en résidence à Pigna. C’est en fait une émission radio avec interaction avec le public. On a d’ailleurs en projet d’enregistrer sur CD cette émission .
- Le répertoire ?
- Au centre, le swing des années 20 et 30 mais aussi du bel canto où des chansons modernes adaptées en swing. On fait aussi de plus en plus de créations à partir de partitions anciennes corses. On les réécrit.
- Les prochains rendez-vous de Nini ?
- Le 4 mars, comme très souvent, nous serons en version quartet à l’Umbrage, boulevard Gaudin à Bastia. Le 30 mars nous donnerons Corsica Skies au Spaziu Natale Luciani à Corte, le 16 juin à Pigna. On a aussi des contacts pour Porto Vecchio, Migliacciaro et Bastia au mois de Juillet dans un nouvel espace au pied de l’église Saint Charles .
- Et Anaïs, de son côté ?
- J’interviens dans le cadre de l’association Citàdell'Anima dans le domaine culture et musique dans des écoles mais aussi en soutien pratique aux adultes. Je fais aussi partie du trio EmA# dans un tout autre registre avec Emmanuelle Mariini et Andria Aïtelli ».