- Au lendemain de cette défaite, dans quel état d'esprit vous sentez-vous ?
- Je suis très triste pour notre ville. Elle a déjà souffert de la gestion de l’équipe sortante et dimanche les électeurs ont choisi de continuer dans cette voie. Je suis également très déçu de ce résultat, car nous avions initié une démarche porteuse d’une ambition et d’un projet pour Bastia. Elle n’a pu aboutir à une réussite et je le regrette amèrement. La division nous a empêché d'accéder à la victoire.
- Une division, vous parlez de la troisième liste, celle de Julien Morganti ?
-En maintenant sa candidature Julien Morganti a choisi délibérément de faire perdre l’opposition, de faire gagner Pierre Savelli et par la même, de ne pas permettre à Bastia de sortir de la situation dans laquelle elle se trouve. Il a agit à l’opposé des valeurs et des principes qu’il prétendait défendre. C'est une démarche opportuniste et politicienne pour préparer en 2026 sa promotion personnelle. Il est le fossoyeur de l'opposition. La conception de la démocratie de Julien Morganti est assez douteuse. Il devra en répondre devant les Bastiais. Dans les prochaines semaines nous verrons quelle sera sa position pour Bastia.
- Il vous avait pourtant proposé une alliance pendant l'entre deux tours...
- Il était un allié évident pour nous mais a voulu se positionner en tête de liste alors qu'il est arrivé en troisième position de l'opposition. Ce n'était pas envisageable.
- Les Communistes ne vous ont pas suivi et représentent pourtant entre 500 et 600 voix. Ont-ils causé votre perte ?
- Dans une moindre mesure, le départ tout près d’un aboutissement d’un accord équilibré avec les communistes a lui aussi contribuer à priver notre union d’un certain nombre de voix. Les communications indignes qui jetaient le discrédit sur notre alliance ont contribué à inversé l’ordre des résultats du premier tour.
- Comment expliquez-vous un écart de 10 points entre la liste de Pierre Savelli et la vôtre ?
- Au-delà de la liste de Julien Morganti, je pense que le vote à la dernière minute de Corsica Libera a beaucoup joué en notre défaveur. Notre expression s’est trouvée brouillée par les critiques des diviseurs mais aussi par les écrans de fumée que la liste de Pierre Savelli a essayé de lancer. On peut également souligner l'action massive de l’Exécutif municipal et territorial pour essayer de convaincre les électeurs avec des procédés très critiquables. L'Office HLM, par exemple, multipliait les promesses aux locataires à 15 jours du second tour du scrutin. Il appartiendra à la justice de dire si cette lettre était licite ou pas.
-Vous disposez de 8 sièges au conseil municipal, quel est le futur de "Unione per Bastia" ?
- Nous avons vu pendant ce scrutin que notre union avait suscité de l’interêt et de l’espoir. Cette liste trouvera un prolongement dans notre travail d’opposition, avec pour seul objectif d’œuvrer pour Bastia. Elle sera peut-être toujours en vigueur pour une autre échéance, on verra ça au moment venu. C'est un expérience prometteuse et porteuse d’une véritable alternative pour Bastia.
- Je suis très triste pour notre ville. Elle a déjà souffert de la gestion de l’équipe sortante et dimanche les électeurs ont choisi de continuer dans cette voie. Je suis également très déçu de ce résultat, car nous avions initié une démarche porteuse d’une ambition et d’un projet pour Bastia. Elle n’a pu aboutir à une réussite et je le regrette amèrement. La division nous a empêché d'accéder à la victoire.
- Une division, vous parlez de la troisième liste, celle de Julien Morganti ?
-En maintenant sa candidature Julien Morganti a choisi délibérément de faire perdre l’opposition, de faire gagner Pierre Savelli et par la même, de ne pas permettre à Bastia de sortir de la situation dans laquelle elle se trouve. Il a agit à l’opposé des valeurs et des principes qu’il prétendait défendre. C'est une démarche opportuniste et politicienne pour préparer en 2026 sa promotion personnelle. Il est le fossoyeur de l'opposition. La conception de la démocratie de Julien Morganti est assez douteuse. Il devra en répondre devant les Bastiais. Dans les prochaines semaines nous verrons quelle sera sa position pour Bastia.
- Il vous avait pourtant proposé une alliance pendant l'entre deux tours...
- Il était un allié évident pour nous mais a voulu se positionner en tête de liste alors qu'il est arrivé en troisième position de l'opposition. Ce n'était pas envisageable.
- Les Communistes ne vous ont pas suivi et représentent pourtant entre 500 et 600 voix. Ont-ils causé votre perte ?
- Dans une moindre mesure, le départ tout près d’un aboutissement d’un accord équilibré avec les communistes a lui aussi contribuer à priver notre union d’un certain nombre de voix. Les communications indignes qui jetaient le discrédit sur notre alliance ont contribué à inversé l’ordre des résultats du premier tour.
- Comment expliquez-vous un écart de 10 points entre la liste de Pierre Savelli et la vôtre ?
- Au-delà de la liste de Julien Morganti, je pense que le vote à la dernière minute de Corsica Libera a beaucoup joué en notre défaveur. Notre expression s’est trouvée brouillée par les critiques des diviseurs mais aussi par les écrans de fumée que la liste de Pierre Savelli a essayé de lancer. On peut également souligner l'action massive de l’Exécutif municipal et territorial pour essayer de convaincre les électeurs avec des procédés très critiquables. L'Office HLM, par exemple, multipliait les promesses aux locataires à 15 jours du second tour du scrutin. Il appartiendra à la justice de dire si cette lettre était licite ou pas.
-Vous disposez de 8 sièges au conseil municipal, quel est le futur de "Unione per Bastia" ?
- Nous avons vu pendant ce scrutin que notre union avait suscité de l’interêt et de l’espoir. Cette liste trouvera un prolongement dans notre travail d’opposition, avec pour seul objectif d’œuvrer pour Bastia. Elle sera peut-être toujours en vigueur pour une autre échéance, on verra ça au moment venu. C'est un expérience prometteuse et porteuse d’une véritable alternative pour Bastia.