Don-Mathieu Santini, candidat à l'élection municipale de Purtivechju et chef de file de la liste « Portivechju da fà, une vision, un projet, un avenir ».
Voici le communiqué :
« Portivechju da fà est apparu dans un paysage électoral qui, depuis trois mandatures, voit s’opposer les mêmes challengers. Georges Mela, maire depuis 2005, rencontre, à chaque échéance électorale municipale depuis 14 ans, Jean-Christophe Angelini, lui-même candidat à ces élections depuis 2001, qui, pour des raisons différentes à chaque tentative, n’a pas réussi à obtenir la majorité des suffrages.
S’il est indéniable que le maire sortant possède un bilan qu’il pourra présenter aux électeurs - il pose d’ailleurs régulièrement dans la presse écrite devant les réalisations de la commune -, je ne partage pas pour autant les choix opérés, ni les modalités de leur mise en œuvre. En sa qualité de maire, George Mela est responsable dans la durée de la déstructuration paysagère et urbanistique de Portivechju, elle-même à l’origine de la déliquescence du tissu social de la cité et du sentiment de dépossession que de nombreux Porto-Vecchiais ressentent aujourd’hui.
Les dissensions au sein des mouvements nationalistes, la gestion politique déplorable des Attributions des occupations temporaires (AOT) du littoral à Portivechju - affaire « des transats » -, et les discussions pour la réalisation d’une plateforme commune entre le maire sortant et Jean-Christophe Angelini m’ont convaincu de proposer une alternative autour d’un projet fédérateur pour notre commune. Pour ce faire, j’ai engagé des concertations, dès le 16 juillet - date à laquelle je rencontrai Jean-Christophe Angelini -, afin de rassembler autour de ma candidature l’ensemble de l’opposition municipale.
Après l’échec des négociations entre le maire et le leader de l’opposition municipale visant à créer une plateforme commune dans le but de rendre compatible deux projets antagoniques, notamment sur le Plan Local d’Urbanisme et le port de plaisance, notre groupe a été contacté à la fin du mois d’octobre : la première prise de contact après trois mois de silence, contrairement à ce qui a pu être dit par voie de presse.
Nous avons tout de même accepté de participer à deux entrevues où nous avons exprimé notre position selon laquelle une union ne serait possible qu’au premier tour sur un projet fédérateur et fort d’une équipe municipale ayant la volonté et la capacité de le mettre œuvre.
Nous avons convenu de nous donner le mois de novembre pour travailler à résoudre cette équation. Or, nous apprenons par voie de presse l’organisation le 22 novembre d’une réunion publique de Jean-Christophe Angelini, confirmant ainsi sa candidature aux élections municipales de 2020. Dont acte ! Il n’y aura donc pas de liste d’union au premier tour avec Jean-Christophe Angelini, et dans ce contexte, il sera difficile d’y parvenir au second.
Portivechju da fà sera donc une alternative sans étiquette à l’offre électorale habituelle. J’appelle tous les Porto-Vecchiais se reconnaissant dans cette démarche à la rejoindre pour la soutenir et y apporter leur contribution. »
« Portivechju da fà est apparu dans un paysage électoral qui, depuis trois mandatures, voit s’opposer les mêmes challengers. Georges Mela, maire depuis 2005, rencontre, à chaque échéance électorale municipale depuis 14 ans, Jean-Christophe Angelini, lui-même candidat à ces élections depuis 2001, qui, pour des raisons différentes à chaque tentative, n’a pas réussi à obtenir la majorité des suffrages.
S’il est indéniable que le maire sortant possède un bilan qu’il pourra présenter aux électeurs - il pose d’ailleurs régulièrement dans la presse écrite devant les réalisations de la commune -, je ne partage pas pour autant les choix opérés, ni les modalités de leur mise en œuvre. En sa qualité de maire, George Mela est responsable dans la durée de la déstructuration paysagère et urbanistique de Portivechju, elle-même à l’origine de la déliquescence du tissu social de la cité et du sentiment de dépossession que de nombreux Porto-Vecchiais ressentent aujourd’hui.
Les dissensions au sein des mouvements nationalistes, la gestion politique déplorable des Attributions des occupations temporaires (AOT) du littoral à Portivechju - affaire « des transats » -, et les discussions pour la réalisation d’une plateforme commune entre le maire sortant et Jean-Christophe Angelini m’ont convaincu de proposer une alternative autour d’un projet fédérateur pour notre commune. Pour ce faire, j’ai engagé des concertations, dès le 16 juillet - date à laquelle je rencontrai Jean-Christophe Angelini -, afin de rassembler autour de ma candidature l’ensemble de l’opposition municipale.
Après l’échec des négociations entre le maire et le leader de l’opposition municipale visant à créer une plateforme commune dans le but de rendre compatible deux projets antagoniques, notamment sur le Plan Local d’Urbanisme et le port de plaisance, notre groupe a été contacté à la fin du mois d’octobre : la première prise de contact après trois mois de silence, contrairement à ce qui a pu être dit par voie de presse.
Nous avons tout de même accepté de participer à deux entrevues où nous avons exprimé notre position selon laquelle une union ne serait possible qu’au premier tour sur un projet fédérateur et fort d’une équipe municipale ayant la volonté et la capacité de le mettre œuvre.
Nous avons convenu de nous donner le mois de novembre pour travailler à résoudre cette équation. Or, nous apprenons par voie de presse l’organisation le 22 novembre d’une réunion publique de Jean-Christophe Angelini, confirmant ainsi sa candidature aux élections municipales de 2020. Dont acte ! Il n’y aura donc pas de liste d’union au premier tour avec Jean-Christophe Angelini, et dans ce contexte, il sera difficile d’y parvenir au second.
Portivechju da fà sera donc une alternative sans étiquette à l’offre électorale habituelle. J’appelle tous les Porto-Vecchiais se reconnaissant dans cette démarche à la rejoindre pour la soutenir et y apporter leur contribution. »