C’est un projet d’envergure, fruit de six années de travail, qui a été concrétisé ce jeudi matin dans le quartier Saint-Jean à Ajaccio. La présentation, dans le cadre d’une politique sociale au plus près des personnes en difficulté, de trois unités d’hébergement destinées à accueillir des familles placées dans des situations d’urgence. Propriétaire de ces appartements grâce à des legs très anciens, le CIAS du Pays Ajaccien, qui en possède six autres en ville, a lancé le projet il y a six ans. Et selon la formule employée par les différents acteurs concernés, il a simplement suffi « d’appuyer sur le bouton », entendez par-là de donner son aval pour lancer le projet. « Dès mon arrivée aux responsabilités en 2014, précise Laurent Marcangeli, maire d’Ajaccio, j’ignorais que le CIAS était en possession d’un patrimoine immobilier. On s’est alors dit, avec Caroline Corticchiato, à l’époque adjointe déléguée aux affaires sociales, qu’il fallait utiliser et valoriser ces biens dans le sens de l’action sociale. Tout en l’insérant dans le projet de rénovation d’un quartier riche en histoire. »
Cinq ans de travaux
L’idée fait son chemin, les acteurs sollicitent des financements européens (FEDER) et cinq années de travaux ont été nécessaires pour donner un bien beau résultat : trois unités d’hébergement entièrement aux normes, équipées (deux T3 et un T2) pour un ensemble qui s’étale sur 200m2. Coût total, 280000 euros HT dont 80 % pris en charge par les fonds européens relayés par la CdC, et et les 20 % restants relevant du CIAS et de la CAPA. Entre-temps, c’est David Frau qui a repris les rênes du domaine social. « À travers ce projet, ajoute Laurent Marcangeli, nous redonnons vie à un quartier. Le baptistère paléochrétien n’est qu’à quelques dizaines de mètres. Un peu plus bas, nous avons la Mission Locale, l’une des seules de France dont la mairie est propriétaire. Ce projet est d’autant plus intéressant que l’immeuble a été frappé par un arrêté de péril. C’est quelque part la concrétisation de ce que l’on souhaite faire pour les personnes en difficulté. Il inclut plusieurs centres d’intérêts autour d’une ligne conductrice qui est l’humain : la rénovation avec un cabinet d’architecte qui dessiné les plans et conçu l’ensemble, l’économie à travers tous les corps de métier qui ont oeuvré et l’accompagnement via des assistantes sociales qui aideront les familles concernées au relogement. »
Grâce à ce nouvel outil, le CIAS, dont la mission principale est justement d’accompagner et d’aider les publics en difficulté, disposera d’une solution beaucoup plus adaptée. « Un outil supplémentaire qui va venir en soutien d’une aide matérielle, rappelle David Frau, Des valeurs de solidarité et d’accompagnement que nous portons, précisera Muriel Fagni, représentante de la Collectivité de Corse, cette politique volontariste nous permet d’intervenir annuellement en faveur des actions portées par le milieu associatif dans le domaine du logement... »
Grâce à des espaces modulables équipés et adaptés à tous, ces nouveaux logements vont permettre aux personnes touchées par un sinistre, un péril ou de l’insalubrité de trouver un toit provisoire .
Cinq ans de travaux
L’idée fait son chemin, les acteurs sollicitent des financements européens (FEDER) et cinq années de travaux ont été nécessaires pour donner un bien beau résultat : trois unités d’hébergement entièrement aux normes, équipées (deux T3 et un T2) pour un ensemble qui s’étale sur 200m2. Coût total, 280000 euros HT dont 80 % pris en charge par les fonds européens relayés par la CdC, et et les 20 % restants relevant du CIAS et de la CAPA. Entre-temps, c’est David Frau qui a repris les rênes du domaine social. « À travers ce projet, ajoute Laurent Marcangeli, nous redonnons vie à un quartier. Le baptistère paléochrétien n’est qu’à quelques dizaines de mètres. Un peu plus bas, nous avons la Mission Locale, l’une des seules de France dont la mairie est propriétaire. Ce projet est d’autant plus intéressant que l’immeuble a été frappé par un arrêté de péril. C’est quelque part la concrétisation de ce que l’on souhaite faire pour les personnes en difficulté. Il inclut plusieurs centres d’intérêts autour d’une ligne conductrice qui est l’humain : la rénovation avec un cabinet d’architecte qui dessiné les plans et conçu l’ensemble, l’économie à travers tous les corps de métier qui ont oeuvré et l’accompagnement via des assistantes sociales qui aideront les familles concernées au relogement. »
Grâce à ce nouvel outil, le CIAS, dont la mission principale est justement d’accompagner et d’aider les publics en difficulté, disposera d’une solution beaucoup plus adaptée. « Un outil supplémentaire qui va venir en soutien d’une aide matérielle, rappelle David Frau, Des valeurs de solidarité et d’accompagnement que nous portons, précisera Muriel Fagni, représentante de la Collectivité de Corse, cette politique volontariste nous permet d’intervenir annuellement en faveur des actions portées par le milieu associatif dans le domaine du logement... »
Grâce à des espaces modulables équipés et adaptés à tous, ces nouveaux logements vont permettre aux personnes touchées par un sinistre, un péril ou de l’insalubrité de trouver un toit provisoire .