Photo : Charles Flautre
« En Corse si tu ne sais pas nager c’est un peu compliqué, on est entouré d’eau », lance en plaisantant Enzo Tesic.
D’abord un apprentissage nécessaire, puis un moyen de s’amuser avec ses copains à la plage l’été, nager est très vite devenu essentiel pour le jeune homme originaire de Porto-Vecchio.
À l’âge de 8 ans, le garçon est inscrit dans le club de foot de sa ville Ozoir-la-Ferrière en Seine-et-Marne pourtant, ce qui intéresse le jeune garçon ce n’est pas la pelouse, mais plutôt les bassins dans lesquels nagent ses deux grandes sœurs. « J’aimais la sensation d’être dans l’eau, j’allais à pas mal de compétitions avec mes sœurs, donc au fil du temps c’est devenu un peu mon sport », se remémore-t-il. À 10 ans, il intègre un club de natation en région parisienne, puis au lycée, à 16 ans, il quitte le domicile familial pour une classe de sport-étude à Amiens.
Là-bas, l’adolescent s’entraîne deux fois plus et n’a plus que la nage en tête. Il a trouvé sa voie : le 200 mètres crawl et le 200 mètres 4 nages. Cinq ans plus tard, à seulement 21 ans, il réussit une très belle saison, et termine 4e au Championnat de France. « Ce n’était pas gagné, car l’année d’avoir j’étais très loin du temps et du ranking puisque je n’étais même pas dans les 8 premiers Français », se souvient le jeune homme. Il rejoint ainsi l’équipe de France de natation du 4 fois 200 mètres et participe pour la première fois aux Jeux olympiques à Tokyo.
D’abord un apprentissage nécessaire, puis un moyen de s’amuser avec ses copains à la plage l’été, nager est très vite devenu essentiel pour le jeune homme originaire de Porto-Vecchio.
À l’âge de 8 ans, le garçon est inscrit dans le club de foot de sa ville Ozoir-la-Ferrière en Seine-et-Marne pourtant, ce qui intéresse le jeune garçon ce n’est pas la pelouse, mais plutôt les bassins dans lesquels nagent ses deux grandes sœurs. « J’aimais la sensation d’être dans l’eau, j’allais à pas mal de compétitions avec mes sœurs, donc au fil du temps c’est devenu un peu mon sport », se remémore-t-il. À 10 ans, il intègre un club de natation en région parisienne, puis au lycée, à 16 ans, il quitte le domicile familial pour une classe de sport-étude à Amiens.
Là-bas, l’adolescent s’entraîne deux fois plus et n’a plus que la nage en tête. Il a trouvé sa voie : le 200 mètres crawl et le 200 mètres 4 nages. Cinq ans plus tard, à seulement 21 ans, il réussit une très belle saison, et termine 4e au Championnat de France. « Ce n’était pas gagné, car l’année d’avoir j’étais très loin du temps et du ranking puisque je n’étais même pas dans les 8 premiers Français », se souvient le jeune homme. Il rejoint ainsi l’équipe de France de natation du 4 fois 200 mètres et participe pour la première fois aux Jeux olympiques à Tokyo.
Photo : Charles Flautre
Un nouvel objectif
Si Enzo Tesic et ses coéquipiers n’arrivent pas à passer le second tour et terminent 11e aux JO, le nageur corse garde tout de même un bon souvenir de cette expérience. « C’était cool même si c’était un peu particulier à cause du Covid. Il n’y avait pas de spectateurs et pas beaucoup d’ambiance », assure-t-il.
Sa participation au Japon lui permet de réaliser qu’il ne veut pas en rester-là. Dès son retour de l’olympiade, il se concentre pour une nouvelle échéance, cette fois à domicile, celle de Paris 2024. Le jeune homme a alors 3 ans pour se préparer. Afin de s’entraîner dans des conditions optimales, il intègre en 2022 l’Insep (L'Institut national du sport, de l'expertise et de la performance), ce temple pour la préparation des sportifs de haut niveau. « Là-bas, c’est motivant, car on a tous le même projet. Puis, tout est à portée de main, j’y dors, j’ai la piscine à deux minutes, le self, le staff médical, la musculation… c’est un gain de temps au quotidien. »
Grâce à cette préparation poussée, il espère pouvoir défiler sur la Seine en juillet 2024 et nager en individuel. « Je vais tenter le 200 crawl et le 200 quatre nages. Je préfère le crawl, mais j’ai déjà été champion de France du 4 nages donc on verra bien. La nage collective ce sera en complément si je suis parmi les 4 meilleurs Français », poursuit-il. Pour cela, il doit se battre contre le chronomètre, atteindre les temps demandés et performer lors du Championnat de France qui se tiendra en mai 2024, un mois avant l’annonce de la sélection officielle pour les Jeux. S’il fait partie des deux meilleurs temps français, alors, il sera assuré de nager à Paris.
Si Enzo Tesic et ses coéquipiers n’arrivent pas à passer le second tour et terminent 11e aux JO, le nageur corse garde tout de même un bon souvenir de cette expérience. « C’était cool même si c’était un peu particulier à cause du Covid. Il n’y avait pas de spectateurs et pas beaucoup d’ambiance », assure-t-il.
Sa participation au Japon lui permet de réaliser qu’il ne veut pas en rester-là. Dès son retour de l’olympiade, il se concentre pour une nouvelle échéance, cette fois à domicile, celle de Paris 2024. Le jeune homme a alors 3 ans pour se préparer. Afin de s’entraîner dans des conditions optimales, il intègre en 2022 l’Insep (L'Institut national du sport, de l'expertise et de la performance), ce temple pour la préparation des sportifs de haut niveau. « Là-bas, c’est motivant, car on a tous le même projet. Puis, tout est à portée de main, j’y dors, j’ai la piscine à deux minutes, le self, le staff médical, la musculation… c’est un gain de temps au quotidien. »
Grâce à cette préparation poussée, il espère pouvoir défiler sur la Seine en juillet 2024 et nager en individuel. « Je vais tenter le 200 crawl et le 200 quatre nages. Je préfère le crawl, mais j’ai déjà été champion de France du 4 nages donc on verra bien. La nage collective ce sera en complément si je suis parmi les 4 meilleurs Français », poursuit-il. Pour cela, il doit se battre contre le chronomètre, atteindre les temps demandés et performer lors du Championnat de France qui se tiendra en mai 2024, un mois avant l’annonce de la sélection officielle pour les Jeux. S’il fait partie des deux meilleurs temps français, alors, il sera assuré de nager à Paris.
Photo : Charles Flautre
« Rien n’est fait »
Même s’il comptabilise une première participation olympique, Enzo Tesic l’assure : « rien n’est fait ». À un peu moins de 500 jours des jeux, le sportif affirme qu’il se sent bien psychologiquement. Ce qui lui donne de l’énergie, c’est surtout le fait de jouer à domicile. « Ce sera plus facile pour ma famille de faire le déplacement, il y aura beaucoup de supporters français, cela change tout », continue le nageur. Quand on lui parle de la suite, de Los Angeles en 2028, il indique « ne pas vraiment y penser » et rester « concentré sur la prochaine échéance » , celle dont le résultat déterminera sûrement la suite de sa carrière.
En tout cas, quel que soit le résultat, une chose est sûre, il continuera à nager dans l'eau de Porto-Vecchio, l’endroit qui lui permet de « se ressourcer ».
Même s’il comptabilise une première participation olympique, Enzo Tesic l’assure : « rien n’est fait ». À un peu moins de 500 jours des jeux, le sportif affirme qu’il se sent bien psychologiquement. Ce qui lui donne de l’énergie, c’est surtout le fait de jouer à domicile. « Ce sera plus facile pour ma famille de faire le déplacement, il y aura beaucoup de supporters français, cela change tout », continue le nageur. Quand on lui parle de la suite, de Los Angeles en 2028, il indique « ne pas vraiment y penser » et rester « concentré sur la prochaine échéance » , celle dont le résultat déterminera sûrement la suite de sa carrière.
En tout cas, quel que soit le résultat, une chose est sûre, il continuera à nager dans l'eau de Porto-Vecchio, l’endroit qui lui permet de « se ressourcer ».
Envoyer à un ami
Version imprimable
