Créé voilà 6 ans par José Frappaolo, le Ci Simu Caffè, situé A Piazzeta, entre la rue des Jardins et la rue du Castagnu, était vite devenu LE rendez-vous des artistes de tous bords : chanteurs, musiciens, poètes, peintres… On y passait de belles soirées culturelles très conviviales. Il y a deux ans, ce sympathique établissement se déplaçait Place Vattelapesca, réhabilitée par la mairie de Bastia. Mais aujourd’hui, l’heure de la retraite a sonné pour l’ami José.
« Les raisons de cette fermeture sont multiples » explique José, « Quand j’ai bâti ce projet, je m’étais donné cinq ans. On en est à la fin de la 6ème année et je commence à prendre de l'âge. J’ai décidé de prendre un peu de recul, de souffler, de profiter de ma maison familiale au village de Meria dans le Cap Corse ».
En 6 ans, José Frappaolo aura reçu des dizaines d’invités et instauré un rendez-vous mensuel avec le Slam. La 64ème et dernière soirée s’est déroulée le 15 décembre.
Temple du slam, le Ci Simu recevait aussi de nombreux chanteurs, notamment des jeunes à qui il donnait leur chance et qui venaient s’essayer à la scène, un véritable tremplin pour eux.
Comédien lui-même, José recevait bien souvent de petites troupes sur sa terrasse. L’occasion pour elles de se produire devant un parterre de connaisseurs ou de néophytes.
Parmi ceux qui fréquentait assidûment le Ci Simu, l’humoriste Hubert Tempête. « Quand j’étais à Piazzeta, Hubert tenait une pizzeria juste à côté et venait régulièrement raconter des blagues et jouer de la guitare. Il a fermé par la suite et venait me voir ici plusieurs fois par semaine » souligne José Frappaolo. Un lieu emblématique qui manquera à coup sûr au fringant humoriste octogénaire. «Le Ci Simu était un endroit agréable et idéal pour chanter, pour s'amuser » glisse Hubert.
Autre hôte de marque, entre autres, Daniel Vincensini, des Mantini. Enfant du marché, il s’arrêtait souvent boire un verre avec José et entonner quelques chansons de sa composition. Les exemples seraient nombreux à énumérer comme Jean Lorenzi, son ami chanteur qui se produira d’ailleurs très bientôt sur la scène du théâtre de Bastia. « Je vais lui donner un coup de main pour l’organisation et je serai dans les coulisses » confie José. Durant cet été 2022, le Ci Simu Caffè avait été choisi par la mairie de Bastia pour abriter l’opération « Opéra déconfiné ». De belles et grandes voix entonnant les plus beaux airs d’opéra s’y étaient ainsi produites tous les mercredis soirs.
La crise sanitaire et la fermeture des établissements accueillant du public auront aussi été dures à supporter, financièrement et moralement, pour José Frappaolo. Des travaux interminables sur la façade de l’immeuble l’ont aussi ébranlé, parfois découragé.
Toutes ces difficultés l’ont peu à peu poussé à fermer. « Je pense qu’à un moment donné il faut savoir s’arrêter, ne pas faire l’année de trop. Mon bail s’arrêtait le 31 décembre, c’était donc pour moi le moment ».
Retraite ? Oui et non, car José se laisse le temps du repos, de la réflexion pour peut-être repartir sur des projets théâtraux. « En attendant, dans la maison de mon fils, je vais m’occuper du jardin, cultiver. J’aurai aussi plus de temps de libre le soir pour aller voir mes amis musiciens ou comédiens sur scène ».
Cultiver son jardin, au sens propre du terme cette fois, José ne pouvait trouver mieux comme retraite, non ?
« Les raisons de cette fermeture sont multiples » explique José, « Quand j’ai bâti ce projet, je m’étais donné cinq ans. On en est à la fin de la 6ème année et je commence à prendre de l'âge. J’ai décidé de prendre un peu de recul, de souffler, de profiter de ma maison familiale au village de Meria dans le Cap Corse ».
En 6 ans, José Frappaolo aura reçu des dizaines d’invités et instauré un rendez-vous mensuel avec le Slam. La 64ème et dernière soirée s’est déroulée le 15 décembre.
Temple du slam, le Ci Simu recevait aussi de nombreux chanteurs, notamment des jeunes à qui il donnait leur chance et qui venaient s’essayer à la scène, un véritable tremplin pour eux.
Comédien lui-même, José recevait bien souvent de petites troupes sur sa terrasse. L’occasion pour elles de se produire devant un parterre de connaisseurs ou de néophytes.
Parmi ceux qui fréquentait assidûment le Ci Simu, l’humoriste Hubert Tempête. « Quand j’étais à Piazzeta, Hubert tenait une pizzeria juste à côté et venait régulièrement raconter des blagues et jouer de la guitare. Il a fermé par la suite et venait me voir ici plusieurs fois par semaine » souligne José Frappaolo. Un lieu emblématique qui manquera à coup sûr au fringant humoriste octogénaire. «Le Ci Simu était un endroit agréable et idéal pour chanter, pour s'amuser » glisse Hubert.
Autre hôte de marque, entre autres, Daniel Vincensini, des Mantini. Enfant du marché, il s’arrêtait souvent boire un verre avec José et entonner quelques chansons de sa composition. Les exemples seraient nombreux à énumérer comme Jean Lorenzi, son ami chanteur qui se produira d’ailleurs très bientôt sur la scène du théâtre de Bastia. « Je vais lui donner un coup de main pour l’organisation et je serai dans les coulisses » confie José. Durant cet été 2022, le Ci Simu Caffè avait été choisi par la mairie de Bastia pour abriter l’opération « Opéra déconfiné ». De belles et grandes voix entonnant les plus beaux airs d’opéra s’y étaient ainsi produites tous les mercredis soirs.
La crise sanitaire et la fermeture des établissements accueillant du public auront aussi été dures à supporter, financièrement et moralement, pour José Frappaolo. Des travaux interminables sur la façade de l’immeuble l’ont aussi ébranlé, parfois découragé.
Toutes ces difficultés l’ont peu à peu poussé à fermer. « Je pense qu’à un moment donné il faut savoir s’arrêter, ne pas faire l’année de trop. Mon bail s’arrêtait le 31 décembre, c’était donc pour moi le moment ».
Retraite ? Oui et non, car José se laisse le temps du repos, de la réflexion pour peut-être repartir sur des projets théâtraux. « En attendant, dans la maison de mon fils, je vais m’occuper du jardin, cultiver. J’aurai aussi plus de temps de libre le soir pour aller voir mes amis musiciens ou comédiens sur scène ».
Cultiver son jardin, au sens propre du terme cette fois, José ne pouvait trouver mieux comme retraite, non ?