Le collège de Montesoro, à Bastia
C'est Core in Fronte que "informé par une mère de famille corse de l'agression de son fils" a dévoilé l'affaire ce 16 novembre sur les réseaux sociaux.
Dans un Tweet, le parti indépendantiste indique que le mardi 15 novembre dans l'enceinte du collège de Montesoru, à Bastia, une altercation entre plusieurs élèves aurait éclaté "dans le cadre d'un "défi" consiste à agresser gratuitement une victime et à filmer la scène". Celle-ci a été d'ailleurs diffusé, ensuite, sur Snapchat.
Suite à cet incident, la famille de la victime a porté plainte, et deux élèves protagonistes de cette affaires ont été placés en garde à vue ce jeudi 17 novembre pour être auditionnés. En raison du manque de témoignages, la garde à vue a été levée et le parquet prendra "une décision sur le dossier" dans les prochains jours.
"Au-delà du contexte et de l'âge dos protagonistes, cette phrase nous interpelle car elle témoigne d'une fragmentation de la société corse en diverses communautés." regrette dans son communiqué Core In Fronte rappelle "qu'il n'existe qu'une seule communauté de droit sur notre terre."
Dans un Tweet, le parti indépendantiste indique que le mardi 15 novembre dans l'enceinte du collège de Montesoru, à Bastia, une altercation entre plusieurs élèves aurait éclaté "dans le cadre d'un "défi" consiste à agresser gratuitement une victime et à filmer la scène". Celle-ci a été d'ailleurs diffusé, ensuite, sur Snapchat.
Suite à cet incident, la famille de la victime a porté plainte, et deux élèves protagonistes de cette affaires ont été placés en garde à vue ce jeudi 17 novembre pour être auditionnés. En raison du manque de témoignages, la garde à vue a été levée et le parquet prendra "une décision sur le dossier" dans les prochains jours.
"Au-delà du contexte et de l'âge dos protagonistes, cette phrase nous interpelle car elle témoigne d'une fragmentation de la société corse en diverses communautés." regrette dans son communiqué Core In Fronte rappelle "qu'il n'existe qu'une seule communauté de droit sur notre terre."
Agression gratuite d'un jeune corse au collège de Montesoru à Bastia.
Ces comportements, à la française, citadins et urbains, n'ont pas leur place en Corse.
Il n'y a qu'une seule communauté de droit en Corse: Le peuple corse qui n'est toujours pas reconnu dans ses droits. pic.twitter.com/nn28dUm381
— Core in Fronte (@coreinfronte) November 16, 2022
Pour le PNC "des faits graves qui doivent être sanctionnés"
Dans un communiqué u Partitu di a Nazione Corsa apporte son entier soutien à l’adolescent. "Ce type d’acte, pour nous inadmissible, symbolise cette banalisation de la violence qui prend pied dans bien des espaces dédiés à l’éducation." indique le PNC inquiet pour le peuple corse, "en proie aux fléaux menaçant sa jeunesse, dans un pays en perte de repères." Pour le parti "cette multiplication des actes graves, au cœur du système éducatif, s’avère extrêmement préoccupante aussi bien pour les élèves que pour les enseignants et l’ensemble des parents."
Dans ce texte publié ce 18 novembre le PNC appelle "à la conscience collective et interpellons les différents pouvoirs afin que ces faits, d’une gravité extrême, soient retenus puis sanctionnés avec toute l’attention nécessaire. "
Dans ce texte publié ce 18 novembre le PNC appelle "à la conscience collective et interpellons les différents pouvoirs afin que ces faits, d’une gravité extrême, soient retenus puis sanctionnés avec toute l’attention nécessaire. "
L'Association des parents corses condamne
L’APC, associé di i parents corse, condamne l’agression d’un jeune collégien corse par plusieurs autres au collège de Montesoro à Bastia et apporte son total soutien à sa famille. "Cette agression de surcroit a été filmée et mis en ligne sur les réseaux sociaux. Malheureusement de tels comportements, que l’on croit naïvement réservés à certaines régions de France continentale, peuvent également se produire chez nous. Ce n’est pas une fatalité et nous nous opposerons fermement à la violence gratuite, au harcèlement, quel qu’il soit, ainsi qu’aux les dérives communautaires qui n’ont pas leur place au sein des établissements scolaires de l’île."
Au-delà la sanction administrative que pour l'APC est "indispensable envers ce genre d’actes", l’association entend œuvrer, avec l’administration de l’éducation nationale et d’autres acteurs de la vie éducative, "à ce que tels comportements inqualifiables ne se reproduisent plus dans les établissements scolaires de notre île."
Au-delà la sanction administrative que pour l'APC est "indispensable envers ce genre d’actes", l’association entend œuvrer, avec l’administration de l’éducation nationale et d’autres acteurs de la vie éducative, "à ce que tels comportements inqualifiables ne se reproduisent plus dans les établissements scolaires de notre île."
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