« Le traitement contre un cancer ne s’arrête pas aux traitements principaux », explique l’Agence régionale de santé (ARS) sur son site internet. Après la chirurgie, la chimiothérapie et la radiothérapie, d’autres paramètres doivent être pris en compte pour parvenir à un bon rétablissement. Dans le but d’optimiser cette phase post-traitement, les ARS de PACA et de Corse ont donc déployé, début 2023, un programme d’accompagnement des personnes, censé « améliorer la qualité de vie des patients, réduire les risques de séquelles, et prévenir les rechutes ». Sur l’île, ce plan est coordonné par la Ligue contre le cancer 2A et 2B, ainsi que par la Communauté professionnelle territoriale de santé (CPTS) de Balagne.
« Les patients qui sortent de leur traitement sont affaiblis sur tous les plans. Mais on a constaté qu’un suivi psychologique, physique ou encore diététique leur permettait de repartir du bon pied », explique Stéphanie Dominici, assistante coordinatrice de la CPTS de Balagne. « Par exemple, j’ai le cas d’un ancien bon sportif qui veut retrouver une certaine activité physique. Le problème, c’est que son corps ne répond plus comme avant, et qu’il ne sait pas comment s’y prendre. D’où l’intérêt d’être suivi par un spécialiste en activité physique adaptée. » Idem pour la nutrition, alors que « beaucoup de personnes ont du mal à retrouver une structure alimentaire après leur traitement ».
« Les patients qui sortent de leur traitement sont affaiblis sur tous les plans. Mais on a constaté qu’un suivi psychologique, physique ou encore diététique leur permettait de repartir du bon pied », explique Stéphanie Dominici, assistante coordinatrice de la CPTS de Balagne. « Par exemple, j’ai le cas d’un ancien bon sportif qui veut retrouver une certaine activité physique. Le problème, c’est que son corps ne répond plus comme avant, et qu’il ne sait pas comment s’y prendre. D’où l’intérêt d’être suivi par un spécialiste en activité physique adaptée. » Idem pour la nutrition, alors que « beaucoup de personnes ont du mal à retrouver une structure alimentaire après leur traitement ».
« On a du mal à inclure des patients »
Grâce au financement de l’ARS, le programme d’accompagnement permet à tous les patients, dans l’année suivant la fin de leur traitement, de bénéficier de 180 euros de soins dans l’un des trois domaines suivants : activité physique adaptée, diététique et soutien psychologique. Munies d’une ordonnance délivrée par un professionnel de santé (médecin traitant, oncologue ou pédiatre), les personnes concernées peuvent se présenter à leur organisme de référence -CPTS pour la Balagne, et Ligue contre le cancer pour le reste de l’île- qui les redirigera ensuite vers les spécialistes en question.
Pour le moment, malgré l’offre proposée (qui n’implique d’ailleurs aucune avance de frais), les demandes se font rares. En Balagne, deux mois après le lancement, personne n’a encore sollicité l’aide de la CPTS. « On a du mal à inclure des patients », déplore Stéphanie Dominici. « On a pourtant informé tous les médecins du territoire, mais pour le moment, on manque sûrement encore de visibilité. »
Pour le moment, malgré l’offre proposée (qui n’implique d’ailleurs aucune avance de frais), les demandes se font rares. En Balagne, deux mois après le lancement, personne n’a encore sollicité l’aide de la CPTS. « On a du mal à inclure des patients », déplore Stéphanie Dominici. « On a pourtant informé tous les médecins du territoire, mais pour le moment, on manque sûrement encore de visibilité. »
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