Aux côtés de son suppléant, Xavier Lacombe, le président du groupe Horizons à l’Assemblée Nationale a fait un premier bilan de son mandat
« Ce dont souffre notre vie démocratique c’est d’abord parfois d’un déficit d’explications pédagogiques et aussi de ce sentiment que les élus disent des choses pendant les élections et en font d’autres une fois qu’ils sont dans leurs responsabilités ». Six mois après son élection en tant que député de la 1ère circonscription de Corse-du-Sud, c’est afin d’éviter ces écueils que Laurent Marcangeli a souhaité faire un point d’étape sur les actions qu’il mène dans le cadre de ce mandat ce samedi matin.
Aux côtés de son suppléant, Xavier Lacombe, le président du groupe Horizons à l’Assemblée Nationale affirme avoir œuvré dans le sens de ce qu’il avait annoncé lorsqu’il était candidat : « Faire entendre la voix de la Corse, agir, ne pas fuir les débats, être sur du concret ». « J’avais défini un certain nombre d’actions, elles n’ont pas toutes été réalisées, mais en six mois il n’y a pas de contradictions par rapport à ce que j’avais annoncé », appuie-t-il.
Pour preuve, il présente deux documents, dont le premier « trace les grandes lignes de ce que le groupe Horizons a contribué à réaliser dans le cadre de la majorité présidentielle depuis le mois de juin ». Laurent Marcangeli en profite d’ailleurs pour saluer l’état d’esprit de son groupe : « C’est celui du sérieux, du travail sur le fond, c’est également une certaine volonté de mettre un peu de nuance dans le débat public, un peu de pondération, et d’avoir une attitude qui soit respectueuse de l’institution dans laquelle nous évoluons car nous voulons être respectueux de nos concitoyens dont nous sommes les représentants ».
Aux côtés de son suppléant, Xavier Lacombe, le président du groupe Horizons à l’Assemblée Nationale affirme avoir œuvré dans le sens de ce qu’il avait annoncé lorsqu’il était candidat : « Faire entendre la voix de la Corse, agir, ne pas fuir les débats, être sur du concret ». « J’avais défini un certain nombre d’actions, elles n’ont pas toutes été réalisées, mais en six mois il n’y a pas de contradictions par rapport à ce que j’avais annoncé », appuie-t-il.
Pour preuve, il présente deux documents, dont le premier « trace les grandes lignes de ce que le groupe Horizons a contribué à réaliser dans le cadre de la majorité présidentielle depuis le mois de juin ». Laurent Marcangeli en profite d’ailleurs pour saluer l’état d’esprit de son groupe : « C’est celui du sérieux, du travail sur le fond, c’est également une certaine volonté de mettre un peu de nuance dans le débat public, un peu de pondération, et d’avoir une attitude qui soit respectueuse de l’institution dans laquelle nous évoluons car nous voulons être respectueux de nos concitoyens dont nous sommes les représentants ».
« Quand il s’agit d’aider la Corse, il faudra toujours considérer que je serai là »
Sur le plan plus local, Laurent Marcangeli déroule son bilan personnel en précisant être intervenu durant ces six premiers mois aussi bien sur des sujets nationaux que plus spécifiques à la Corse. Auteur de deux propositions de lois – l’une visant à « améliorer l’accès au soin pour tous » et l’autre à « instaurer une majorité numérique et à lutter contre la haine en ligne » –, de plusieurs amendements et questions au Gouvernement, cosignataire de quatre autres propositions de lois, ou encore président du groupe d’amitié France-Italie, co-rapporteur de la « Mission d’information sur les enjeux migratoires aux frontières Sud de l’Union Européenne et dans l’océan Indien », et rapporteur de la « Commission d’enquête chargée de faire la lumière sur les dysfonctionnements au sein de l’administration pénitentiaire et de l’appareil judiciaire ayant conduit à l’assassinat d’un détenu le 2 mars 2022 à la maison centrale d’Arles », l’activité du député de la 1èrecirconscription de Corse-du-Sud est chargée, mais il l’assure, la Corse reste au premier rang de ses préoccupations. « Quand il s’agit d’aider la Corse, il faudra toujours considérer que je serai là. Je ne pense pas être totalement étranger aux 33 millions d’euros permettant de financer les délégations de service public maritime et aérienne », pointe-t-il en relevant par ailleurs les amendements en faveur de l’île qu’il a pu défendre, notamment aux côtés des députés nationalistes.
« J’ai depuis six mois eu à cœur de défendre la Corse et continuerai de le faire, parfois seul et parfois en total accord avec mes trois autres collègues qui ne sont pas dans le même groupe et ne sont pas de la même obédience que moi en matière politique », souligne-t-il ainsi en déroulant : « En dépit de ces différences nous avons l’occasion à de nombreuses reprises d’échanger, de travailler ensemble sur un certain nombre de sujets. Ce qui compte avant tout c’est un dépassement que nous nous devons parfois avoir au service de nos concitoyens ».
« J’ai depuis six mois eu à cœur de défendre la Corse et continuerai de le faire, parfois seul et parfois en total accord avec mes trois autres collègues qui ne sont pas dans le même groupe et ne sont pas de la même obédience que moi en matière politique », souligne-t-il ainsi en déroulant : « En dépit de ces différences nous avons l’occasion à de nombreuses reprises d’échanger, de travailler ensemble sur un certain nombre de sujets. Ce qui compte avant tout c’est un dépassement que nous nous devons parfois avoir au service de nos concitoyens ».
« La Corse a besoin de paix et de projets »
Dans ce droit fil, il indique enfin que « la Corse a besoin de paix et de projets ». « Elle a besoin de paix parce que c’est le préalable à tout. Je veux participer à instaurer cette paix, c’est aussi ce pourquoi j’œuvre au quotidien dans mon mandat parlementaire. Mais la Corse a aussi besoin de projets. Elle doit en porter et le Gouvernement doit l’aider à pouvoir faire de ces projets une réalité. La Corse a par exemple de véritables atouts à faire valoir en matière hydraulique et cela passe par une vraie ambition d’équipements, il faudra donc convaincre le gouvernement de débloquer de l’argent », note-t-il avant de conclure : « Lorsque nous allons à Paris pour discuter avec le ministre de l’Intérieur, il ne peut pas être que question d’avenir institutionnel, même si cela m’intéresse et que je participerai à la réflexion et je l’espère à l’action ».