Lundi, c'est souvent jour de rentrée. Pour Julien Paolini, Conseiller exécutif de Corse en charge de l'aménagement du territoire, c'était au matin de ce 12 septembre qu'il a dévoilé le calendrier autour de ces deux piliers majeurs. "Au total, six séminaires de présentation de la démarche de contractualisation auront lieu et permettront de rencontrer l'ensemble des 19 intercommunalités, présente Julien Paolini. Cinq l'ont déjà été à l'occasion des deux premières réunions à Corti et Aiacciu, en juillet."
Les quatre rencontres restantes se tiendront toutes en octobre, concernant Sartè le 3, Piagha Urientale le 10, Balagna le 13 et Bastia le 17.
Le fait urbain insulaire a défini la ville en Corse et ainsi réparti les territoires selon 4 catégories : urbains structurants à l'échelle territoriale, à l'échelle infra territoriale, urbains en devenir et "d'objectif urbain". "Cette première phase permet d'abord de réfléchir sans contraintes à la contractualisation, pour ensuite alimenter le PADDUC (Plan d'Aménagement et de Développement Durable de Corse)", détaille le Conseiller exécutif. Une période durant laquelle les discussions tournent souvent autour des mêmes grands axes de travail : "La gestion de l'eau et son assainissement, les déchets, la mobilité, les transitions énergétique et écologique..."
Un rééquilibrage territorial primordial
Les chantiers sont nombreux à l'échelle urbaine : dans les centres-villes, par exemple, se posent les problématiques des stationnements ou de la pollution, dues aussi au fait que hormis Corti, les grandes villes sont portuaires et possèdent parfois un aéroport.
La forte périurbanisation de l'île accentue les charges de centralité sur ces villes-centres. L'enjeu du rééquilibrage territorial est donc primordial, avec l'ambition de recréer de la centralité en ville périphérique. “C'est pour cela qu'on veut vraiment tendre vers un décloisonnement, en accentuant le ruissellement des aires urbaines vers les villages, expose l'élu. En périphérie, on vise aussi une réduction de la consommation de foncier qui aujourd'hui est énorme. On a un manque d'espace public, la population augmente en moyenne de 1% par an, et de 2 à 3% dans certaines communes sous forte influence d'un pôle.”
Malgré tout, certaines préoccupations semblent immuables pour le moment. "La rénovation des logements sociaux coûterait 500 M€, c'est absolument énorme et on ne pourrait à peine en financer que la moitié", regrette le maire de Pietrosu. Alors à la question de savoir si un projet local peut rentrer dans la démarche de contractualisation, Paolinirépond que “si c'est un cadre qui peut apporter à la collectivité territoriale, pourquoi pas. On ne peut pas l'exclure.”
Des premiers contrats dès 2023
Début 2023 suivra ensuite la phase "d'immersion" auprès des territoires. "Elle permettra avec un diagnostic et au travers de réunions bilatérales de préparer plusieurs ateliers thématiques regroupant l'ensemble des partenaires." Ils démarreront dès le vendredi 16 septembre à Aiacciu, sur le thème de la centralité et l'attractivité, avant de se poursuivre le 17 octobre à Bastia (logement, aspects sociaux et sociétaux), le 21 novembre à Portivechju (périurbanisation), le 12 décembre à L'Isula (mobilité) et le 23 janvier à Corti (ville durable).
"À l'issue de ces concertations, nous devrions pouvoir définir quelles sont nos priorités d'interventions en termes dedéveloppement urbain, et ainsi pouvoir rédiger le Schéma de Développement urbain Durable (SDUD) au 1er semestre 2023, espère Julien Paolini. Son approbation par l'Assemblée de Corse en découlerait alors dans le courant de l'année."
La signature des premiers contrats, d'une durée de 3 ans, pourrait donc avoir lieu fin 2023. L'objectif à l'avenir serait de les voir courir sur 6 ans.
Les quatre rencontres restantes se tiendront toutes en octobre, concernant Sartè le 3, Piagha Urientale le 10, Balagna le 13 et Bastia le 17.
Le fait urbain insulaire a défini la ville en Corse et ainsi réparti les territoires selon 4 catégories : urbains structurants à l'échelle territoriale, à l'échelle infra territoriale, urbains en devenir et "d'objectif urbain". "Cette première phase permet d'abord de réfléchir sans contraintes à la contractualisation, pour ensuite alimenter le PADDUC (Plan d'Aménagement et de Développement Durable de Corse)", détaille le Conseiller exécutif. Une période durant laquelle les discussions tournent souvent autour des mêmes grands axes de travail : "La gestion de l'eau et son assainissement, les déchets, la mobilité, les transitions énergétique et écologique..."
Un rééquilibrage territorial primordial
Les chantiers sont nombreux à l'échelle urbaine : dans les centres-villes, par exemple, se posent les problématiques des stationnements ou de la pollution, dues aussi au fait que hormis Corti, les grandes villes sont portuaires et possèdent parfois un aéroport.
La forte périurbanisation de l'île accentue les charges de centralité sur ces villes-centres. L'enjeu du rééquilibrage territorial est donc primordial, avec l'ambition de recréer de la centralité en ville périphérique. “C'est pour cela qu'on veut vraiment tendre vers un décloisonnement, en accentuant le ruissellement des aires urbaines vers les villages, expose l'élu. En périphérie, on vise aussi une réduction de la consommation de foncier qui aujourd'hui est énorme. On a un manque d'espace public, la population augmente en moyenne de 1% par an, et de 2 à 3% dans certaines communes sous forte influence d'un pôle.”
Malgré tout, certaines préoccupations semblent immuables pour le moment. "La rénovation des logements sociaux coûterait 500 M€, c'est absolument énorme et on ne pourrait à peine en financer que la moitié", regrette le maire de Pietrosu. Alors à la question de savoir si un projet local peut rentrer dans la démarche de contractualisation, Paolinirépond que “si c'est un cadre qui peut apporter à la collectivité territoriale, pourquoi pas. On ne peut pas l'exclure.”
Des premiers contrats dès 2023
Début 2023 suivra ensuite la phase "d'immersion" auprès des territoires. "Elle permettra avec un diagnostic et au travers de réunions bilatérales de préparer plusieurs ateliers thématiques regroupant l'ensemble des partenaires." Ils démarreront dès le vendredi 16 septembre à Aiacciu, sur le thème de la centralité et l'attractivité, avant de se poursuivre le 17 octobre à Bastia (logement, aspects sociaux et sociétaux), le 21 novembre à Portivechju (périurbanisation), le 12 décembre à L'Isula (mobilité) et le 23 janvier à Corti (ville durable).
"À l'issue de ces concertations, nous devrions pouvoir définir quelles sont nos priorités d'interventions en termes dedéveloppement urbain, et ainsi pouvoir rédiger le Schéma de Développement urbain Durable (SDUD) au 1er semestre 2023, espère Julien Paolini. Son approbation par l'Assemblée de Corse en découlerait alors dans le courant de l'année."
La signature des premiers contrats, d'une durée de 3 ans, pourrait donc avoir lieu fin 2023. L'objectif à l'avenir serait de les voir courir sur 6 ans.