Photo Illustration Michel Luccioni
L’élection présidentielle qui arrive met en exergue plus que jamais une population fracturée et soucieuse de son avenir. La politique qui devrait être l’outil permettant de rassembler et d’assurer la cohésion de la population, est plus que jamais une des causes de sa division.
D’une part, nous observons une abstention de plus en plus conséquente à chaque élection (+ de 50% aux scrutins législatifs, régionaux, municipaux) et une fragmentation des représentants politiques porteurs de visions différentes pour la France. Chaque candidat se présente comme porteur d’une vision présentée comme intangible, seule capable d’assurer l’épanouissement et la réussite de sa nation. Les différents candidats semblant privilégier comme stratégie de campagne une guerre contre leurs opposants, plutôt qu’une promotion de leurs solutions…
La vie n’est-elle pourtant pas une diversité de chemin et de solutions ? Pourquoi ces visions seraient-elles forcément incompatibles ? En prenant en compte l’abstention moyenne (50%) et les scores des différents sondages, le meilleur candidat est porteur d’une vision représentant 15% de la population. Et pourtant c’est elle qui va probablement s’imposer aux 85% restants de la France.
Dans ces conditions, comment la population pourrait-elle s’approprier le vivre ensemble quand ses représentants sont plus que jamais divisés et hostiles les uns envers les autres, et alimentent cette tendance dans le peuple. J’observe autour de moi des collègues, des amis même des familles qui se fâchent pour des questions d’orientation politique…
Ne sommes-nous pas tous porteurs d’intérêts communs sur lesquels nous pourrions capitaliser plutôt que d’instrumentaliser nos différences ? La France est-elle si exiguë que nous ne puissions occuper un espace commun ou partager nos similitudes et tolérer nos différences ?
Tolérance, c’est peut-être aujourd’hui un des mots les plus utilisés et dont la définition semble pourtant bien étrangère à ses protagonistes. Celle-ci semblant s’arrêter généralement aux personnes partageant leurs dogmes, et qui désignera comme intolérante toute alternative de pensée.
Est-il utopique de rêver d’un monde où les différents partis politiques ne seraient plus dans une vision d’opposition mais de collaboration ? Ou leur stratégie serait d’imaginer de concert une politique commune ou chacun se sentirait représenté ? Ou resterons-nous dans l’application d’une vision restrictive, que l’on imposera au plus grand nombre au prétexte que son électorat en première instance, lui a permis d’accéder à un second tour, et qui offrira obligatoirement à un des deux finalistes les portes du pouvoir ?
D’une part, nous observons une abstention de plus en plus conséquente à chaque élection (+ de 50% aux scrutins législatifs, régionaux, municipaux) et une fragmentation des représentants politiques porteurs de visions différentes pour la France. Chaque candidat se présente comme porteur d’une vision présentée comme intangible, seule capable d’assurer l’épanouissement et la réussite de sa nation. Les différents candidats semblant privilégier comme stratégie de campagne une guerre contre leurs opposants, plutôt qu’une promotion de leurs solutions…
La vie n’est-elle pourtant pas une diversité de chemin et de solutions ? Pourquoi ces visions seraient-elles forcément incompatibles ? En prenant en compte l’abstention moyenne (50%) et les scores des différents sondages, le meilleur candidat est porteur d’une vision représentant 15% de la population. Et pourtant c’est elle qui va probablement s’imposer aux 85% restants de la France.
Dans ces conditions, comment la population pourrait-elle s’approprier le vivre ensemble quand ses représentants sont plus que jamais divisés et hostiles les uns envers les autres, et alimentent cette tendance dans le peuple. J’observe autour de moi des collègues, des amis même des familles qui se fâchent pour des questions d’orientation politique…
Ne sommes-nous pas tous porteurs d’intérêts communs sur lesquels nous pourrions capitaliser plutôt que d’instrumentaliser nos différences ? La France est-elle si exiguë que nous ne puissions occuper un espace commun ou partager nos similitudes et tolérer nos différences ?
Tolérance, c’est peut-être aujourd’hui un des mots les plus utilisés et dont la définition semble pourtant bien étrangère à ses protagonistes. Celle-ci semblant s’arrêter généralement aux personnes partageant leurs dogmes, et qui désignera comme intolérante toute alternative de pensée.
Est-il utopique de rêver d’un monde où les différents partis politiques ne seraient plus dans une vision d’opposition mais de collaboration ? Ou leur stratégie serait d’imaginer de concert une politique commune ou chacun se sentirait représenté ? Ou resterons-nous dans l’application d’une vision restrictive, que l’on imposera au plus grand nombre au prétexte que son électorat en première instance, lui a permis d’accéder à un second tour, et qui offrira obligatoirement à un des deux finalistes les portes du pouvoir ?