Robin De Mari est candidat aux élections législatives des 12 et 19 juin dans la 1ère circonscription de Corse du Sud avec l’investiture de l’Union Populaire (NUPES)
- Pourquoi avez-vous décidé de vous présenter à ces Législatives ?
- Je suis rentré en politique par le biais de l’écologie et je fais partie de cette « génération Mélenchon ». À force de luttes, manifestations et combats, je me retrouve tout naturellement candidat investi par l’Union Populaire pour défendre un programme et une majorité de rupture.
- Qui est votre suppléante ?
- Marie-Christine Amato-Salini est paysanne à Carbuccia. Elle pratique la permaculture et défend les circuits courts et le « manger mieux ». Notre binôme se compète très bien et prouve bien que nous sommes les candidats de l’écologie sociale avec tous les changements que cela implique.
- Quel est, pour vous, l’enjeu de ce scrutin ?
- Il est très simple et se caractérise par deux options des 12 et 19 juin : soit on continue durant cinq ans avec ce gouvernement qui a détruit les acquis sociaux, les services publics dans une politique ultra-libérale, soit on bâtit une majorité populaire autour d’unions qui s’appuient sur l’écologie, le social ou encore les changements d’institution…
- La Gauche insulaire marque le pas depuis déjà quelques années. Comment lui insuffler une dynamique nouvelle ?
- Au niveau national, le bloc de Gauche est leader dans les derniers sondages. Je rappelle également que Jean-Luc Mélenchon a réalisé un score de 22% aux présidentielles, juste derrière Marine Le Pen. Il y a une nouvelle élection en en Corse, comme sur l’ensemble du territoire, notre objectif est de convaincre pour remporter un maximum de circonscriptions. Il y a des batailles qui paraissent perdues d’avance, mais nous allons nous battre pour faire valoir nos idées.
- Cela ne semble pas évident dans cette 1ère circonscription de la Corse-du-Sud. Comment comptez-vous y parvenir ?
- Aucun combat n’est gagné, ni perdu d’avance ! Nous allons tenter d’imprimer nos idées. Et elles portent déjà, au sein même d’autres camps politiques qui commencent à voir qu’elles sont judicieuses et qu’elles ont besoin d’être appliquées parce qu’elles sont dans l’air du temps. Beaucoup le remarquent, et c’est déjà une victoire en soi. Maintenant, il va falloir les concrétiser.
- Sur quels thèmes nationaux et locaux, allez-vous bâtir votre campagne ?
- L’augmentation du Smic, porté à 1500 euros, tout particulièrement en Corse où les salaires du privé sont en baisse de 20 % par rapport au Continent. Egalement, la retraite à 60 ans et 40 annuités. Beaucoup de personnes, parmi les plus précaires, décèdent avant 62 ans. La retraite à 65 ans, prônée par Emmanuel Macron, est tout simplement inenvisageable. Il y aura donc un choix à faire pour les électeurs. Enfin, le blocage des prix. On a vu qu’avec l’inflation, ils flambent, notamment ceux du carburant. Nous proposons donc de bloquer les prix et de les ramener à ce qu’ils étaient avant l’inflation.
- Quelle est votre position sur les négociations qui s’ouvrent sur l’autonomie ?
- S’il s’agit de négociations qui favorisent la réduction des droits sociaux ou des prestations sociales, sur le droit du travail ou l’écologie, nous y sommes, bien évidemment opposés. Mais ce n’est pas une fatalité. Il y a possibilité de faire autrement et d’avancer sur des positions qui sont favorables à la démocratie, l’écologie et le social.
- Quelles seraient les mesures locales que vous défendrez si vous êtes élu ?
- Notre programme s’applique particulièrement bien à la Corse qui est, en quelque sorte, un laboratoire de ce qui a été fait en matière de réduction des services publics et des politiques libérales. Nous avons beaucoup subi ces politiques ici et les recettes appliquées nationalement nous affectent beaucoup plus du fait de l’insularité. Nous allons donc appliquer le programme national qui convient parfaitement à l’île.
- Comment comptez-vous organiser votre campagne ?
- Ce sera une campagne de terrain. Je suis jeune, c’est donc une première pour moi et je ne désespère pas. Nous allons cartonner et plus que prévu.
- Je suis rentré en politique par le biais de l’écologie et je fais partie de cette « génération Mélenchon ». À force de luttes, manifestations et combats, je me retrouve tout naturellement candidat investi par l’Union Populaire pour défendre un programme et une majorité de rupture.
- Qui est votre suppléante ?
- Marie-Christine Amato-Salini est paysanne à Carbuccia. Elle pratique la permaculture et défend les circuits courts et le « manger mieux ». Notre binôme se compète très bien et prouve bien que nous sommes les candidats de l’écologie sociale avec tous les changements que cela implique.
- Quel est, pour vous, l’enjeu de ce scrutin ?
- Il est très simple et se caractérise par deux options des 12 et 19 juin : soit on continue durant cinq ans avec ce gouvernement qui a détruit les acquis sociaux, les services publics dans une politique ultra-libérale, soit on bâtit une majorité populaire autour d’unions qui s’appuient sur l’écologie, le social ou encore les changements d’institution…
- La Gauche insulaire marque le pas depuis déjà quelques années. Comment lui insuffler une dynamique nouvelle ?
- Au niveau national, le bloc de Gauche est leader dans les derniers sondages. Je rappelle également que Jean-Luc Mélenchon a réalisé un score de 22% aux présidentielles, juste derrière Marine Le Pen. Il y a une nouvelle élection en en Corse, comme sur l’ensemble du territoire, notre objectif est de convaincre pour remporter un maximum de circonscriptions. Il y a des batailles qui paraissent perdues d’avance, mais nous allons nous battre pour faire valoir nos idées.
- Cela ne semble pas évident dans cette 1ère circonscription de la Corse-du-Sud. Comment comptez-vous y parvenir ?
- Aucun combat n’est gagné, ni perdu d’avance ! Nous allons tenter d’imprimer nos idées. Et elles portent déjà, au sein même d’autres camps politiques qui commencent à voir qu’elles sont judicieuses et qu’elles ont besoin d’être appliquées parce qu’elles sont dans l’air du temps. Beaucoup le remarquent, et c’est déjà une victoire en soi. Maintenant, il va falloir les concrétiser.
- Sur quels thèmes nationaux et locaux, allez-vous bâtir votre campagne ?
- L’augmentation du Smic, porté à 1500 euros, tout particulièrement en Corse où les salaires du privé sont en baisse de 20 % par rapport au Continent. Egalement, la retraite à 60 ans et 40 annuités. Beaucoup de personnes, parmi les plus précaires, décèdent avant 62 ans. La retraite à 65 ans, prônée par Emmanuel Macron, est tout simplement inenvisageable. Il y aura donc un choix à faire pour les électeurs. Enfin, le blocage des prix. On a vu qu’avec l’inflation, ils flambent, notamment ceux du carburant. Nous proposons donc de bloquer les prix et de les ramener à ce qu’ils étaient avant l’inflation.
- Quelle est votre position sur les négociations qui s’ouvrent sur l’autonomie ?
- S’il s’agit de négociations qui favorisent la réduction des droits sociaux ou des prestations sociales, sur le droit du travail ou l’écologie, nous y sommes, bien évidemment opposés. Mais ce n’est pas une fatalité. Il y a possibilité de faire autrement et d’avancer sur des positions qui sont favorables à la démocratie, l’écologie et le social.
- Quelles seraient les mesures locales que vous défendrez si vous êtes élu ?
- Notre programme s’applique particulièrement bien à la Corse qui est, en quelque sorte, un laboratoire de ce qui a été fait en matière de réduction des services publics et des politiques libérales. Nous avons beaucoup subi ces politiques ici et les recettes appliquées nationalement nous affectent beaucoup plus du fait de l’insularité. Nous allons donc appliquer le programme national qui convient parfaitement à l’île.
- Comment comptez-vous organiser votre campagne ?
- Ce sera une campagne de terrain. Je suis jeune, c’est donc une première pour moi et je ne désespère pas. Nous allons cartonner et plus que prévu.