Le Medef Corse s'étonne de la dureté du rapport de la Cour des Comptes envers la Corse et les Corses. Selon Charles Zuccarelli, Président de l'organisation patronale, "Ce rapport fait état d'avantages fiscaux accordés à la Corse depuis plusieurs siècles dont le seul but est d'aider certains secteurs d'activités à se développer". Le concours de ses aides a permis aux principaux secteurs mis en cause et notamment le secteur vinicole de montrer leur capacité à se structurer, se développer et s'exporter sur les plus grandes tables du monde. Outre l'importance de l'aspect économique pour notre région, l'image positive véhiculée en est un atout supplémentaire.
La Corse reste une des régions les plus pauvres de France avec des spécificités avérées qui devraient être régies dans un statut fiscal particulier et encadré. Les entreprises Corses ne sollicitent pas une nouvelle fois la mise en place de subventions mais bien l'organisation d'aides leur permettant leur développement et la pérennité de leur activité, source d'embauches.
Par ailleurs, les responsables de l'organisation patronale restent inquiets des conséquences du rapport dans l'éventualité d'un retour au droit commun. Le respect des périodes de transition est impératif au risque de mettre en péril les entreprises des secteurs cités.