Dans la première circonscription de Haute-Corse, 25 181 personnes se sont rendues aux urnes. Crédits Photo : Michel Luccioni
L’enjeu était de taille pour les deux candidats. Pourtant, ni l’un, ni l’autre ne seront présents au second tour de ces élections législatives, le 19 juin, malgré un beau score avoisinant les 12 % des suffrages exprimés.
Alexis Fernandez : « Nous ne lâcherons rien ! Les prochaines élections seront les bonnes »
Il est le nouveau visage du Rassemblement National dans la première circonscription de Haute-Corse. Pour sa première élection législative, Alexis Fernandez ne passe pas l’étape du premier tour mais peut s’enorgueillir d’avoir franchi la barre des 10 %, à tout juste 20 ans. Ce 12 juin, il récoltait 12,17 % des suffrages exprimés dans sa circonscription, soit 2 996 voix.
Veste de costume noire sur le dos, cheveux d’un sombre profond, gominés vers l’arrière, Alexis Fernandez cache difficilement sa fierté quelques heures après avoir reçu les résultats définitifs du 12 juin. « Cette percée est le fruit d’un travail de terrain entrepris fin 2020 avec Nathaly Antona et François Filoni ». Respectivement candidats dans les première et deuxième circonscriptions de Corse-du-Sud, les deux autres porte-drapeaux du Rassemblement National ont également échoué aux portes du second tour, mais réalisent un score de 12,69 % pour Nathaly Antona et de 14,77 % pour François Filoni. Le quatrième candidat du Rassemblement National dans la deuxième circonscription de Haute-Corse, Jean Cardi, totalise également un score de 11,47 % des suffrages exprimés. Au-delà du travail auprès des électeurs, cette poussée vers le haut s’explique par « une restructuration de la fédération corse du Rassemblement National », affirme Alexis Fernandez.
De quoi donner au candidat un espoir de victoire à peine dissimulé pour les prochaines échéances électorales. « Je veux rassurer les électeurs qui nous ont fait confiance, nous ne lâcherons rien ! Les prochaines élections seront les bonnes », lance-t-il. À Borgo et à Lucciana, le benjamin de l'élection arrive en tête avec 22,8 % et 22,1 % des suffrages exprimés. « Contrairement aux autres candidats, notre projet s’adapte au rural », explique-t-il, stoïque.
Alexis Fernandez loupe le second tour de 356 voix. C’est près d’un tiers des suffrages récoltés par l’autre candidat d’Extrême droite du mouvement Reconquête, Jean-Michel Lamberti, qui totalise 1 179 voix. De quoi regretter l’absence d’union ? « Je n’ai pas de déclaration à faire là-dessus », affirme Alexis Fernandez. Il en sera de même pour d’éventuelles consignes de vote lors du second tour de ce 19 juin.
Veste de costume noire sur le dos, cheveux d’un sombre profond, gominés vers l’arrière, Alexis Fernandez cache difficilement sa fierté quelques heures après avoir reçu les résultats définitifs du 12 juin. « Cette percée est le fruit d’un travail de terrain entrepris fin 2020 avec Nathaly Antona et François Filoni ». Respectivement candidats dans les première et deuxième circonscriptions de Corse-du-Sud, les deux autres porte-drapeaux du Rassemblement National ont également échoué aux portes du second tour, mais réalisent un score de 12,69 % pour Nathaly Antona et de 14,77 % pour François Filoni. Le quatrième candidat du Rassemblement National dans la deuxième circonscription de Haute-Corse, Jean Cardi, totalise également un score de 11,47 % des suffrages exprimés. Au-delà du travail auprès des électeurs, cette poussée vers le haut s’explique par « une restructuration de la fédération corse du Rassemblement National », affirme Alexis Fernandez.
De quoi donner au candidat un espoir de victoire à peine dissimulé pour les prochaines échéances électorales. « Je veux rassurer les électeurs qui nous ont fait confiance, nous ne lâcherons rien ! Les prochaines élections seront les bonnes », lance-t-il. À Borgo et à Lucciana, le benjamin de l'élection arrive en tête avec 22,8 % et 22,1 % des suffrages exprimés. « Contrairement aux autres candidats, notre projet s’adapte au rural », explique-t-il, stoïque.
Alexis Fernandez loupe le second tour de 356 voix. C’est près d’un tiers des suffrages récoltés par l’autre candidat d’Extrême droite du mouvement Reconquête, Jean-Michel Lamberti, qui totalise 1 179 voix. De quoi regretter l’absence d’union ? « Je n’ai pas de déclaration à faire là-dessus », affirme Alexis Fernandez. Il en sera de même pour d’éventuelles consignes de vote lors du second tour de ce 19 juin.
Jean-François Paoli : « Une déception de ne pas atteindre le second tour pour porter notre projet le plus loin possible »
De son côté, le candidat de la majorité présidentielle, Jean-François Paoli, clôture le quatuor de tête qui a dépassé les 10 % des suffrages exprimés. Un temps placé au coude à coude avec Julien Morganti et Alexis Fernandez lors des premières estimations, le vice-président de la Fédération corse du Parti radical a vu ses espoirs s’envoler lors de la publication des résultats définitifs. Il termine quatrième avec 12 % et 2 944 voix, à 400 voix du 2nd tour.
S’il reste « satisfait d’avoir réalisé ce score », Jean-François Paoli fait également part de « sa déception de ne pas atteindre le second tour pour porter notre projet le plus loin possible ». Aurait-il fallu changer quelque chose dans la stratégie pour sortir vainqueur ? « Peut-être partir plus tôt en campagne, mais le rassemblement que nous portions a pris du temps dans sa construction », confie Jean-François Paoli. De son propre aveu, les plus grands responsables de sa déception sont autres que d’éventuels loupés de campagne. « L’abstention et le score du Rassemblement National me déçoivent énormément », lance-t-il, quelques heures après avoir pris connaissance des résultats définitifs. Le candidat du Rassemblement National, Alexis Fernandez, le devance de 52 voix. « Une surprise », pour Jean-François Paoli qui dénonce « une vision de la société portée par le Rassemblement National bien différente de la mienne ».
De quel candidat présent au second tour, Jean-François Paoli est-il le plus proche ? Il ne le dira pas et préfère laisser les presque 3 000 électeurs à lui avoir fait confiance, décider d’eux-mêmes le 19 juin : « Je ne donnerai pas de consigne de vote. Chacun est libre de ses choix ».
S’il reste « satisfait d’avoir réalisé ce score », Jean-François Paoli fait également part de « sa déception de ne pas atteindre le second tour pour porter notre projet le plus loin possible ». Aurait-il fallu changer quelque chose dans la stratégie pour sortir vainqueur ? « Peut-être partir plus tôt en campagne, mais le rassemblement que nous portions a pris du temps dans sa construction », confie Jean-François Paoli. De son propre aveu, les plus grands responsables de sa déception sont autres que d’éventuels loupés de campagne. « L’abstention et le score du Rassemblement National me déçoivent énormément », lance-t-il, quelques heures après avoir pris connaissance des résultats définitifs. Le candidat du Rassemblement National, Alexis Fernandez, le devance de 52 voix. « Une surprise », pour Jean-François Paoli qui dénonce « une vision de la société portée par le Rassemblement National bien différente de la mienne ».
De quel candidat présent au second tour, Jean-François Paoli est-il le plus proche ? Il ne le dira pas et préfère laisser les presque 3 000 électeurs à lui avoir fait confiance, décider d’eux-mêmes le 19 juin : « Je ne donnerai pas de consigne de vote. Chacun est libre de ses choix ».