Lettre ouverte de la ligue des droits de l'Homme aux candidates et candidats à l'élection municipale.
Les élections municipales sont un rendez-vous démocratique important. Pendant six années, les futur-e-s élu-e-s disposeront de compétences conséquentes en matière de développement local. L’aggravation de la crise sociale, climatique et environnementale donne une nouvelle dimension politique à ces élections. Le temps presse. La prochaine décennie sera décisive pour limiter les dérèglements à venir. Les politiques publiques à mettre en œuvre au niveau communal et intercommunal s’inscrivent dans cette urgence.
Le diagnostic n’est plus à faire. Nous avons cru à une croissance infinie. Mais l’épuisement des ressources, l’altération de nos conditions de vie, le recul de la biodiversité, le creusement des inégalités nous disent aujourd’hui les limites à ne pas franchir.
Nous devons changer de modèle de développement. La question des déchets est ici emblématique. Leur traitement est essentiel. Leur production l’est tout autant. Il nous faut revisiter sur le fond nos modes de production et de consommation ainsi que leur emprise sur l’occupation des sols et l’organisation des transports. A court terme, il nous faut recréer les conditions d’un développement viable et solidaire. Nous ne pouvons nous résoudre à l’abandon de territoires entiers et à la soumission d’autres territoires au profit des centres urbains qui portent principalement l’illusion d’une croissance infinie.
Les élections municipales ne sont pas synonymes de territoires à conserver ou à conquérir dans la perspective d’autres scrutins mais de projets de territoire répondant à l’urgence sociale, climatique et environnementale.
Mesdames et messieurs les candidat-e-s, il vous revient la responsabilité de nous éclairer sur vos projets. Au lendemain du 22 mars, il reviendra à celles et ceux qui seront élu-e-s de développer des politiques publiques en pensant aux jeunes d’aujourd’hui et aux générations à venir.
Ajaccio, le 2 mars 2020
Le diagnostic n’est plus à faire. Nous avons cru à une croissance infinie. Mais l’épuisement des ressources, l’altération de nos conditions de vie, le recul de la biodiversité, le creusement des inégalités nous disent aujourd’hui les limites à ne pas franchir.
Nous devons changer de modèle de développement. La question des déchets est ici emblématique. Leur traitement est essentiel. Leur production l’est tout autant. Il nous faut revisiter sur le fond nos modes de production et de consommation ainsi que leur emprise sur l’occupation des sols et l’organisation des transports. A court terme, il nous faut recréer les conditions d’un développement viable et solidaire. Nous ne pouvons nous résoudre à l’abandon de territoires entiers et à la soumission d’autres territoires au profit des centres urbains qui portent principalement l’illusion d’une croissance infinie.
Les élections municipales ne sont pas synonymes de territoires à conserver ou à conquérir dans la perspective d’autres scrutins mais de projets de territoire répondant à l’urgence sociale, climatique et environnementale.
Mesdames et messieurs les candidat-e-s, il vous revient la responsabilité de nous éclairer sur vos projets. Au lendemain du 22 mars, il reviendra à celles et ceux qui seront élu-e-s de développer des politiques publiques en pensant aux jeunes d’aujourd’hui et aux générations à venir.
Ajaccio, le 2 mars 2020