Yves Loubet et José Andreani (à droite) organisateurs des rallyes historiques
- Une année à la tête du Co.R.S.A. Est-ce suffisant pour débroussailler ?
- C’est plus compliqué qu’on ne le pense mais lorsqu’on est au cœur du sujet, on commence s’habituer. Le sport automobile est en évolution constante mais il se porte bien sur l’île. Pour preuve, le nombre de licenciés est en augmentation quand bien même les pilotes seraient moins nombreux sur les épreuves. La crise est passée par là certes, mais il semble que bon nombre de licenciés se focalisent sur certaines épreuves par souci d’économie. On ne peut guère leur en vouloir.
- Plus de licenciés, c’est bien. Moins d’épreuves est-ce mieux ?
- Par les temps qui courent, il convient de maintenir un juste équilibre. En 2012, le nombre de licenciés était en régression, la reprise s’est faite en cours d’année. En fait, qu’il s’agisse de la Corse ou des autres comités, chacun voudrait avoir son rallye dans sa région, et cela n’est plus possible aujourd’hui. Les pilotes disposent de moins en moins de moyens et leur budget ne peut leur permettre que deux ou trois participations. Donc, ils choisissent leur région où les rallyes les moins couteux. Avec près d’un millier de licenciés cette année, nous organisons 7 épreuves (plus les Tours de Corse ERC et Historiques) alors qu’avec 5 épreuves, le championnat serait idéal et bien charpenté avec tous les pilotes.
- Le pilote corse s’exporte moins par ces temps de crise. Est-ce votre point de vue ?
- Le Corse ne sort plus ou presque, à l’exception de quelques pointures qui bien souvent tirent brillamment leur épingle du jeu. Le temps des Loubet, Bernardini, De Riu, Vallicioni et autres est bel semble bien terminé. Autres temps, autres moyens…
- Il y a eu quelques brouilles lors d’une précédente épreuve, sans gravité certes. Est-ce suffisant pour ébranler la maison corse des rallyes ?
- Je ne le pense pas. Tout est très vite rentré dans l’ordre, mais ce n’est pas une raison. Nous allons mettre un tantinet plus de discipline dans nos organisations afin que cela ne se reproduise plus. Mais je ne cache pas que l’on récolte ce que l’on a semé durent des années. Cela a engendré une certaine violence et de cela, je n’en veux pas. Des réunions seront organisées régulièrement, notamment en ce qui concerne les reconnaissances sauvages et les problèmes de sécurité. C’est une éducation à revoir sous tous les angles. Notre réputation a toujours été exemplaire à ce niveau et il convient donc de la rétablir au plus tôt.
- On entend souvent sur le bord des routes que les rallyes historiques prennent le pas sur les autres épreuves. Qu’en est-il ?
- Le constat est réel, c’est vrai. Sans doute l’approche des pilotes et des machines, la façon d’organiser une épreuve, le fait aussi que faire courir des voitures d’un autre temps, avec plus d’ingrédients ravive plus encore la nostalgie des grandes épreuves routières d’avant. Il n’est que de se pencher sur les épreuves telles le Tour de France, le Monte-Carlo ou plus près de nous le Tour de Corse Historique, autant d’épreuves qui conservent leur authenticité. C’est un autre état d’esprit, celui qui colle à l’histoire, tout simplement.
- C’est plus compliqué qu’on ne le pense mais lorsqu’on est au cœur du sujet, on commence s’habituer. Le sport automobile est en évolution constante mais il se porte bien sur l’île. Pour preuve, le nombre de licenciés est en augmentation quand bien même les pilotes seraient moins nombreux sur les épreuves. La crise est passée par là certes, mais il semble que bon nombre de licenciés se focalisent sur certaines épreuves par souci d’économie. On ne peut guère leur en vouloir.
- Plus de licenciés, c’est bien. Moins d’épreuves est-ce mieux ?
- Par les temps qui courent, il convient de maintenir un juste équilibre. En 2012, le nombre de licenciés était en régression, la reprise s’est faite en cours d’année. En fait, qu’il s’agisse de la Corse ou des autres comités, chacun voudrait avoir son rallye dans sa région, et cela n’est plus possible aujourd’hui. Les pilotes disposent de moins en moins de moyens et leur budget ne peut leur permettre que deux ou trois participations. Donc, ils choisissent leur région où les rallyes les moins couteux. Avec près d’un millier de licenciés cette année, nous organisons 7 épreuves (plus les Tours de Corse ERC et Historiques) alors qu’avec 5 épreuves, le championnat serait idéal et bien charpenté avec tous les pilotes.
- Le pilote corse s’exporte moins par ces temps de crise. Est-ce votre point de vue ?
- Le Corse ne sort plus ou presque, à l’exception de quelques pointures qui bien souvent tirent brillamment leur épingle du jeu. Le temps des Loubet, Bernardini, De Riu, Vallicioni et autres est bel semble bien terminé. Autres temps, autres moyens…
- Il y a eu quelques brouilles lors d’une précédente épreuve, sans gravité certes. Est-ce suffisant pour ébranler la maison corse des rallyes ?
- Je ne le pense pas. Tout est très vite rentré dans l’ordre, mais ce n’est pas une raison. Nous allons mettre un tantinet plus de discipline dans nos organisations afin que cela ne se reproduise plus. Mais je ne cache pas que l’on récolte ce que l’on a semé durent des années. Cela a engendré une certaine violence et de cela, je n’en veux pas. Des réunions seront organisées régulièrement, notamment en ce qui concerne les reconnaissances sauvages et les problèmes de sécurité. C’est une éducation à revoir sous tous les angles. Notre réputation a toujours été exemplaire à ce niveau et il convient donc de la rétablir au plus tôt.
- On entend souvent sur le bord des routes que les rallyes historiques prennent le pas sur les autres épreuves. Qu’en est-il ?
- Le constat est réel, c’est vrai. Sans doute l’approche des pilotes et des machines, la façon d’organiser une épreuve, le fait aussi que faire courir des voitures d’un autre temps, avec plus d’ingrédients ravive plus encore la nostalgie des grandes épreuves routières d’avant. Il n’est que de se pencher sur les épreuves telles le Tour de France, le Monte-Carlo ou plus près de nous le Tour de Corse Historique, autant d’épreuves qui conservent leur authenticité. C’est un autre état d’esprit, celui qui colle à l’histoire, tout simplement.
Propos recueillis par José FANCHI