Le communiqué de Jean Zuccarelli
Dimanche 27 juin les Corses ont donné à l’ensemble des listes nationalistes une large majorité de voix et à la seule liste conduite par Gilles Simeoni une majorité absolue des sièges à l’Assemblée de Corse. L’installation de jeudi dernier a confirmé que derrière le discours rassembleur du Président de l’exécutif réélu prônant l’ouverture et l’accès aux responsabilités de tous les groupes, il y avait bel et bien l’instauration d’un pouvoir sans partage sur notre île. Je lui souhaite néanmoins de réussir dans sa mission et de trouver enfin les voies d’une action efficace.
La Gauche, fait sans précédent depuis 1982, disparaît de l’hémicycle. Pourtant l’union de ses forces à laquelle nous avions appelé dès octobre 2020 était la seule option permettant de lui assurer une présence importante et d’espérer une alternance.
Au nom de la Gauche Républicaine Corse (GRC), je tiens à remercier les électeurs qui ont soutenu la démarche de rassemblement de la Liste Corse Terre de Progrès conduite par Jean-Charles Orsucci, première expression de notre volonté commune de reconstruction, malgré les appels au vote prétendument utile de 1er tour et ceux à la sanction de l’appartenance du tête de liste au mouvement du Président de la République.
C’est un véritable travail de fond auquel il nous faut nous atteler et GRC y prendra toute sa part. Il nous faudra convaincre un plus grand nombre de Corses de la pertinence et de la modernité de nos valeurs de solidarité, de développement assumé, durable et respectueux de notre identité, dans l’unité nationale.
En affirmant la primauté de la « solution politique » et de l’autonomie panacée à tous les problèmes qui attendent depuis des années des réponses concrètes, le Président de l’Exécutif se dédouane par avance de toute responsabilité.
Si les mots de Gilles Simeoni ont un sens (« nous aurons notre pays ») même dans les discours à caractère populiste alors il faut les prendre au sérieux car le doute n’est plus permis sur sa volonté, sous couvert d’émancipation, de conduire un projet séparatiste qui ne sera pas contredit par les autres formations nationalistes. Nous combattrons sans relâche cette idée mortifère et défendrons notre vision d’une Corse épanouie dans la République.
La Gauche, fait sans précédent depuis 1982, disparaît de l’hémicycle. Pourtant l’union de ses forces à laquelle nous avions appelé dès octobre 2020 était la seule option permettant de lui assurer une présence importante et d’espérer une alternance.
Au nom de la Gauche Républicaine Corse (GRC), je tiens à remercier les électeurs qui ont soutenu la démarche de rassemblement de la Liste Corse Terre de Progrès conduite par Jean-Charles Orsucci, première expression de notre volonté commune de reconstruction, malgré les appels au vote prétendument utile de 1er tour et ceux à la sanction de l’appartenance du tête de liste au mouvement du Président de la République.
C’est un véritable travail de fond auquel il nous faut nous atteler et GRC y prendra toute sa part. Il nous faudra convaincre un plus grand nombre de Corses de la pertinence et de la modernité de nos valeurs de solidarité, de développement assumé, durable et respectueux de notre identité, dans l’unité nationale.
En affirmant la primauté de la « solution politique » et de l’autonomie panacée à tous les problèmes qui attendent depuis des années des réponses concrètes, le Président de l’Exécutif se dédouane par avance de toute responsabilité.
Si les mots de Gilles Simeoni ont un sens (« nous aurons notre pays ») même dans les discours à caractère populiste alors il faut les prendre au sérieux car le doute n’est plus permis sur sa volonté, sous couvert d’émancipation, de conduire un projet séparatiste qui ne sera pas contredit par les autres formations nationalistes. Nous combattrons sans relâche cette idée mortifère et défendrons notre vision d’une Corse épanouie dans la République.