A l’hôpital d’Ajaccio, les heures, les jours sont comptés. Quatre ou cinq, pas plus, pour mettre en place une organisation adaptée à la demande qui risque d’être forte, avec un pic de cas d’ici « une semaine à dix jours ».
Le centre hospitalier subit donc une réorganisation importante afin d’augmenter considérablement le nombre de lits : « Nous avons 57 lits disponibles, et nous avons aménagé 26 lits de réanimation, avec un projet d’extension qui devrait nous permettre d’atteindre les 43 lits » affirme le directeur adjoint de l’hôpital d’Ajaccio Pascal Derudas, mais la possibilité d’atteindre ce nombre est conditionnée par le matériel, or, l’hôpital en manque cruellement, notamment de masques et de respirateurs.
« Les délais sont aujourd’hui de l’ordre de 3 à 4 semaines, c’est beaucoup trop long » déplore Pascal Derudas, « mais l’ARS fait le nécessaire pour que ces délais soient raccourcis et que les lits soient armés d’ici maximum une semaine » soit au moment du pic annoncé.
Huit patient en état grave
Le temps presse, et le nombre de cas augmente. A ce jour, il y a « une huitaine de patients en état grave » affirme Pascal Derudas.
Des personnels de l’hôpital sont désormais eux aussi contaminés : « malheureusement ils ne passent pas au travers ». Et le directeur adjoint tien à préciser que la contamination de ces soignants a pu se faire même à l'extérieur de l'hôpital « Il n’y a pas de lien, ces personnes ont pu être contaminées à l’extérieur de l’hôpital ».
Au-delà des mesures de confinement, quelle solution possible pour faire chuter le nombre de cas ? D’aucuns, à l’instar du Président de l’Assemblée de Corse Jean-Guy Talamoni proposent de généraliser le recours au test de dépistage, mais Pascal Derudas reste sceptique : « encore faut-il que nous ayons le matériel et les structures d’analyse qui vont avec ».
Face à ce cruel manque de moyens, la seule alternative pour enrayer la propagation reste alors de respecter scrupuleusement les règles de confinement. « Chacun doit prendre une part de responsabilité ! » lance t-il. « Ce qui faciliterait le quotidien des soignants, ce serait que chacun fasse preuve de civisme », conclut-il.
C'est probablement à partir de dimanche que 12 -14 malades placés en réanimation au CH d'Ajaccio seront évacués vers les hôpitaux de la Côte d’Azur".
Le centre hospitalier subit donc une réorganisation importante afin d’augmenter considérablement le nombre de lits : « Nous avons 57 lits disponibles, et nous avons aménagé 26 lits de réanimation, avec un projet d’extension qui devrait nous permettre d’atteindre les 43 lits » affirme le directeur adjoint de l’hôpital d’Ajaccio Pascal Derudas, mais la possibilité d’atteindre ce nombre est conditionnée par le matériel, or, l’hôpital en manque cruellement, notamment de masques et de respirateurs.
« Les délais sont aujourd’hui de l’ordre de 3 à 4 semaines, c’est beaucoup trop long » déplore Pascal Derudas, « mais l’ARS fait le nécessaire pour que ces délais soient raccourcis et que les lits soient armés d’ici maximum une semaine » soit au moment du pic annoncé.
Huit patient en état grave
Le temps presse, et le nombre de cas augmente. A ce jour, il y a « une huitaine de patients en état grave » affirme Pascal Derudas.
Des personnels de l’hôpital sont désormais eux aussi contaminés : « malheureusement ils ne passent pas au travers ». Et le directeur adjoint tien à préciser que la contamination de ces soignants a pu se faire même à l'extérieur de l'hôpital « Il n’y a pas de lien, ces personnes ont pu être contaminées à l’extérieur de l’hôpital ».
Au-delà des mesures de confinement, quelle solution possible pour faire chuter le nombre de cas ? D’aucuns, à l’instar du Président de l’Assemblée de Corse Jean-Guy Talamoni proposent de généraliser le recours au test de dépistage, mais Pascal Derudas reste sceptique : « encore faut-il que nous ayons le matériel et les structures d’analyse qui vont avec ».
Face à ce cruel manque de moyens, la seule alternative pour enrayer la propagation reste alors de respecter scrupuleusement les règles de confinement. « Chacun doit prendre une part de responsabilité ! » lance t-il. « Ce qui faciliterait le quotidien des soignants, ce serait que chacun fasse preuve de civisme », conclut-il.
C'est probablement à partir de dimanche que 12 -14 malades placés en réanimation au CH d'Ajaccio seront évacués vers les hôpitaux de la Côte d’Azur".