Après six heures, près de dix sangliers ont été tués par les chasseurs mobilisés sur le secteur Pietralba/Stiletto/Vazzio. Conduite sous l'autorité du préfet de Corse, la battue administrative a réuni - en plus des services de l'État, la Ville et l'OFB - une dizaine de lieutenants de louvèterie sur les 13 de Corse-du-Sud, dont certains ont fait le déplacement depuis Porto-Vecchio ou Bonifacio.
"On peut retenir une chose, estime Antoine Paolini, lieutenant de louvèterie de Sainte Marie de Sicche qui a supervisé l'opération. On a trouvé des sangliers là où on le pensait, c'es-à-dire tout près des immeubles, des habitations, dans des ronciers situés juste derrière. Ce qui veut dire que ce sont des animaux urbanisés. On en a tué une dizaine, dont de très gros animaux potentiellement dangereux. Outre les dégâts causés régulièrement dans les espaces privatifs - les syndics se plaignent de dégâts causés par des sangliers sur des murets, des pelouses, etc. - on a aussi un problème de dangerosité puisqu'ils sont devant les portes des immeubles !"
Reste désormais à voir si la méthode porte ses fruits. Contactée par CNI, la mairie d'Ajaccio n'a pas souhaité s'exprimer sur les suites éventuelles de l'opération. "On va désormais observer sur le terrain, explique de son côté Antoine Paolini. Si les sangliers restants se cantonnent dans des endroits moins dangereux, il n'y aura aucun problème. Mais si on se retrouve dans des situations identiques à ces derniers temps, on sera probablement obligés de renouveler l'opération."
"On peut retenir une chose, estime Antoine Paolini, lieutenant de louvèterie de Sainte Marie de Sicche qui a supervisé l'opération. On a trouvé des sangliers là où on le pensait, c'es-à-dire tout près des immeubles, des habitations, dans des ronciers situés juste derrière. Ce qui veut dire que ce sont des animaux urbanisés. On en a tué une dizaine, dont de très gros animaux potentiellement dangereux. Outre les dégâts causés régulièrement dans les espaces privatifs - les syndics se plaignent de dégâts causés par des sangliers sur des murets, des pelouses, etc. - on a aussi un problème de dangerosité puisqu'ils sont devant les portes des immeubles !"
Reste désormais à voir si la méthode porte ses fruits. Contactée par CNI, la mairie d'Ajaccio n'a pas souhaité s'exprimer sur les suites éventuelles de l'opération. "On va désormais observer sur le terrain, explique de son côté Antoine Paolini. Si les sangliers restants se cantonnent dans des endroits moins dangereux, il n'y aura aucun problème. Mais si on se retrouve dans des situations identiques à ces derniers temps, on sera probablement obligés de renouveler l'opération."