"Nous nous félicitons qu’enfin la raison ait triomphé et qu’il soit définitivement mis fin à l’existence des conseils généraux, repaire du clanisme et du clientélisme qui ont fait tant de mal à la Corse, et que notre Île puisse enfin envisager d’élaborer sur l’ensemble de son territoire, les politiques cohérentes et efficaces dont elle a le plus grand besoin dans le domaine économique et social.
Nous regrettons que les réformes de fond soient renvoyées aux calendes grecques par le gouvernement qui ne considère pas, contrairement aux déclarations de certains élus, qu’il s’agit là d’une première étape, mais d’un aboutissement.
Nous regrettons aussi, bien sûr, que le calendrier avancé par le gouvernement empêche que le peuple soit consulté par referendum avant la mise en œuvre de la réforme comme nous avions été les premiers à le réclamer.
Nous avions dès le départ dénoncé la méthode et le calendrier choisis par l’assemblée de Corse pour aborder la réforme institutionnelle : elle nous apparaissait mener à une impasse.
Nous y voilà.
Il apparait aujourd’hui que la méthode et le calendrier que nous proposions, consistant à commencer par la fusion des conseils généraux au sein de la CTC, et, à mener dans le même temps la préparation d’une négociation avec l’Etat sur un véritable statut d’autonomie, constituaient la meilleure solution.
Elle aurait permis de mettre en œuvre, dès le mois de janvier 2015, la nouvelle collectivité unique, d’éviter d’élire pour deux ans seulement les conseillers départementaux et les conseillers territoriaux, et très probablement de consulter la population par referendum.
Il faudra attendre, au mieux, le mois de janvier 2018, et renoncer à la consultation populaire.
Elle aurait surtout évité aux élus de l’assemblée de Corse de chevaucher pendant quasiment toute la mandature les chimères dont chacun constate aujourd’hui l’impasse, pour mettre au point et discuter sereinement avec l’Etat un vrai statut d’autonomie sur le modèle de celui dont bénéficie la Polynésie française, dont personne n’aurait pu nous opposer l’anti-constitutionnalité…
Si la consultation populaire, telle qu’elle était envisagée, n’aura donc pas lieu, ce n’est pas parce que le gouvernement ne la souhaite pas, mais parce que nos élus ont fait un choix qui l’a rendue impossible.
Les élections territoriales de décembre prochain vaudront donc referendum, à condition que les chefs de file des différentes listes aient la volonté et le courage d’afficher clairement leurs intentions.
Nous n’avons pas oublié , en effet, que les listes dont l’union a permis la mise en place l’exécutif de la CTC s’étaient engagées à ne pas engager de réforme institutionnelle pendant la mandature. On a vu ce qu’il était advenu de cet engagement, et nous espérons un profond changement dans la façon dont les débats s’engageront dorénavant. "
Nous regrettons que les réformes de fond soient renvoyées aux calendes grecques par le gouvernement qui ne considère pas, contrairement aux déclarations de certains élus, qu’il s’agit là d’une première étape, mais d’un aboutissement.
Nous regrettons aussi, bien sûr, que le calendrier avancé par le gouvernement empêche que le peuple soit consulté par referendum avant la mise en œuvre de la réforme comme nous avions été les premiers à le réclamer.
Nous avions dès le départ dénoncé la méthode et le calendrier choisis par l’assemblée de Corse pour aborder la réforme institutionnelle : elle nous apparaissait mener à une impasse.
Nous y voilà.
Il apparait aujourd’hui que la méthode et le calendrier que nous proposions, consistant à commencer par la fusion des conseils généraux au sein de la CTC, et, à mener dans le même temps la préparation d’une négociation avec l’Etat sur un véritable statut d’autonomie, constituaient la meilleure solution.
Elle aurait permis de mettre en œuvre, dès le mois de janvier 2015, la nouvelle collectivité unique, d’éviter d’élire pour deux ans seulement les conseillers départementaux et les conseillers territoriaux, et très probablement de consulter la population par referendum.
Il faudra attendre, au mieux, le mois de janvier 2018, et renoncer à la consultation populaire.
Elle aurait surtout évité aux élus de l’assemblée de Corse de chevaucher pendant quasiment toute la mandature les chimères dont chacun constate aujourd’hui l’impasse, pour mettre au point et discuter sereinement avec l’Etat un vrai statut d’autonomie sur le modèle de celui dont bénéficie la Polynésie française, dont personne n’aurait pu nous opposer l’anti-constitutionnalité…
Si la consultation populaire, telle qu’elle était envisagée, n’aura donc pas lieu, ce n’est pas parce que le gouvernement ne la souhaite pas, mais parce que nos élus ont fait un choix qui l’a rendue impossible.
Les élections territoriales de décembre prochain vaudront donc referendum, à condition que les chefs de file des différentes listes aient la volonté et le courage d’afficher clairement leurs intentions.
Nous n’avons pas oublié , en effet, que les listes dont l’union a permis la mise en place l’exécutif de la CTC s’étaient engagées à ne pas engager de réforme institutionnelle pendant la mandature. On a vu ce qu’il était advenu de cet engagement, et nous espérons un profond changement dans la façon dont les débats s’engageront dorénavant. "