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Covid-19 : Les personnes vaccinées bientôt dispensées de test PCR pour venir en Corse


Julia Sereni le Mardi 1 Juin 2021 à 19:40

Mise en place en décembre 2020, la présentation d'un test de dépistage négatif pour venir en Corse ne sera bientôt plus obligatoire pour les personnes vaccinées.



La directrice de l'ARS Marie-Hélène Lecenne a tenu une conférence de presse ce mardi 1er juin. Photo : Julia Sereni
La directrice de l'ARS Marie-Hélène Lecenne a tenu une conférence de presse ce mardi 1er juin. Photo : Julia Sereni
Les voyageurs à destination de la Corse seront bientôt exemptés de la présentation d’un test PCR négatif, s’ils sont vaccinés. C’est ce qu’a annoncé la directrice de l’Agence Régionale de Santé  (ARS) Marie-Hélène Lecenne ce mardi 1er juin.

Pas de date précise

Sur le calendrier, pour l’heure, « pas de date précise », le décret du Gouvernement n’ayant pas encore été publié. Néanmoins, on sait d’ores-et-déjà que les personnes concernées seront celles présentant un « schéma vaccinal complet ». Le schéma est dit « complet » deux semaines après les deux injections de Pfizer, Moderna ou Astrazeneca .
 
Pour rappel, l’obligation de fournir un test négatif de moins de 72 heures est en vigueur depuis décembre 2020. En plus du test, les voyageurs doivent présenter une déclaration sur l’honneur d’absence de symptômes. 
 

Les rassemblements de plus de 1000 personnes concernés aussi

Autre avantage pour les personnes vaccinées, elles n’auront pas besoin de présenter un test négatif, qui sera exigé pour les rassemblements de plus de 1000 personnes. En effet, le Conseil constitutionnel a validé, ce lundi 31 mai, le projet de pass sanitaire du gouvernement. Celui-ci conditionne l’accès aux évènements de plus de 1000 personnes à la présentation d'un résultat négatif de dépistage du virus, d'un justificatif de vaccination ou d'une attestation de rétablissement après une contamination.
 
« Même en deçà des 1000 personnes, certains organisateurs d’évènement vont proposer un protocole où il y a aura des contraintes » précise la directrice de l’ARS.
 
Des arguments en faveur de la vaccination qui connait ces derniers quinze jours un fléchissement. « Nous avons 3 000 injections en moins par semaine » déplore Marie-Hélène Lecenne. Et 90 000 doses à écouler en juin. « On voudrait vraiment que tous nos créneaux soient utilisés » plaide t-elle. La directrice de l’ARS espère donc que la perspective d'une liberté retrouvée sera de nature à convaincre les indécis. « Ce type de mesures, c’est très concret pour tout le monde » conclut-elle.