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Le Sporting plus efficace que le Stade de Reims !


le Samedi 19 Décembre 2015 à 19:34

Le Sporting a gagné samedi soir le match qu'il ne fallait pas perdre. Mais ce n'est pas pour autant qu'il a gommé les problèmes qui sont les siens sur le terrain depuis un moment. Ce succès, acquis à la faveur de deux contres de Ayité et Romain, permet néanmoins au Sporting de respirer un peu avant d'entamer la seconde partie la saison l'esprit peut être un peu plus serein. Mais.



Ayité buteur
Ayité buteur
L'ambiance
Les fauteuils de Furiani étaient encore clairsemés samedi soir mais la foi de ceux qui sont là est heureusement intacte. C'est ce qui permet à Bastia 1905 de donner encore, et toujours, ton. Mais il faudra bien plus que cela au Sporting pour mener à bien la mission maintien sur le terrain. Et si après une minute de silence à la mémoire d'un supporter disparu et cet  énorme tifo déployé  pour demander la libération de Stéphane Tomasini, les "allez Bastia" ont été chantés sans discontinuer, les sifflets ont pris aussi souvent le pas sur les encouragements...

Le match
Il est vrai que sur la pelouse le spectacle était d'une insignifiante pauvreté. Certes on ne peut affirmer que le Sporting n'était pas porté de bonnes intentions et pas davantage qu'il n'a pas essayé d'aller inquiéter Placide.Ce fut le cas de Modesto sur cette reprise de la tête consécutive un coup-franc de Danic. Ce fut aussi le cas de Ayité sur un centre de Cioni venu de la droite. Puis de Palmieri et de Raspentino. Mais rien de décisif.
Jusqu'à ce service de Fofana qui depuis la moitié de son camp lançait Ayité dans la profondeur.
L'ancien rémois s'enfonçait dans le camp adverse éliminait en pleine course un puis deux adversaires avant d'aller prendre en défaut Placide du pied gauche.
C'était vite et bien fait mais pas de nature à rassurer Furiani  mais à donner des idées à Reims qui, face à la mièvreté du jeu bastiais s'était enhardi à plusieurs reprises sans pour autant tirer profit de la possession du ballon qui était pourtant sienne.
La seconde période ressembla longtemps à la première mais le jeu gagnait cependant en intensité quand Reims tenta de secouer le joug du Sporting toujours approximatif dans le jeu mais néanmoins mordant à l'image d'un Yannick Cahuzac travailleur infatigable ou de Squillaci et Modesto, qui ont joué longtemps les pompiers de service.
Mais si Furiani se demande comment Ngog seul devant Leca a pu rater l'immanquable au moment où le Sporting persistait à ne pas se trouver, il a poussé un immense ouf de soulagement quand sur le dégagement de Leca, Brandao déviait de la tête pour Julien Romain qui s'en alla avec l'autorité d'un vieux briscard et le talent d'un vrai buteur donner l'ampleur que l'on n'attendait plus au succès du Sporting !

Le Sporting
Il est malade le Sporting !  Furiani en a fait une fois de plus l'amère constant ce samedi soir
L'équipe fringante, audacieuse, généreuse et efficace que Ghislain Printant a pu conduire la saison dernière jusqu'à la finale de la Coupe de la Ligue n'est plus. Elle a été remplacée par un ensemble sans couleur et sans saveur qui ne sait plus ce que prendre du plaisir en jouant au ballon veut dire. Un ensemble perpétuellement à la peine et à laquelle le ballon semble brûler les... pieds. Qui ne parvient pas à poser son jeu. Et qui ne doit, quelque fois, son salut, comme ce fut encore le cas face à Reims, qu'à un exploit de l'un des siens, Floyd Ayité en l'occurrence. Ou de Julien Romain. Ainsi, il faut le reconnaître qu'à la faiblesse de l'adversaire.
Mais cela sera t-il suffisant pour sauver le Sporting des effets de cette seconde partie d'année ?
On l'ignore mais, vite le Mercato et des renforts !


L'adversaire
Le Sporting est malade mais l'état de santé du Stade de Reims n'est pas meilleur. Nous vous l'avons dit Reims a fait, au plan du jeu mieux que le Sporting mais les Champenois ont, quant à eux, réussi un singulier exploit : celui de n'avoir jamais décoché le moindre tir durant toute la première période de jeu : de quoi faire retourner dans leurs tombes les adeptes du football Champagne, qui fit la force de Reims dans les années 60 qui ne sont plus là, ou ceux qui leur ont succédé.
Oh bien sûr, ils ont fait preuve de bien plus de conviction par la suite mais ce n'est pas pour autant qu'ils ont tiré profit des doutes bastiais.
Voilà qui risque de compliquer l'avenir du Stade de Reims à ce niveau.

Le bilan
On ne va pas dire trois points c'est tout même si... Mais c'est seulement  pour la volonté mise par les Bastiais de Ghislain Printant, à terminer victorieusement dans de conditions difficiles, cette année 2015.   Yannick Cahuzac, captitaine exemplaire l'a bien compris qui au coup de sifflet final a fait le tour du terrain pour ,en compagnie de quelques-uns de ses partenaires ,à applaudir le public de Furiani auquel il sait combien tous ils doivent !

La fiche technique

Julien Romain : Encore un but !
Julien Romain : Encore un but !
A Furiani, SC Bastia : 2 Stade de Reims : 0 (1-0)
Buts pour le SC Bastia : Ayité (20e), Romain (79e)
Arbitre : M. Ennjimi
Avertissements : Palmieri (38e), Cahuzac (59e), Mostefa (89e) au SC Bastia; Traoré (58e)
Ngog (71e) au Stade de Reims
10 528 spectateurs
SC Bastia
Leca, Cioni, Modesto, Squillaci, Palmieri, Cahuzac, Fofana puis Mostefa (72e), Danic, Ngando, Ayité puis Romain (32e), Raspentino puis Brandao (46e) (Hansen, Peybernes, Jebbour, Coulibaly)

Stade de Reims
Placide, Traore, Tracalfred, Fofana, Signorino puis Turan (72e), Kankaya, Devaux, Rigonato puis Kamara (72e), De Preville,
Siebatcheu puis Fortes (58e), Ngog (Lemaitre, Oniangue, Mfulu, Maanane)
 


Julian Palmieri : Toujours "présent"
Julian Palmieri : Toujours "présent"