Cette affirmation initiale comme l'essentiel de son propos va dans le sens des attentes que j’avais exprimées avec mes amis dans mon communiqué du 5 février. Il semble avoir été parfaitement entendu.
L’Etat assumera en Corse ses devoirs régaliens et notamment la sécurité et la lutte contre le banditisme.
L’Etat assure la Corse de sa solidarité : santé, vieillesse, social…
Il aidera de tous ses moyens le développement de l’île. Le Président de la République a ouvert à la Corse une vocation de poste avancé de la France en Méditerranée et celle d’un pôle majeur en matière environnementale. L’aide de l’Etat au-delà du PEI jusqu’en 2020 prendra la forme d’un plan pluriannuel d’accompagnement.
Mais il a rappelé clairement que ces aides de l’Etat devaient trouver dans les collectivités insulaires et notamment dans la nouvelle Collectivité Unique la volonté de répondre aux besoins concrets de la population dans un esprit de responsabilité et le souci permanent de vérifier l’efficacité.
A cet égard, face au besoin prioritaire de logement, Emmanuel MAacron a écarté clairement le recours au statut de résident. De même en matière linguistique il a écarté la co-officialité et vanté le bilinguisme que nous avons toujours prôné.
Le Président a appelé à la cohésion territoriale et à l’équilibre entre Bastia et Ajaccio.
Enfin pour mieux affirmer l’ancrage de la Corse dans la République Emmanuel Macron s'est dit ouvert à une réécriture de l’article 72 dans lequel la Corse serait explicitement citée.
Comme nous l’avons préconisé un travail d’analyse sera conduit dans le mois pour recenser les problèmes ne trouvant pas de solution dans le cadre actuel et comment y répondre.
Avec mes amis je suis déterminé à participer à ce travail.