Jacques Costa, maire de Moltifao, président du Parc naturel régional de Corse, conseiller général sortant et candidat dans le nouveau canton de Golo-Morosaglia pour les élections départementales des 22 et 29 mars prochains.
- Pour quelles raisons avez-vous décidé de vous représenter dans un canton qui s’est énormément élargi ?
- Je me présente parce que je suis très attaché au rural. Je veux qu’il soit bien représenté et bien défendu au département de Haute-Corse. Ma motivation est là : être élu pour faire quelque chose pour ce canton immense qui a été conçu en dépit du bon sens ! Mais il n’y a pas que ça ! C’est un désert humain et médical ! Il n’y a pas d’infrastructures ! C’est aussi 700 kilomètres de réseau routier qui sont dans un état assez précaire, surtout dans certains endroits du Boziu. Et ceci, malgré les efforts du conseiller général sortant, Dominique Vannucci, qui a réalisé pas mal de choses et s’est beaucoup investi durant ces six dernières années.
- Sous quelle étiquette politique vous présentez-vous ?
- Je n’ai pas d’étiquette politique. Je ne suis encarté nulle part. Je ne l’ai jamais été et je pense qu’à mon âge, je ne le serai jamais ! Je me présente en tant que candidat de la majorité départementale, majorité où j’ai siégé jusqu’à ce jour.
- Comment avez-vous choisi votre binôme et les suppléants ?
- Mon binôme est Suzanne Giustiniani, de la commune de Monte. C’est une jeune femme de gauche, qui n’a jamais fait de politique. C’est quelqu’un de dynamique et je suis sûr qu’elle se mettra tout de suite au travail, si nous sommes élus. Comme j’ai plus d’expérience, je l’aiderai au départ. Puis, nous nous partagerons la tâche, chacun dans son registre et dans ses attributions. Mon suppléant est Mathieu Mariani, le maire d’Erbajolo dans le Boziu, et mon binôme a choisi Véronique Durr, une jeune femme qui est conseillère municipale de Castifao.
- Vous êtes confronté à une primaire à gauche contre le binôme Jean-Marie Vecchioni/ Catherine Cognetti-Turchini. Comment réagissez-vous ?
- Les Socialistes ont ouvert la voie aux élections présidentielles de 2012. Depuis, les primaires sont devenues un effet de mode ! Cela ne me dérange pas du tout ! Avec Jean-Marie Vecchioni, nous entretenons de très bonnes relations.
- Avez-vous été surpris ou déçu de cette candidature imprévue ?
- Oui et non ! Sa candidature est légitime. Il a le droit de se présenter. Il n’était pas candidat, il a décidé de l’être au dernier moment. Je peux comprendre. Je ne suis pas déçu de ne pas avoir le leadership. Je fais avec !
- Pensez-vous arriver en tête au soir du 1er tour ?
- Je fais tout pour arriver en tête. Je pense y arriver. Il y a une campagne à mener. Je vais la mener. Je vais me battre ! Je ne vais pas baisser les bras parce qu’il y a un autre candidat de la même majorité que moi ! Je suis confiant. Je suis toujours serein et optimiste pour l’avenir.
- Que va-t-il se passer pour le 2nd tour ?
- Il n’y aura, je pense, pas de souci pour le 2ème tour. Ni d’un côté, ni de l’autre ! Si j’arrive en tête, je pense que Jean-Marie Vecchioni me soutiendra. Et vice-versa. En ce qui me concerne, s’il arrive en tête, je le soutiendrai dans tous les cas. Il ne manquera pas une voix de celles que je pourrais apporter. Mais, celui, qui arrive en tête, ne sera pas élu automatiquement !
- Cette double candidature n’est-elle pas le signe d’une fracture de la gauche ?
- Je ne suis pas responsable de la gauche ! Posez la question à ceux qui portent les valeurs de la gauche dans ce département !
- Pensez-vous que le canton restera à gauche ?
- Je pense qu’il y a toutes les chances pour que le siège reste à gauche ou du moins dans la majorité départementale.
- Comment fait-on campagne pour siéger dans une institution qui va disparaître ?
- Dans deux ans, paraît-il, les départements vont disparaître ! Mais, comme nous sommes habitués à la valse du gouvernement : un pas en avant, deux pas en arrière ! Alors, la réforme des institutions, je n’en tiens pas compte pour le moment ! J’en fais abstraction et je me bats avec la même force que pour un mandat complet. Ensuite, on fera un mandat de deux ans et demi ou de six ans, peu importe !
Propos recueillis par Nicole MARI.
Dans le canton de Golo-Morosaglia, quatre binômes sont en lice :
- Majorité départementale (gauche) : Jean-Marie Vecchioni et Catherine Cognetti-Turchini.
- Majorité départementale (gauche) : Jacques Costa et Suzanne Giustiniani.
- UMP : Jean-Baptiste Castellani et Vanessa Buttafoco-Martelli.
- Corsica Libera : François Sargentini et Josepha Geronimi.
Les candidats de la majorité départementale autour de Jacques Costa :
- Jacques Costa, maire de Moltifao.
- Suzanne Giustiniani.
- Mathieu Mariani, maire d’Erbajolo.
- Véronique Durr, conseillère municipale de Castifao.
- Je me présente parce que je suis très attaché au rural. Je veux qu’il soit bien représenté et bien défendu au département de Haute-Corse. Ma motivation est là : être élu pour faire quelque chose pour ce canton immense qui a été conçu en dépit du bon sens ! Mais il n’y a pas que ça ! C’est un désert humain et médical ! Il n’y a pas d’infrastructures ! C’est aussi 700 kilomètres de réseau routier qui sont dans un état assez précaire, surtout dans certains endroits du Boziu. Et ceci, malgré les efforts du conseiller général sortant, Dominique Vannucci, qui a réalisé pas mal de choses et s’est beaucoup investi durant ces six dernières années.
- Sous quelle étiquette politique vous présentez-vous ?
- Je n’ai pas d’étiquette politique. Je ne suis encarté nulle part. Je ne l’ai jamais été et je pense qu’à mon âge, je ne le serai jamais ! Je me présente en tant que candidat de la majorité départementale, majorité où j’ai siégé jusqu’à ce jour.
- Comment avez-vous choisi votre binôme et les suppléants ?
- Mon binôme est Suzanne Giustiniani, de la commune de Monte. C’est une jeune femme de gauche, qui n’a jamais fait de politique. C’est quelqu’un de dynamique et je suis sûr qu’elle se mettra tout de suite au travail, si nous sommes élus. Comme j’ai plus d’expérience, je l’aiderai au départ. Puis, nous nous partagerons la tâche, chacun dans son registre et dans ses attributions. Mon suppléant est Mathieu Mariani, le maire d’Erbajolo dans le Boziu, et mon binôme a choisi Véronique Durr, une jeune femme qui est conseillère municipale de Castifao.
- Vous êtes confronté à une primaire à gauche contre le binôme Jean-Marie Vecchioni/ Catherine Cognetti-Turchini. Comment réagissez-vous ?
- Les Socialistes ont ouvert la voie aux élections présidentielles de 2012. Depuis, les primaires sont devenues un effet de mode ! Cela ne me dérange pas du tout ! Avec Jean-Marie Vecchioni, nous entretenons de très bonnes relations.
- Avez-vous été surpris ou déçu de cette candidature imprévue ?
- Oui et non ! Sa candidature est légitime. Il a le droit de se présenter. Il n’était pas candidat, il a décidé de l’être au dernier moment. Je peux comprendre. Je ne suis pas déçu de ne pas avoir le leadership. Je fais avec !
- Pensez-vous arriver en tête au soir du 1er tour ?
- Je fais tout pour arriver en tête. Je pense y arriver. Il y a une campagne à mener. Je vais la mener. Je vais me battre ! Je ne vais pas baisser les bras parce qu’il y a un autre candidat de la même majorité que moi ! Je suis confiant. Je suis toujours serein et optimiste pour l’avenir.
- Que va-t-il se passer pour le 2nd tour ?
- Il n’y aura, je pense, pas de souci pour le 2ème tour. Ni d’un côté, ni de l’autre ! Si j’arrive en tête, je pense que Jean-Marie Vecchioni me soutiendra. Et vice-versa. En ce qui me concerne, s’il arrive en tête, je le soutiendrai dans tous les cas. Il ne manquera pas une voix de celles que je pourrais apporter. Mais, celui, qui arrive en tête, ne sera pas élu automatiquement !
- Cette double candidature n’est-elle pas le signe d’une fracture de la gauche ?
- Je ne suis pas responsable de la gauche ! Posez la question à ceux qui portent les valeurs de la gauche dans ce département !
- Pensez-vous que le canton restera à gauche ?
- Je pense qu’il y a toutes les chances pour que le siège reste à gauche ou du moins dans la majorité départementale.
- Comment fait-on campagne pour siéger dans une institution qui va disparaître ?
- Dans deux ans, paraît-il, les départements vont disparaître ! Mais, comme nous sommes habitués à la valse du gouvernement : un pas en avant, deux pas en arrière ! Alors, la réforme des institutions, je n’en tiens pas compte pour le moment ! J’en fais abstraction et je me bats avec la même force que pour un mandat complet. Ensuite, on fera un mandat de deux ans et demi ou de six ans, peu importe !
Propos recueillis par Nicole MARI.
Dans le canton de Golo-Morosaglia, quatre binômes sont en lice :
- Majorité départementale (gauche) : Jean-Marie Vecchioni et Catherine Cognetti-Turchini.
- Majorité départementale (gauche) : Jacques Costa et Suzanne Giustiniani.
- UMP : Jean-Baptiste Castellani et Vanessa Buttafoco-Martelli.
- Corsica Libera : François Sargentini et Josepha Geronimi.
Les candidats de la majorité départementale autour de Jacques Costa :
- Jacques Costa, maire de Moltifao.
- Suzanne Giustiniani.
- Mathieu Mariani, maire d’Erbajolo.
- Véronique Durr, conseillère municipale de Castifao.