"En effet le 22 juillet débuteront des manœuvres qui risquent de se révéler extrêmement préjudiciables à notre environnement.
Celles-ci commenceront aux portes de la côte orientale de la Corse.
Qui peut croire, comme le prétend le ministre italien de l’environnement, Monsieur Galletti, que ce remorquage n’aura aucune incidence sur la Corse au prétexte qu’il ne toucherait pas ses eaux territoriales ? Comment prétendre que cette épave délabrée, tractée durant 4 à 5 jours face au futur parc national marin de la Corse, n’aura aucun impact écologique ?
C’est méconnaitre la particularité de cette mer fermée, soumise à de violents courants tyrrhéniens et donc extrêmement vulnérable à toute forme de pollution.
Il n’existe, à aujourd’hui, aucune sorte de garantie nous assurant une sécurité environnementale maximale, tant pour les phases de transport que pour celles de gestion de rejets probables de matières dangereuses durant ce long périple jusqu’au port de Gênes.
Notre patrimoine écologique et environnemental constitue l’une de nos principales richesses ! Nous n’accepterons pas de le laisser brader sur l’autel de la rentabilité économique de quelque consortium ou multinationale que ce soit !
Nous tenions à rappeler que le destin du Concordia est désormais celui de l’ensemble du monde méditerranéen !
C’est pour cela que nous répondrons présent à l’appel du maire de Bastia et que nous nous tiendrons prêts à toute forme de mobilisation populaire".
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