« Je me tairai ». C’est par ces mots que Gilles Simeoni a voulu couper court aux velléités des élus de tous bords d’aborder la question de la DSP et du conflit en cours à la Méridionale. Le président de l’Exécutif a fait une mise au point brève, mais claire et ferme : « Si nous ne parlons pas de la procédure en cours, c’est que le droit nous interdit de le faire. Toute référence, qui nous conduirait à faire des déclarations implicites et explicites, aurait des incidences sur cette procédure. C’est notre responsabilité politique de ne pas commettre une telle faute. Nous avons déjà exprimé ce qu’était notre vision politique concernant la desserte maritime de la Corse qui doit être au service du peuple corse, prendre en compte l’intérêt et les attentes des Corses, des acteurs économiques et les droits sociaux des salariés de cette île. Cette assemblée et le Conseil exécutif de Corse sont particulièrement à leur écoute, mais je demande aux élus, qui ne sont pas partie prenante du processus de décision, de faire preuve de prudence afin de ne pas laisser la moindre place à une erreur. Je me tairais. Comme se taira la présidente de l’Office des transports. Nous faisons silence sur la procédure parce que la loi et le droit l’imposent ».
Un conseil de prudence, réitéré par le président de l’Assemblée de Corse, Jean-Guy Talamoni : « Je l’ai déjà dit, hier, aux élus en commission permanente. Je le redis aujourd’hui en séance publique : Il faut être très prudent ! J’appelle à la plus grande réserve car une difficulté d’ordre juridique se poserait à la moindre imprudence ».
N.M.
Un conseil de prudence, réitéré par le président de l’Assemblée de Corse, Jean-Guy Talamoni : « Je l’ai déjà dit, hier, aux élus en commission permanente. Je le redis aujourd’hui en séance publique : Il faut être très prudent ! J’appelle à la plus grande réserve car une difficulté d’ordre juridique se poserait à la moindre imprudence ».
N.M.