Ce mercredi 8 et ce jeudi 9 décembre, 13 étudiants de la licence tourisme de l'IAE de Corte étaient invités par l'Office du tourisme de Intercommunal de Bastia à rencontrer des professionnels du secteur pour découvrir leur manière de travailler mais aussi pour confronter leurs points de vue sur les nouvelles problématiques que rencontre cette industrie.
"Aujourd'hui le métier a beaucoup évolué, les prix ont augmenté de 36% en même temps que l'exigence des clients. Ils veulent une véritable expérience, ils sont en quête d'authenticité et d'émotions, c'est devenu ça le luxe", explique Virginie Mayard directrice du 4 étoiles de l'Hôtel des Gouverneurs de Bastia et vice-présidente du cercle des grandes maisons corses qui accueillait les futurs assistants manageurs dans son établissement.
Léa et Apolline, 20 et 22 ans acquiescent. Respectivement en alternance au Mercure Hôtel et au Castel Brando depuis septembre, les deux étudiantes peuvent, d'ores et déjà, témoigner de l'exigence des touristes. "On subit parfois le mécontentement des voyageurs, il faut avoir les épaules solides pour le supporter", raconte la première. Apolline renchérit : " Il y a aussi les commentaires sur les plateformes de réservation, Tripadvisor et autres. Je pars du principe qu'il faut prendre les avis constructifs, le reste il faut passer dessus."
Aujourd'hui plus que jamais, les enseignants de la filière tourisme de l'IAE de Corte, Serge Pieri et Jean-Emmanuel Vittori, estiment que les étudiants doivent se confronter au terrain et aux nouvelles pratiques ce qui explique l'organisation de ce séminaire. "Aujourd'hui le professionnels de l'hôtellerie doit faire le lien avec le territoire dans lequel il s'inscrit, c'est ce que nous voulons leur apprendre par ces journées", explique Véronique Calendini, présente en ce jour à la fois comme enseignante et directrice de l'Office de tourisme intercommunal de Bastia.
Un manque de main d'œuvre dans le secteur
Pour Virginie Mayard, voir des étudiants motivés et attentifs dans son établissement est une aubaine. En effet, depuis le Covid, les hôteliers ont beaucoup de mal à trouver de la main d'œuvre. A l'image de cette directrice qui recherchait à sa réouverture un serveur, une femme de chambre ainsi qu'une réceptionniste... en vain. "
L'hôtellerie c'est un métier de passion mais très dur. Quand j'ai commencé il y a 30 ans comme réceptionniste, il ne fallait pas d'études mais seulement beaucoup travailler pour gravir les échelons. Aujourd'hui, pour que les jeunes reviennent vers nous il faut leur montrer tout à la fois ce que c'est que notre métier, le terrain et le relationnel", souligne t-elle.
Ainsi, les étudiants de l'IAE qui se trouvaient il y a quelques semaines à Porto-Vecchio pour parler de tourisme durable, seront amenés après ce séjour bastiais à se rendre dans d'autres séminaires à Ajaccio, Bonifacio et en Balagne, trois régions où l'activité touristique est la plus marquée.
"Aujourd'hui le métier a beaucoup évolué, les prix ont augmenté de 36% en même temps que l'exigence des clients. Ils veulent une véritable expérience, ils sont en quête d'authenticité et d'émotions, c'est devenu ça le luxe", explique Virginie Mayard directrice du 4 étoiles de l'Hôtel des Gouverneurs de Bastia et vice-présidente du cercle des grandes maisons corses qui accueillait les futurs assistants manageurs dans son établissement.
Léa et Apolline, 20 et 22 ans acquiescent. Respectivement en alternance au Mercure Hôtel et au Castel Brando depuis septembre, les deux étudiantes peuvent, d'ores et déjà, témoigner de l'exigence des touristes. "On subit parfois le mécontentement des voyageurs, il faut avoir les épaules solides pour le supporter", raconte la première. Apolline renchérit : " Il y a aussi les commentaires sur les plateformes de réservation, Tripadvisor et autres. Je pars du principe qu'il faut prendre les avis constructifs, le reste il faut passer dessus."
Aujourd'hui plus que jamais, les enseignants de la filière tourisme de l'IAE de Corte, Serge Pieri et Jean-Emmanuel Vittori, estiment que les étudiants doivent se confronter au terrain et aux nouvelles pratiques ce qui explique l'organisation de ce séminaire. "Aujourd'hui le professionnels de l'hôtellerie doit faire le lien avec le territoire dans lequel il s'inscrit, c'est ce que nous voulons leur apprendre par ces journées", explique Véronique Calendini, présente en ce jour à la fois comme enseignante et directrice de l'Office de tourisme intercommunal de Bastia.
Un manque de main d'œuvre dans le secteur
Pour Virginie Mayard, voir des étudiants motivés et attentifs dans son établissement est une aubaine. En effet, depuis le Covid, les hôteliers ont beaucoup de mal à trouver de la main d'œuvre. A l'image de cette directrice qui recherchait à sa réouverture un serveur, une femme de chambre ainsi qu'une réceptionniste... en vain. "
L'hôtellerie c'est un métier de passion mais très dur. Quand j'ai commencé il y a 30 ans comme réceptionniste, il ne fallait pas d'études mais seulement beaucoup travailler pour gravir les échelons. Aujourd'hui, pour que les jeunes reviennent vers nous il faut leur montrer tout à la fois ce que c'est que notre métier, le terrain et le relationnel", souligne t-elle.
Ainsi, les étudiants de l'IAE qui se trouvaient il y a quelques semaines à Porto-Vecchio pour parler de tourisme durable, seront amenés après ce séjour bastiais à se rendre dans d'autres séminaires à Ajaccio, Bonifacio et en Balagne, trois régions où l'activité touristique est la plus marquée.
L'Hôtel des Gouverneurs accueillait les étudiants de l'IAE tourisme pour échanger avec eux sur les nouvelles pratiques du secteur
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