Paul Muracciole, le président du GFCA Volley, s'est dit satisfait de la saison de son club, malgré l'échec en finale de Ligue B.
- Quelques jours se sont écoulés après la finale épique, perdue face à Cannes… Dans quel état d’esprit êtes-vous, aujourd’hui ?
- Les sentiments sont mélangés. Il reste quand même beaucoup de satisfaction. Nous avons mis la pression et nous avons fait douter un gros club comme l’AS Cannes. Nous étions les outsiders, nous avions perdu le premier match, et on savait que les joueurs étaient revanchards. Mais de là, à aller disputer le golden set, en gagnant le match retour, c’est une grande fierté. Après, il y a évidemment la déception d’avoir perdu à trois points près, d’autant que l’objectif affiché était l’accession en Ligue A, quels que soient les adversaires.
- La présence d’une équipe comme l’AS Cannes en Ligue B, avec un budget hors norme, cela doit être frustrant…
- C’est ma première année comme Président, et j’ai été confronté d’emblée à cette poule… Après, c’est vrai que quand on joue l’accession, on souhaite que les adversaires soient le plus faibles possible, mais pour autant, nous avions construit une belle équipe, en renforçant nos postes, déficients l’année d’avant. Nous avions quand même l’ambition de battre Cannes, avec son budget et ses joueurs, sans prétention. On a prouvé que nous avions le niveau pour les battre.
- Roberto Serniotti, l’entraîneur de Cannes, a lui-même regretté que l’accession et la saison ne se jouent que sur un set en or. Le format est-il à revoir selon vous ?
- Je crois que tous les clubs de Ligue B étaient d’accord sur le fait que la formule n’était pas la meilleure, même le Président de Cannes. C’est incompréhensible que seul le premier accède. Au minima, il faudrait la mise en place d’un barrage entre l’avant-dernier de Ligue A et le finaliste de Ligue B.
- Malgré tout, le bilan de la saison reste-t-il satisfaisant à vos yeux ?
- Le bilan est très positif. Après avoir connu pas mal de problèmes ces dernières années, le club se reconstruit peu à peu. Chaque année, on se rapproche de la Ligue A. C’est une étape que nous avons failli sauter cette année, mais notre ambition reste la même. L’année prochaine, nous sommes prêts à remettre notre défi en place. Le vrai problème est budgétaire. Nous sommes un club bien structuré avec un bon staff en place et des joueurs heureux d’être là. Mais, l’exploit, il est surtout économique en Ligue B et encore plus en Ligue A. Cette accession n’était pas une fin en soi et une assurance budgétaire, elle remettait en cause, beaucoup de choses. Il faut continuer de pérenniser le club, à ce niveau-là.
- Les sentiments sont mélangés. Il reste quand même beaucoup de satisfaction. Nous avons mis la pression et nous avons fait douter un gros club comme l’AS Cannes. Nous étions les outsiders, nous avions perdu le premier match, et on savait que les joueurs étaient revanchards. Mais de là, à aller disputer le golden set, en gagnant le match retour, c’est une grande fierté. Après, il y a évidemment la déception d’avoir perdu à trois points près, d’autant que l’objectif affiché était l’accession en Ligue A, quels que soient les adversaires.
- La présence d’une équipe comme l’AS Cannes en Ligue B, avec un budget hors norme, cela doit être frustrant…
- C’est ma première année comme Président, et j’ai été confronté d’emblée à cette poule… Après, c’est vrai que quand on joue l’accession, on souhaite que les adversaires soient le plus faibles possible, mais pour autant, nous avions construit une belle équipe, en renforçant nos postes, déficients l’année d’avant. Nous avions quand même l’ambition de battre Cannes, avec son budget et ses joueurs, sans prétention. On a prouvé que nous avions le niveau pour les battre.
- Roberto Serniotti, l’entraîneur de Cannes, a lui-même regretté que l’accession et la saison ne se jouent que sur un set en or. Le format est-il à revoir selon vous ?
- Je crois que tous les clubs de Ligue B étaient d’accord sur le fait que la formule n’était pas la meilleure, même le Président de Cannes. C’est incompréhensible que seul le premier accède. Au minima, il faudrait la mise en place d’un barrage entre l’avant-dernier de Ligue A et le finaliste de Ligue B.
- Malgré tout, le bilan de la saison reste-t-il satisfaisant à vos yeux ?
- Le bilan est très positif. Après avoir connu pas mal de problèmes ces dernières années, le club se reconstruit peu à peu. Chaque année, on se rapproche de la Ligue A. C’est une étape que nous avons failli sauter cette année, mais notre ambition reste la même. L’année prochaine, nous sommes prêts à remettre notre défi en place. Le vrai problème est budgétaire. Nous sommes un club bien structuré avec un bon staff en place et des joueurs heureux d’être là. Mais, l’exploit, il est surtout économique en Ligue B et encore plus en Ligue A. Cette accession n’était pas une fin en soi et une assurance budgétaire, elle remettait en cause, beaucoup de choses. Il faut continuer de pérenniser le club, à ce niveau-là.
- Frédéric Ferrandez sera-t-il toujours l’entraineur la saison prochaine ?
- Rien ne va changer dans le club aussi bien au niveau de l’encadrement technique, que de l’administratif ou des bénévoles. Tout le monde est encore plus motivé pour la prochaine saison. Fred (Ferrandez) est un entraineur formidable, qui a réussi des choses extraordinaires avec ce groupe cette année. Outre les résultats sportifs, nous avons ressenti un vrai groupe avec une cohésion d’équipe incroyable, je tiens à le souligner.
- Au niveau de l’effectif, qu’en est-il ?
- Depuis un mois, et après notre belle saison, nos joueurs libres ont été contactés et recrutés. Thomas Gill, notre passeur, a été recruté en tant que titulaire par Toulouse, quart de finaliste en play-offs de Ligue A. Théo Conré, notre réceptionneur-attaquant va rejoindre Montpellier en Ligue A. C’est quand même pour nous une réussite et une fierté de voir nos joueurs, convoités par les meilleures équipes de Ligue A. On va essayer de renforcer notre équipe pour l’an prochain, notamment sur des postes déficients. On va annoncer prochainement quelques recrues, qui vont s’engager avec nous. Nous aurons une équipe très compétitive.
- La présence du public, tout au long de la saison, a dû vous faire plaisir…
- C’est en effet une des grosses satisfactions de la saison également. Le GFCA Volley est un club familial et nous sommes heureux de constater que les familles se reconnaissent dans les valeurs du club. L’ambiance que nous avons vécue, cette année, au Palatinu, correspond parfaitement à notre volonté et à l’esprit du club.
- Rien ne va changer dans le club aussi bien au niveau de l’encadrement technique, que de l’administratif ou des bénévoles. Tout le monde est encore plus motivé pour la prochaine saison. Fred (Ferrandez) est un entraineur formidable, qui a réussi des choses extraordinaires avec ce groupe cette année. Outre les résultats sportifs, nous avons ressenti un vrai groupe avec une cohésion d’équipe incroyable, je tiens à le souligner.
- Au niveau de l’effectif, qu’en est-il ?
- Depuis un mois, et après notre belle saison, nos joueurs libres ont été contactés et recrutés. Thomas Gill, notre passeur, a été recruté en tant que titulaire par Toulouse, quart de finaliste en play-offs de Ligue A. Théo Conré, notre réceptionneur-attaquant va rejoindre Montpellier en Ligue A. C’est quand même pour nous une réussite et une fierté de voir nos joueurs, convoités par les meilleures équipes de Ligue A. On va essayer de renforcer notre équipe pour l’an prochain, notamment sur des postes déficients. On va annoncer prochainement quelques recrues, qui vont s’engager avec nous. Nous aurons une équipe très compétitive.
- La présence du public, tout au long de la saison, a dû vous faire plaisir…
- C’est en effet une des grosses satisfactions de la saison également. Le GFCA Volley est un club familial et nous sommes heureux de constater que les familles se reconnaissent dans les valeurs du club. L’ambiance que nous avons vécue, cette année, au Palatinu, correspond parfaitement à notre volonté et à l’esprit du club.
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