L’APC a fait un bilan de la rentrée de septembre 2015. Si aucun incident n’a été à signaler sur l’ensemble du territoire Corse quelques problèmes comme les inscriptions en filière bilingue, la mise en place de la réforme des rythmes scolaires dans les quelques communes qui ne la pratiquaient pas encore, sont à retenir. L’association a, en revanche, fait un certain nombre d'observations.
Concernant la population scolaire, l'APC souligne : "une paupérisation grandissante de la population scolaire, et de plus grandes difficultés pour les familles et une acculturation grandissante, causée par la perte des valeurs corses traditionnelles, qui était le socle de la cohésion sociale".
Pour les filières bilingues, l'Associu a relevé l’inscription forcée dans certaines communes (Porto-Vecchio par exemple) d’enfants dans les filières bilingues et issus de familles ne l’ayant pas demandé, « cette inscription conduira inévitablement à la dévaluation de la filière bilingue » ; relevé aussi le manque d’enseignement bilingue dans le secondaire, et lorsqu’il existe depuis des années, sa dévaluation, amorce de sa disparition.
Pour ce qui est des nouveaux rythmes scolaires plusieus remarques ont été formulées : aucun accueil des enfants les mercredis à 11h30 sur Ajaccio ; pas de concertation à Porto-Vecchio sur la modification des rythmes scolaires dans certaines écoles ; le besoin de prendre en compte la langue corse dans les activités proposées durant les temps d’activités périscolaires.
Enfin, pour l'APC "la rentrée des classes qui s’est faite bien trop tôt et qui a conduit le recteur d’académie à accorder le 8 septembre en congés."
Concernant la population scolaire, l'APC souligne : "une paupérisation grandissante de la population scolaire, et de plus grandes difficultés pour les familles et une acculturation grandissante, causée par la perte des valeurs corses traditionnelles, qui était le socle de la cohésion sociale".
Pour les filières bilingues, l'Associu a relevé l’inscription forcée dans certaines communes (Porto-Vecchio par exemple) d’enfants dans les filières bilingues et issus de familles ne l’ayant pas demandé, « cette inscription conduira inévitablement à la dévaluation de la filière bilingue » ; relevé aussi le manque d’enseignement bilingue dans le secondaire, et lorsqu’il existe depuis des années, sa dévaluation, amorce de sa disparition.
Pour ce qui est des nouveaux rythmes scolaires plusieus remarques ont été formulées : aucun accueil des enfants les mercredis à 11h30 sur Ajaccio ; pas de concertation à Porto-Vecchio sur la modification des rythmes scolaires dans certaines écoles ; le besoin de prendre en compte la langue corse dans les activités proposées durant les temps d’activités périscolaires.
Enfin, pour l'APC "la rentrée des classes qui s’est faite bien trop tôt et qui a conduit le recteur d’académie à accorder le 8 septembre en congés."
Langue corse et affectation des enseignants
L’APC considère qu’il est dorénavant impératif que la CTC se saisisse de la question de l’enseignement. « Il ne faut plus se contenter de financer des projets scolaires en langue et culture Corse sans réel retour. L’APC exige un état des lieux des sommes engagées pour l’enseignement de la « langue et culture corse », leur affectation ainsi que le suivi de l’évolution des filières. Tous les enfants doivent être évalués à la fin du premier cycle. La CTC peut et doit prendre pour compétences le calendrier et les rythmes scolaires ainsi que le contenu des programmes avec l’Education Nationale. Elle doit en outre impulser des politiques visant à l’accroissement de l’offre d’enseignement en langue Corse, tout en maintenant la qualité de cet enseignement. Un plan pluriannuel de formation des enseignants a d’ailleurs été proposé et chiffré par l’APC. »
L’association s’est aussi positionnée sur l’affectation des enseignants, "demandant que la Corse passe dans un système de DOM, afin que les jeunes enseignants corses ne soient plus systématiquement envoyés sur le continent, en intégrant la compétence langue corse dans ce choix."
"L’APC restera vigilant sur l’enseignement de la langue corse et interpellera la CTC sur l’ensemble de ces questions."
L’association s’est aussi positionnée sur l’affectation des enseignants, "demandant que la Corse passe dans un système de DOM, afin que les jeunes enseignants corses ne soient plus systématiquement envoyés sur le continent, en intégrant la compétence langue corse dans ce choix."
"L’APC restera vigilant sur l’enseignement de la langue corse et interpellera la CTC sur l’ensemble de ces questions."