"Pour l’essentiel, le décret est en tout point conforme au projet établi par le ministère de l’Intérieur. Aucune des remarques du Conseil général n’a été prise en compte. Pas plus que celles des conseils municipaux et communautaires qui, au travers des dizaines de délibérations prises, ont fait part de leurs inquiétudes quant aux conséquences d’un tel projet sur l’équilibre de nos territoires, notamment en matière de services publics de proximité" déplore Jean-Jacques Panunzi.
"Cette publication confirme que la consultation de notre assemblée n’était qu’un simulacre de concertation, une vaste mascarade. Elle illustre le mépris du Gouvernement à l’égard des élus locaux et des habitants de notre département. Elle révèle également le caractère arbitraire et partisan de ce découpage conduit par la rue de la Solférino avec l’appui de ses conseillers locaux.
Face à ce déni de démocratie territoriale, je vais saisir le Premier Ministre afin qu’il procède au retrait de ce décret.
Je vais par ailleurs déposer un recours contentieux devant le Conseil d’Etat dans les prochain jours." annonce t-il
"J’appelle l’ensemble des acteurs du territoire, élus, représentants des chambres consulaires, électeurs ou contribuables de Corse-du-Sud, à exposer également leurs griefs devant la section du contentieux du Conseil d’Etat.
J’appelle enfin toutes celles et ceux qui ne partagent pas cette conception de la démocratie et cette vision des territoires à se mobiliser lors du scrutin municipal des 23 et 30 mars afin de sanctionner le Gouvernement et ses relais locaux. »