Le tribunal administratif de Bastia a cassé l'arrêté que j'avais pris après les événements de Sisco.
Par respect des institutions, je me vois donc dans l'obligation de le retirer.
Je rappelle que ces arrêtés ont été pris, non pour stigmatiser une religion, mais pour préserver le bien vivre de la population et pour mettre un terme à des provocations révoltantes survenues après les drames que nous avons connus.
Je maintiens que l'ordre public était menacé et que les maires, élus de proximité, sont les mieux placés pour comprendre et anticiper ces situations.
Aux parlementaires de prendre désormais leurs responsabilités comme nous l'avons fait, pour faire évoluer le droit.
Cette décision de justice et celle du Conseil d Etat montrent surtout le décalage grandissant entre les lois votées, l'opinion médiatique, teintée de parisianisme et la réalité de la vie de nos concitoyens.
Le peuple n'en peut plus d'être l'otage d'une caste médiatique et d'un communautarisme sournois qui exploitent les failles de notre droit et le retournent contre nos valeurs en prétendant les défendre.
La force de la loi est la seule réponse qui vaille contre la volonté communautaire que veut nous imposer l'islam radical.
Ne pas le faire, c'est renoncer de nouveau et augmenter la colère et l'exaspération de nos concitoyens...
Pour ma part, il est préférable d'avoir été condamné pour avoir voulu préservé l'ordre public et avoir défendu une conception de la femme visible, libre et égale des hommes plutôt que de voir nier et condamner notre identité.