En contrebas du Monte Aragnascu, Cutuli e Curtichjatu est une commune de près de 2000 habitants composée de trois hameaux Cutuli, Curtichjatu, Pedi Morello d’une superficie de 30 km² qui s’étend jusqu'à la plaine. Il y fait bon vivre et y travailler, l’ambiance est chaleureuse.
Paroles de sage…
Une liste rajeunie et responsable
Avant de présenter la liste « insemi », Jean Cuttoli a rappelé à l’assistance la bonne image de Cutuli e Curtichjatu : « L’analyse objective est bonne, notre commune se porte bien avec une gestion rigoureuse de père de famille » relayé par Paul Scarbonchi, son prédécesseur : « … » Avec Jean, nous avons travaillé en parfaite synergie dans une mandature exemplaire. Je me réjouis de l’ambiance qui règne et je souhaite de tout mon cœur que l’aventure continue pour le bien être de notre chère commune. Mon principal objectif a été d’œuvrer dans la sérénité. Continuez dans cette voie utile et bienfaisante… »
La liste
1. Jean Baptiste Biancucci, coutelier, Conseiller Territorial
2. Martine Bacchiolelli-Fratoni, retraitée
3. Jean-Toussaint Micaletti, technicien URSSAF
4. Marie-Paule Cruciani, secrétaire juridique
5. Joseph Fratoni, retraité
6. Céline Paoletti-Biancucci, préparatrice en pharmacie
7. Jérôme Pierlovisi, exploitant agricole
8. Sarah Sentenac, avocat
9. Jean-Nicolas Antoniotti, fonctionnaire ANAH
10. Marie-Dominique Predali, professeur détachée au CRDP
11. Sylvestre Giorgiaggi, exploitant agricole
12. Anne-Marie Battistelli, enseignante
13. Jean-Baptiste Torre, agent de maîtrise, Conseil Général
14. Lydie Saume-Andarelli, cadre planificatrice FR3
15. Pierre Torre, apiculteur
16. Sophie Scarbonchi-Vallée, assistante de direction
17. Frédéric Torre, ouvrier qualifié
18. Isabelle Torre-Temarohirani, comptable
19. Aleexandre Vinciguerra, directeur général CADEC-Corsabail
Candidats à la CAPA : Jean-Baptiste Biancucci, Sarah Sentenac, Jean-Nicolas Antoniotti et Marie-Dominique Predali.
Jean Biancucci : "Il reste beaucoup de chemin à faire"
Conseiller territorial de Femu a Corsica et maire de Cutuli e Curtichjatu depuis 2008, Jean Cuttoli est un homme de conviction, nationaliste de la première heure, travailleur et passionné par sa commune où il vit et travaille. Tête de la liste unique « insemi », il est de nouveau candidat après une mandature partagée de moitié avec Paul Scarbonchi, à qui il a succédé en 2011.
- Vous repartez pour un tour, cette fois pour un mandat complet ?
- En effet, nous avons innové car nous avons voulu tourner le dos à certaines pratiques qui tiennent de la « pulitichella » et nous avons de ce fait décidé de nous mettre autour d’une table et négocier pour en arriver à un contrat de mandature. Le contrat public n’est pas une pratique en Corse, c’est un contrat oral.
- Le tandem élu en 2008 semble avoir bien fonctionné ?
- Ol a parfaitement fonctionné. Il y a eu osmose totale. L’équipe en place a pleinement satisfait les habitants. Nous avons partagé et œuvré ensemble pour le bien être de la commune. Nous avons un bilan et il est extrêmement positif du point de vue des réalisations, de la gestion financière et humaine.
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- Cutuli e Cutichjatu avait un retard infrastructurel important. Nous avons rattrapé en partie ce retard au niveau routier avec l’aide d’autres collectivités (Conseil Général et CTC). Ce retard existe également au niveau d’autres infrastructures, notamment concernant les jeunes. Cela fait d’ailleurs l’objet d’une partie du programme que l’on sera amené à mettre en œuvre dans les années à venir. Il y a aussi un effort considérable qui a été fait au niveau du patrimoine. Je citerai pour exemple l’ouverture sentier du patrimoine avec l’aide de la CAPA « a stretta di i mulini » qui sera, je pense, un des sentiers référencés à l’échelle de la Corse voire un sentier référence à l’échelle européenne. C’est une affaire importante non seulement au point de vue de la réalisation mais aussi de la résonnance patrimoniale.
- Avec des écoles au village et dans la plaine, Cutuli e Curtichjatu n’a rien à voir avec un village dortoir ?
- Ce n’est absolument pas un village dortoir, même si nous avons, comme certaines communes périurbaines d’Ajaccio, certains aspects qui peuvent faire penser à un village dortoir. Nous essayons d’ailleurs de créer non seulement du logement sur notre territoire, mais aussi de l’emploi, notamment sur une zone prévue pour les logements au lieu dit Sgaritatu.
- Le tout en concertation avec les habitants du village ?
- Tout à fait. Nous associons les habitants de notre commune à leur devenir, créer des initiatives qui peuvent être partagées par le plus grand nombre, sans oublier les événements festifs.
- Cutuli e Curtichjatu est un exemple de revitalisation de l’intérieur?
- On peut le dire. En tout cas, notre commune n’a pas à déplorer un niveau de désertification mais à revendiquer un niveau de développement. Nous avons d’excellents atouts pour affronter l’avenir.
Propos recueillis par J.F.