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Collectif Ghjuventu è verita per i nostri : " Rien de tout cela ne nous fera faiblir"


le Samedi 21 Janvier 2017 à 22:51

Du collectif Ghjuventu è verita per i nostri (GVPN)



"La violence de l'institution judiciaire à l'égard de notre jeunesse a encore frappé en maintenant en prison deux jeunes de 22 et 23 ans pourtant en préventive depuis bientôt deux mois... Julien et Adrien sont-ils des citoyens de seconde zone auxquels on ne pourrait pas appliquer un contrôle judiciaire ou un bracelet électronique afin qu'ils recouvrent la liberté pendant la durée d'une enquête, qui, il est vrai a tellement peu de matière, qu'elle se voit contrainte de masquer ses incohérences par l'écran de fumée des mises en détention et mises en examen des principaux témoins des violences policières de Reims et du tir de flashball.


De même Ghjilormu, le mineur à l'époque des faits, que tout le monde a pu voir se faire tabasser par un policier sur une vidéo largement diffusée par Via Stella s'est vu asséner des réquisitions du parquet aussi peu étayées qu'incohérentes; 150 heures de travaux d'intérêt général et interdiction de passer le permis de chasse pendant deux ans. 

 

Donc, après avoir empêché les supporters d'aller au stade, la justice de ce pays entreprend maintenant d'empêcher les chasseurs de chasser et bien sûr son rêve ultime serait sans doute de nous empêcher de penser...

 

Toutes ces manœuvres de l'institution judiciaire que nous analysons comme des tentatives d'intimidation à destination de la jeunesse corse en général, que ce soit des supporters ou des étudiants, ou à l'encontre de leurs familles que, comme aujourd'hui, les auto-proclamées forces de l'ordre n'ont pas hésité à gazer; rien de tout cela ne nous fera faiblir et bien au contraire renforce notre détermination; c'est pourquoi nous appelons la population et les élus à venir nous soutenir lors de l'audience en nullité de la procédure qui se tiendra mercredi prochain le 25 janvier à partir de 8h30 au palais d'injustice.

 

Tous les bien-pensants prompts à fustiger la colère de la jeunesse quand elle se manifeste par des violences de rue, seront aussi les bienvenus afin de partager avec nous la violence de l'institution judiciaire et celle des forces de répression.
Un cappieremu mai"