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Baptisée Barberine Duriani, la médiathèque de l’Alb’Oru, prête pour écrire une nouvelle page de l’histoire de Bastia


Michela Vanti le Samedi 22 Avril 2017 à 22:01

Inaugurée en 2015, la médiathèque de l’Alb’oru de Bastia a officiellement été baptisée ce samedi et porte désormais le nom de Barberine Duriani, femme engagée et avec une vision généreuse du monde qui a oeuvré toute son existence pour favoriser le lien social à travers la culture.



Baptisée Barberine Duriani, la médiathèque de l’Alb’Oru, prête pour écrire une nouvelle page de l’histoire de Bastia
Il était une fois en 1986 l’inauguration de la petite bibliothèque de Lupino baptisée Le Petit Pince. Sous l'impulsion du maire de l'époque, et avec la volonté de faire de ce lieu un espace de culture, de partage du savoir et de lien social, Le Petit Prince a été pris en mains et géré avec dévotion par Barberine Durianii, qui a toujours oeuvré pour pour que les habitants de Lupino, Paepe Novu, Montesoro s’emparassent de leur bibliothèque  
Installé au cœur des quartiers sud Le Petit Prince a fonctionné durant près de trente ans et permis à des milliers de personnes d’accéder à la culture dans un lieu de qualité favorisant le lien social.   
En 2015 la bibliothèque a intégré l’espace culturel de l’Alb’Oru et depuis ce samedi, par volonté de la municipalité, la grande médiathèque qui abrite le patrimoine libraire du Petit Prince porte le nom de Barbarine Duriani.   
En présence de la famille, de la fille, des nombreux camarades de Barberine, et du public venu nombreux assister à cette cérémonie, le maire de Bastia Pierre Savelli et son adjointe à la culture Mattea Lacave ont officiellement baptisé, ce samedi, la médiathèque de l’Alb’oru de Bastia qui est prête pour écrire une nouvelle page de l’histoire de la ville.  
Dans son discours le maire a insisté sur l'importance de cet équipement pensé comme le centre névralgique de la politique culturelle des quartiers sud de la ville.  
Mattea Lacave est revenue sur la vie de Barbarine, qui «a laissé l'image d'un personnage engagé. ».   
Luttant pour le progrès de la société, imprégnée d'une vision généreuse du monde, elle a œuvré toute son existence pour que les habitants de quartiers sud pussent avoir accès à la culture et « son nom - a affirmé Lacave - s’est vite imposé à nous pour baptiser ce lieu vivant, étendard d'une culture accessible à tous. ».  
L’hommage que Francis Riolacci lui a rendu dans son discours. (vidéo)