"Trop c'est trop ! Basta cusì !" A l'appel du collectif national
"Pour que vivent nos langues" regroupant en Corse le STC, l'APC, l'AILCC, Praticaligua, Parlemu Corsu et l'Associu Scola Corsa, une quarantaine de personnes s'est rassemblée devant la préfecture de Bastia ce mardi 25 mai en fin de matinée, pour dénoncer
la censure du conseil constitutionnel sur deux articles du projet de loi Molac.
"Encore une fois nous avons l'exemple d'un jacobinisme exacerbé. Cela faisait 70 ans qu'il n'y avait plus eu de si belles avancées pour les langues régionales et lorsqu'on approche du but, le gouvernement fait preuve d'un déni de démocratie", lance Ghjiseppu Turchini, président de l’Associu Scola Corsa. Si l'homme s'indigne c'est parce que la semaine dernière, les sages ont jugé anticonstitutionnel l'enseignement de manière immersive dans les écoles publiques ainsi que l'usage des signes diacritiques vis à vis de l'article 2 de la Constitution établissant que
"La langue de la République est le français".
Pourtant, le projet de loi avait été plébiscité par 247 voix pour et 76 contre et adopté aussi bien à l'Assemblée nationale qu'au Sénat en avril dernier. Deux semaines plus tard, 60 députés de la majorité La République en Marche ont déposé un recours devant le Conseil constitutionnel.
Le...
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