Avec la crise sanitaire devenue crise économique, c’est dans un contexte particulièrement contraint qu’a été élaboré le document d’orientations budgétaires pour 2021. Et les chiffres s’en ressentent : 30 millions d’euros de pertes de recettes et, surtout, une dette qui avoisine les 880 millions d’euros.
La quadrature du cercle
Une dégradation des ratios budgétaires assumée par l’Exécutif qui admet ne pas avoir d’autres marges de manoeuvres : « Nous avons réussi à assurer la continuité des services publics et à faire fonctionner la machine, c’est déjà un exploit ! Nous sommes dans un exercice impossible, c’est la quadrature du cercle », explique le président de l’Exécutif, Gilles Simeoni. « Qu’ont fait tous les Etats du monde ? Ils ont généré une dette abyssale, et c’est à ce prix-là que l’Etat français,, comme beaucoup d’autres Etats en Europe, a pu maintenir une activité entrepreneuriale, alors que la vie économique et sociale était à l’arrêt. Les Etats peuvent voter des budgets en déficit, mais nous, collectivités territoriales, nous ne le pouvons pas, nous devons voter des budgets en équilibre. Or, cette année, les recettes s’effondrent et les dépenses augmentent » déplore t-il, rappelant néanmoins que la Collectivité continue de s'inscrire dans « une trajectoire budgétaire vertueuse ».
Des difficultés antérieures
Cette présentation de la situation ne satisfait pourtant pas l’opposition qui pointe, comme à chaque débat budgétaire, des difficultés de gestion antérieures. Ainsi, pour Xavier Lacombe, élu d...
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