- Gaza mon amour : est-ce l’histoire de Gaza ? Ou une histoire d’amour ?
- C’est l’amour pour Gaza ! Nous voulions faire une histoire d’amour dans le contexte de Gaza. Avec l’idée de changer l’image de Gaza, le regard que les gens portent dessus. Les media, les journaux, en donnent l’image d’une zone de guerre : les tourments, la violence ! C’est vrai, nous avons tout ça. Mais il y a de l’amour à Gaza ! Il y a un autre volet de Gaza que les media ne montrent jamais.
- Une statue d’Apollon, c’est inattendu !
- En fait, en 2013, un pêcheur a réellement trouvé une statue d’Apollon dans ses filets. Et puis cette statue a disparu. On ne sait pas ce qu’elle est devenue. Nous avons eu envie d’utiliser ce fait divers comme prétexte pour créer cette histoire d’amour. Mêler la petite histoire, la grande histoire, et le fait divers.
- Où avez-vous tourné le film, puisque vous ne pouviez pas le faire à Gaza ?
- Nous avons tourné en Jordanie, à Amman, dans un camp de réfugiés palestiniens… et pour les zones de mer, au Portugal.
- Si vous deviez donner envie de voir ce film à quelqu’un, que lui diriez-vous ?
- Nous lui dirions : « Viens voir le film pour comprendre ! [Rires] ». Parce qu’il donne la vraie image de Gaza : c’est doux, c’est drôle, malgré les choses horribles qui s’y passent, malgré le contexte délicat. C’est nous qui sommes gazaouis ! C’est donc nous qui connaissons la vérité sur Gaza. On peut y vivre des histoires d’amour ! En fait, notre film est une lettre d’amour fort à Gaza !
- C’est votre second long-métrage. Comment en êtes-vous venus à vous exprimer par le cinéma ?
- Nous aimons faire du cinéma… alors nous avons décidé d’en faire ! [Rires] Initialement, nous avons fait les Beaux-arts : nous venons de la peinture. Le cinéma et la peinture, c’est la même manière de penser, la créativité. Un peintre dessine avec ses pinceaux et ses couleurs. Pour les films, on dessine avec une caméra.
- Vous participiez dernièrement au festival Arte Mare, à Bastia, où vous avez d’ailleurs reçu le Prix du Public MGEN. Maintenant, vous revenez pour une tournée à travers la Corse. La Corse évoque-t-elle quelque chose de particulier pour vous ?
- A Bastia, nous avons été très bien reçus. Nous n’imaginions pas que nous allions remporter le prix ! Il y avait salle comble pour le film. Nous avons senti l’énergie et l’amour de la salle pendant cette projection. Ça nous a donné envie de revenir.
Prochaines projections du film :
Lundi 21 novembre à Prunelli-di-Fiumorbu, (20h : Court métrage suivi du film à 20h30)
Mardi 22 novembre à Ile-Rousse, au Fogata
- C’est l’amour pour Gaza ! Nous voulions faire une histoire d’amour dans le contexte de Gaza. Avec l’idée de changer l’image de Gaza, le regard que les gens portent dessus. Les media, les journaux, en donnent l’image d’une zone de guerre : les tourments, la violence ! C’est vrai, nous avons tout ça. Mais il y a de l’amour à Gaza ! Il y a un autre volet de Gaza que les media ne montrent jamais.
- Une statue d’Apollon, c’est inattendu !
- En fait, en 2013, un pêcheur a réellement trouvé une statue d’Apollon dans ses filets. Et puis cette statue a disparu. On ne sait pas ce qu’elle est devenue. Nous avons eu envie d’utiliser ce fait divers comme prétexte pour créer cette histoire d’amour. Mêler la petite histoire, la grande histoire, et le fait divers.
- Où avez-vous tourné le film, puisque vous ne pouviez pas le faire à Gaza ?
- Nous avons tourné en Jordanie, à Amman, dans un camp de réfugiés palestiniens… et pour les zones de mer, au Portugal.
- Si vous deviez donner envie de voir ce film à quelqu’un, que lui diriez-vous ?
- Nous lui dirions : « Viens voir le film pour comprendre ! [Rires] ». Parce qu’il donne la vraie image de Gaza : c’est doux, c’est drôle, malgré les choses horribles qui s’y passent, malgré le contexte délicat. C’est nous qui sommes gazaouis ! C’est donc nous qui connaissons la vérité sur Gaza. On peut y vivre des histoires d’amour ! En fait, notre film est une lettre d’amour fort à Gaza !
- C’est votre second long-métrage. Comment en êtes-vous venus à vous exprimer par le cinéma ?
- Nous aimons faire du cinéma… alors nous avons décidé d’en faire ! [Rires] Initialement, nous avons fait les Beaux-arts : nous venons de la peinture. Le cinéma et la peinture, c’est la même manière de penser, la créativité. Un peintre dessine avec ses pinceaux et ses couleurs. Pour les films, on dessine avec une caméra.
- Vous participiez dernièrement au festival Arte Mare, à Bastia, où vous avez d’ailleurs reçu le Prix du Public MGEN. Maintenant, vous revenez pour une tournée à travers la Corse. La Corse évoque-t-elle quelque chose de particulier pour vous ?
- A Bastia, nous avons été très bien reçus. Nous n’imaginions pas que nous allions remporter le prix ! Il y avait salle comble pour le film. Nous avons senti l’énergie et l’amour de la salle pendant cette projection. Ça nous a donné envie de revenir.
Prochaines projections du film :
Lundi 21 novembre à Prunelli-di-Fiumorbu, (20h : Court métrage suivi du film à 20h30)
Mardi 22 novembre à Ile-Rousse, au Fogata
Les rencontres du cinéma arabe d’hier et d’aujourd’hui
Le centre culturel Anima de Prunelli-di-Fiumorbu s’associe depuis plusieurs années à des projets de festivals relatifs aux créations cinématographiques des pays arabes. Cette année, il lui consacre deux journées, en partenariat avec l’association Sirocco. Créée en juin 2019 par des passionnés du 7ème art intéressés par les cultures arabes et berbères, Sirocco relance un projet concrétisé, il y a quelques années, dans le cadre d’une autre association : organiser un festival de cinéma itinérant sur les routes de Corse qui sera réitéré tous les ans. Le concept associe la projection de films à des débats participatifs dans lesquels interviennent réalisateurs, acteurs, chercheurs, historiens, musiciens…
L’objectif de cette démarche est de contribuer à faire connaître ces cultures et à développer les échanges – échanges sur les films projetés, bien sûr ; échanges également entre les cultures arabe, berbère, corse…
Une dimension sociale
Bien loin d’être élitiste, l’ambition de l’association est de toucher tous les publics, y compris celui qui n’est guère familier des salles obscures : le projet a une dimension sociale. « Le cinéma est une fenêtre ouverte sur le monde, estime Fatima Pupponi, la Présidente de Sirocco. Il est destiné à tous ». Pour cela, il faut s’adresser aux gens là où ils vivent : « Nous nous sommes rendu compte que la plupart des personnes ne sortaient pas de leur quartier pour aller au cinéma. Alors nous sommes allés dans ces quartiers, avec le cinéma. D’où l’organisation de projections à Aiacciu dans le quartier des Jardins de l’Empereur : des opérations particulièrement réussies ! ».
L’objectif de cette démarche est de contribuer à faire connaître ces cultures et à développer les échanges – échanges sur les films projetés, bien sûr ; échanges également entre les cultures arabe, berbère, corse…
Une dimension sociale
Bien loin d’être élitiste, l’ambition de l’association est de toucher tous les publics, y compris celui qui n’est guère familier des salles obscures : le projet a une dimension sociale. « Le cinéma est une fenêtre ouverte sur le monde, estime Fatima Pupponi, la Présidente de Sirocco. Il est destiné à tous ». Pour cela, il faut s’adresser aux gens là où ils vivent : « Nous nous sommes rendu compte que la plupart des personnes ne sortaient pas de leur quartier pour aller au cinéma. Alors nous sommes allés dans ces quartiers, avec le cinéma. D’où l’organisation de projections à Aiacciu dans le quartier des Jardins de l’Empereur : des opérations particulièrement réussies ! ».