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Le section STC de l'hôpital de Castellucciu attend des garanties de la part du ministère


Marie MAURIZI le Vendredi 3 Novembre 2017 à 21:17

C’est jour et nuit que le STC section Castelluccio et les personnels de l’établissement, occupent la totalité des locaux de l’ARS. Un conflit social qui perdure et qui pourrait se durcir si les revendications restent insatisfaites.



Le section STC de l'hôpital de Castellucciu attend des garanties de la part du ministère
Parmi elles l'obtention d'une enveloppe de 2 millions d’euros  pour des travaux urgents de  « réhumanisation » et d'une autre de 3 millions d'euros pour le projet de psychogériatrie. Car aujourd’hui, le centre hospitalier départemental ne peut plus investir.

Depuis  2011, l'hôpital de Castelluccio a assuré sur ses fonds propres par le biais de prêt et sur sa capacité d'autofinancement (CAF) ,pour un montant de plus de 12 million d'euros. Cela représente  le coût des investissements réalisés pour la radiothérapie et l’unité de préparation des anticancéreux (UPA),  l'unité de soins intensifs en psychiatrie (USIP), le service Nepita, les toitures de l'établissement. Une décision qui a permis  d'assurer de bonnes conditions d'accueil des patients et de garantir une qualité de vie au travail descente.

Ces investissements ont aggravé le déficit de l’hôpital de Castelluccio, qui doit aussi faire face à l'amortissement des prêts d’un montant de 10 million d’euros, et du non-accompagnement total de l'activité déficitaire d'oncologie qui atteint la somme de 1,3 million d'euros par an.

Concernant le projet de psychogériatrie, le projet est chiffré à 3 millions d’euros. Le STC dit répondre favorablement à l'objectivité d’une étude de projet architectural et technique proposée par le directeur général l’ARS, mais le syndicat attend des garanties du ministère sur l'engagement, à la fin de l'étude, de dégager les fonds nécessaires aux travaux.

« Si le ministère reste encore silencieux et que l’ARS ne répond pas positivement à nos revendications, il est inévitable que notre hôpital serait lui aussi déficitaire à une hauteur aussi importante que les hôpitaux d'Ajaccio et de Bastia. C’est pour ça qu'il nous faut agir aujourd'hui et que l’ARS doit nous offrir des garanties quant à la réalisation du projet de psychogériatrie et garantir l'obtention d'une enveloppe suffisante pour réaliser tous les travaux urgents prioritaire de notre hôpital. Nous sommes prêts à durcir nos actions si la situation venait à perdurer. »