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Le Sporting dans la tourmente mais…


le Dimanche 24 Janvier 2016 à 17:17

C'est dans les gènes du club. Le Sporting n'intéresse jamais mieux les siens que quand il est au sommet ou bien lorsqu'il est confronté à sa survie. Après le Stade France il y a quelques jours avec toute la Corse derrière lui, le voici aujourd'hui vivant mille et un tourments au plan sportif. Ecopant de sanctions pas toujours justifiées. Subissant l'ire d''une partie de ses supporters les plus actifs qui demandent aux dirigeants de leur rendre tabliers… Vous avez dit tourmente ? Pourtant il faut, dans l'immédiat, aller au-delà pour dépasser la crise qui pointe. Pour éviter le pire. Après il sera toujours temps de rectifier ce qu'il y a lieu de rectifier !



Le Sporting dans la tourmente mais…
Et aujourd'hui nul n'est disposé à lui faire de cadeaux.
Ce match face à Guingamp en a constitué, une fois encore, la parfaite illustration.
Du coup le Sporting est condamné plus que jamais à regarder dans le rétroviseur au moment où, fur et à mesure des événements, les arbitres lui ôtent les forces qui lui sont indispensables pour appuyer sur l'accélérateur et livrer, dans les meilleures conditions, le combat qui doit être absolument salvateur.
Mais pour l'heure comme la voiture de moyenne cylindrée il a du mal à faire monter son moteur en tours…. Et comme dans un mauvais rêves, entre contre-performances et coups qui pleuvent de toutes parts, il semble être aspiré, inexorablement, vers le bas du tableau faisant, soudain, resurgir les affres d'hier, auxquels quelques situations, comme celle très  mal jugée (la vidéo ci-dessous) par M. Lesage, samedi en Bretagne, semblent lui réserver.


La situation sportive du Sporting,  on a pu le constater depuis le début de la saison, n'est pas fameuse. Les "Bleus", n'ont jamais été vraiment à la fête sur le terrain. et à Furiani l'enthousiasme, qu'avait suscité l'épopée de la Coupe de la Ligue, n'est plus qu'un lointain souvenir. On peut bien sûr invoquer les blessures, celle de Kamano, l'un de ses meilleurs attaquants notamment, mais cela ne saurait tout expliquer.
Le recrutement limité, la gestion, la communication, réduite bien souvent à sa plus simple expression,  des non-dits et les rumeurs ont commencé à entamer la confiance  dont bénéficiait l'équipe dirigeante auprès du public plus discret et moins nombreux à Furiani.
Cette équipe dirigeante-là, souvent citée en exemple pour tout ce qu'elle a fait d'admirable, pour sauver le SCB d'un naufrage général, est, en effet; aujourd'hui montrée du doigt par Bastia 1905, le club des supporters le plus actif de Furiani.
L'heure est en effet au désenchantement. Bastia 1905 prône la rupture pure et simple : la démission de toute l'équipe dirigeante.

On est bien d'accord : tout ne va pas pour le mieux dans le meilleur des mondes du Sporting. Et tout n'est peut-être pas fait pour qu'il vogue sur une mer de sérénité.  Mais aujourd'hui il faut essayer de  le sauver du pire. Il faut qu'à l'unisson celui que l'on appelle le "peuple bleu" se mobilise derrière son équipe et son club qui va en avoir bien besoin au cours des semaines à venir.
En coulisses, les rumeurs les plus folles circulent sur la situation du Sporting. Sur le terrain la situation ne s'est toujours pas améliorées et les cartons rouges se multiplient comme les petits pains contre les "Bleus".
Samedi face à Lyon il sera décimé : Fofana, Modesto, Ayité, Cahuzac, punis, resteront aux vestiaires. 
Il en ira sans doute de même face à Monaco la semaine suivante. 
Avec quelles conséquences.?
L'avenir proche nous le dira.
Mais peu importe les "erreurs" commises hier et aujourd'hui,  ici ou là ou bien encore sur le terrain : il faudra essayer de rattraper à Furiani les "actes" de M. Lesage que le club montre du doigt (voir ci-dessous) dans un communiqué.
Mais samedi c'est toute la Corse qui doit être derrière les siens.
Le Sporting ce ne sont pas les dirigeants actuels, ce ne sont pas ses joueurs, ce ne sont pas ses entraîneurs : Le Sporting est depuis 1905 un monument historique qu'il convient de préserver pour le rendre plus fort demain. En tout cas en mesure de traverser, comme il l'a fait jusqu'à présent,  les tempêtes les plus impétueuses !

Sporting : "M. Lesage a fait ce qu'on lui a demandé"

Comme on pouvait s’y attendre, l’issue du match Guingamp-Bastia comptant pour la 22ème journée du championnat de France de Ligue 1 était connue d’avance.
Monsieur Lesage, arbitre de cette rencontre, a en réalité fait ce qui lui était demandé de manière ouverte et sans se cacher. Il a offert la victoire à ceux qui le lui avaient tout simplement demandé.
Malgré tout, force est de constater que l’épisode d’hier soir est simplement la suite d’une longue, très longue, voire interminable série.
Aujourd’hui, il convient de l’avouer, plus personne n’a confiance en l’arbitrage français. Pire, la méfiance et la suspicion sont de mise pour chaque match, au risque d’entrainer de graves incidents sur et en dehors des terrains.
Plus grave encore, les conséquences économiques qui en découlent sont occultées par les acteurs responsables de cette débâcle : les arbitres eux-mêmes !
Ceux-ci sont aujourd’hui rémunérés et demandent d’ailleurs depuis des semaines le doublement de leur rémunération. Mais cela veut-il dire qu’ils sont véritablement professionnels ? Si oui, pourquoi sont-ils gérés par le monde amateur ? C’est donc une réforme obligatoire qui doit très rapidement s’ouvrir.



Alors que les télévisions paient des milliards pour diffuser et entendre l’ensemble des acteurs du monde du football qu’ils soient dirigeants, entraineurs, joueurs ou supporters, les arbitres se cachent dans leurs vestiaires, avant, pendant et après les matchs. Aucune décision n’est assumée ou seulement expliquée. Qu’importe si
une entreprise est envoyée à la casse avec ses salariés.
A la baguette de ce fiasco, un seul homme : le patron de l’arbitrage français, qui semaine après semaine, s’enterre dans un mutisme suicidaire.
Le constat est acerbe, noir, mais l’espoir demeure. De nombreux dirigeants de clubs veulent se mettre autour de la table pour faire évoluer les choses. Les solutions existent et chacun devra désormais assumer ses responsabilités.
En ce qui nous concerne, nous prendrons notre part de travail afin que ces dérives ayant entrainé un fort sentiment de honte lors du match d’hier soir ne se reproduisent plus.