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La Saint-Valentin : romantique ou ringarde ? Le sentiment des Bastiais


Charlie Rebeyrol le Lundi 14 Février 2022 à 17:39

Considérée dans plusieurs pays comme la fête dédiée à l’Amour, en Corse aussi les couples en profitent pour s’échanger des mots doux, des cadeaux, des fleurs, autour d’un dîner romantique.
Les incontournables roses rouges et les chocolats sont-ils encore dans la tendance ou complètement « has been » ?

Réponse des Bastiais rencontrés au hasard dans la rue



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Les inconditionnels…
 

Les éternels cœurs d’artichauts voient dans cet événement l’occasion de renouveler leurs sentiments à l’égard de leurs partenaires. Balayant d’un revers de rose, les critiques liées à l’aspect commercial, les amoureux voient dans cette fête un instant romantique hors du temps. Mariés depuis bientôt 49 ans, Evelyne et Patrick, un couple de retraités bastiais, vont célébrer dans leur cocon « au coin de la cheminée un repas amélioré accompagné de bulles de champagne ».
Attentionné et aimant, Anthony, 22 ans, a réservé une table dans un restaurant du centre-ville et « acheté un joli sac qu’Élodie avait repéré dans son magasin favori ».
 
Les apathiques…
 
Ceux qui vous diront que le plus important est de partager au quotidien avec l’être aimé. Pas besoin d’un jour particulier pour laisser transparaître l’affection qu’ils éprouvent. Dominique, 54 ans, confie que dans « sa jeunesse, elle s’est laissée séduire par cet événement, mais qu’au fil du temps, cela n’avait pas vraiment de sens ». Croisé à l’entrée d’un tabac du boulevard, Joël, 42 ans, se met à rire et s’en va miser sur une grille de jeux dans le but de décrocher le gros lot… financier. « Lorsque l’on est malheureux en amour, la chance nous sourit ! ».
 
Plutôt fleur bleue ou indifférent.e ? 
 
Quelle que soit sa façon d’exprimer ou non ses sentiments, Cupidon demeure bel et bien présent en Corse. Et pour celles et ceux qui n’auraient pas encore été touché.e.s par sa flèche, il ne faut point désespérer puisque « l’amour arrive quand on s’y attend le moins. Tout vient à point qui sait attendre » exprime avec sagesse, Jacques, 78 ans, à son petit-fils Pierre, 31 ans, qui d’un sourire narquois disait « mieux vaut être seul que mal accompagné ».