La délégation CGT a insisté sur le rôle majeur des services publics en Corse et notamment ceux de la DGFIP. Nous avons même fait un bref rappel historique avec les accords de «Venaco» qui reconnaissaient les charges particulières de notre réseau avec des emplois supplémentaires. Cette réalité n’a pas disparu au contraire.
La CGT est également intervenue pour souligner les prérogatives de la Loi Montagne en matière de développement des services publics dans le rural et la contradiction avec la mission CAP 2022 qui vise à supprimer 120 000 postes, à privatiser nos missions et détruire nos statuts.
M Dupont a répondu qu’au contraire CAP 2022 avait justement pour but de «mieux prendre en compte les spécificités locales». Il a rajouté que les orientations qui seront dévoilées la semaine prochaine entraîneraient par la suite des concertations avec les syndicats. La délégation CGT a donc demandé que cette concertation s’organise aussi au plan régional notamment en Corse. En effet, que ce soient les particularités reconnues en matière de législation ou bien les prérogatives importantes attribuées à l'Assemblée unique de Corse, il serait tout à fait logique qu'un vrai débat démocratique s’engage en Corse sur les services publics.
Sans fermer la porte à notre proposition, M Dumont n’a pu nous confirmer qu’une telle table ronde serait mise en place. Pour autant la question du devenir et des moyens des services publics dans notre région interpelle tous les élus locaux, les entreprises et la population et les agents.
La CGT est plus déterminée que jamais à poursuivre les mobilisations aussi bien en interne qu’avec l'appui des élus locaux qui ne sont pas dupes des promesses intenables faites par les Directions locales et nationales.