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Adrien Martinetti : « Un honneur pour moi d’avoir laissé ma trace dans cette ville ou je suis né »


Marilyne SANTI le Lundi 24 Avril 2017 à 20:54

Adrien Martinetti artiste ajaccien a réalisé en quelques mois des tableaux en direct avec de grands chanteurs insulaires, des expositions dans toute la Corse, à travers l’Europe, dont la dernière à Paris a réuni plus de 250 personnes lors de l’inauguration. Il y a eu aussi des biographies, des télévisions et radios, des hommages… et six de ses œuvres ont été réalisées sur les murs de la ville d’Ajaccio dans le cadre du programme Ajaccio Cité d’Art.



Adrien Martinetti : « Un honneur pour moi d’avoir laissé ma trace dans cette ville ou je suis né »
Un artiste qui ne veut rien changer à ce qu’il est, mais qui garde comme quête la découverte de notre monde, soucieux d’apporter de l'espérance à travers son Art qu’il caractérise de « naïf, instinctif, reconnaissable à présent ».
 
- Quel est le cadre du programme Ajaccio Cité d’Art pour lequel vous avez déjà réalisé plusieurs œuvres ?
- Tout d'abord bonjour et merci à Corse Net Infos d'avoir toujours suivi mon parcours même à mes débuts. Le projet Ajaccio cité d'Art est très simple, je l'ai imaginé, proposé et puis la Mairie de la Ville d'Ajaccio l'a accepté. Je crois que personne n'avait imaginé que celui-ci prendrait cette ampleur et fédérerait autant d'Ajacciens.
 
- Vous avez jusqu’à ce jour, réalisé cinq tableaux sur les murs de la ville, mis à part pour les portraits qu’elle est le point de départ de votre inspiration ?
- Mon inspiration est d'apporter de l'espérance à ma Ville, à mon Île, à travers l'art. Et puis j'aime bien quand ma fille de trois ans passe devant l'une de mes peintures et dit " Ça c'est mon Papa qui l'a fait !"(rire).
 
- Un artiste a-t-il aussi comme rôle d’égayer les murs d’une ville ?
- Le rôle de l'Artiste dans sa globalité et d'être en phase concrète et sincère avec son temps et ses contemporains. Notre époque en a besoin, plus que jamais. Tous les supports sont donc bons et propices pour dire des vérités.
 
- Peut-on parler de street-art ?
- Et bien je ne sais pas, car je suis une sorte de funambule moderne mais à l’ancienne. Je travaille au pinceau comme si c'était un tableau. Alors pourquoi pas appeler cela "le Corsic' Art".
 
- Une idée du prochain projet ?
- Ma dernière exposition à Paris a rassemblé plus de monde que je ne l’imaginais. Il y en aura donc une autre prévue dans la Capitale. Concernant la Corse je donnerai deux expositions cette année. Une à Ajaccio et une à Bastia. Je déciderai prochainement des lieux. Et puis pour les murs, oui, d'autres Martinetti verront le jour, j'ai encore pas mal de couleur à donner. Merci à vous, et à tous ceux qui me suivent.
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Les cinq œuvres réalisées dans la ville impériale 
" Je n'ai pas parlé ", Fred Scamaroni (boulevard Fred Scamaroni) et Charles Ornano Maire de 1975 à 1994 sur le port du même nom ont été réalisé à 4 mains avec l’artiste Léa Guittard
" Soyons l'avenir d'un monde meilleur " Crèche des Haras
« Nos enfants » Pietralba
" Le mur des papillons " St Jean