Alors qu’une délégation de la commission des finances de l’Assemblée Nationale est en Corse aujourd’hui et demain dans le cadre du projet de révision constitutionnelle consacré à la Corse, par la voie d’un communiqué transmis à la presse, Nazione entend « interpeller publiquement les parlementaires français autour d’une série de questions qui, pour l’heure, ont été totalement occultées des discussions de Beauvau » et qui apparaissent « fondamentales pour l’avenir de la Corse » au mouvement.
« Jusqu’à ce jour, la question du rapport financier entre la Corse et la France est, en effet, systématiquement abordé, du côté de Paris, sous l’angle d’une double rengaine. Il s’agit, en premier lieu, de répéter de façon péremptoire que « la Corse coûte cher à la France » et qu’elle ne pourrait « vivre sans l’aide de la France », puis d’ajouter, en second lieu, "qu’il est nécessaire de faire la chasse aux prétendus « privilèges » dont disposerait indûment la Corse », écrit le parti en notant que Charles De Courson, qui fait partie de cette délégation, « a été, des années durant, le principal promoteur de ce discours au Palais Bourbon ». « Nous ne nous situons nullement dans une logique consistant à demander plus d’aides financières à la France, mais bien de retrouver la maîtrise de l’ensemble des leviers de notre développement dans une perspective de pleine souveraineté, seule garante d’un mieux-être social et économique », ajoute Nazione.
Dans ce droit fil, afin d’« éclairer le débat », le parti demande à « disposer, en toute transparence, de toutes les données objectives permettant d’établir l...
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