« Depuis la création de notre mouvement, on a l’impression que rien n’a changé, déclare une des porte-paroles du collectif zitelle in zerga. L’an dernier, nous avons déposé 14 plaintes. Elles ont été classées sans suite. » Ce mouvement, né en Corse en plein cœur de la vague #iWas pour dénoncer des agressions sexuelles, avait fait parler de lui. La jeune femme poursuit en colère : « Il y a eu un coup de projecteur sur notre mouvement pendant deux mois, on pensait avoir été entendu mais c’est très vite retombé. A l’image de Marlène Schiappa qui a promis, lors de sa venue en Corse, de nous contacter. On attend toujours de ses nouvelles… » D’où cette “piqure de rappel”, avec pancartes et porte-voix, voulu ce samedi 26 juin par le collectif.
Alice, une des « grandes sœurs » du mouvement confirme d’ailleurs : « Je m’inquiète. Je pensais vraiment être à l’abri avec le temps. J’ai 32 ans, installée professionnellement et, encore récemment, j’ai subi une agression. Aujourd’hui je sais me défendre mais je pense aux plus jeunes qui sont ici. Ce n’est pas normal de se sentir en danger, d’avoir peur. Alors on n’a pas le choix, on va continuer à se battre… »
Le combat continue
Le collectif zitelle in zerga ne veut pas baisser la garde. Cette manifestation en est la preuve. Elle rassemble des membres du collectif mais est aussi suivie par des hommes et des femmes politique ou par des personnes plus âgées qui se sentent solidaires. Durant son passage sur le boulevard Paoli, le défil...
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