Mêmes façades aux couleurs pastel, mêmes volets verts en bois à lames persiennes, mêmes influences architecturales, ligures... Oui, la place Rossetti, dans le Vieux-Nice, ressemble à bien des égards à Bastia. "On dirait le vieux Bastia, avec la cathédrale en face", s'en amuse Jérémy Gervasi, avec en point de mire la cathédrale Sainte-Réparate qui se dresse en oblique de son établissement.
C'est sur cette place Rossetti qu'il a ouvert en avril A Cantina di Lou, dont le nom signifie la même chose en corse et en nissart. "Lou, c'est ma fille", précise le tenancier qui se revendique de plusieurs identités : "J'ai toujours vécu entre Nice et Marseille. Des Siciliens, des Corses, j'en connais depuis tout petit. Mes meilleurs amis sont corses."
Un repaire pour les Corses qui veulent "jouer à la belote"
C'est justement au retour d'un séjour prolongé de quelques mois à Folelli l'an dernier que Jérémy Gervasi, briscard de la restauration, se décide à ouvrir un lieu de vie pouvant plaire aux Corses de Nice. A Cantina di Lou est née : "Ici, on a une grosse communauté de jeunes corses qui viennent faire leurs études. Mais ils n'avaient pas de repaire pour jouer à la belote."
Dans un décor d'apéro corse (Mattei è Pietra sò qui), A Cantina di Lou promeut l'épicerie fine de l'île et organise tous les jeudis des soirées chants et guitares. Ce créneau de l'apéro spuntinu et belote, c'était celui de Jean-Charles Cesari, il y a encore huit ans. Parti de Sainte-Lucie-de-Tallano pour étudier, le jeune Corse emprunte très vite une nouvelle voie, dans le sillage de ses grands-parents qui avaient tenu un restaurant a...
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