Trois années se sont écoulées depuis la disparition tragique de Savannah Torrenti, âgée de 23 ans. Dans la nuit du 30 avril au 1er mai 2016, la jeune femme tombait sous les coups d’Axel Bouchard, son compagnon, âgé de 24 ans au moment des faits. Un drame qui, il faut bien le dire, a profondément touché la société corse dans son ensemble. Et le procès qui s’est ouvert ce vendredi devant la cour d'assises de la Corse-du-Sud a ravivé un souvenir douloureux. De ces plaies qui ne se referment jamais.
La première journée a été dédiée à l’enquête de police et aux différentes expertises à travers le rapport de toxicologie, le rapport du médecin légiste et celui de l'anatomopathologiste.
Deux thèses opposées
« Les données médicales de ce rapport sont claires, rappelle maître Stéphane Nesa, représentant la partie civile, elles mettent en exergue que Savannah a été étranglée. Il y a donc pour nous intention de donner la mort. Axel Bouchard a, à l’évidence, la mémoire très sélective. Or, il a un devoir de vérité vis-à-vis des parties civiles, cela fait maintenant trois ans et demi que le dossier a débuté et qu’il fluctue au gré des déclarations lorsque des éléments objectifs lui sont opposés, c’est sa ligne de défense, il est encore temps pour lui d’en changer. C’est pesant parce qu’il pleure quand on parle de lui et ne pleure pas quand on parle de la victime, ce qui est curieux. Pour être honnête, il est spectateur de son procès e...
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